Jusqu où peut-on aller avec le génie génétique ?
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Description

Le génie génétique a fait des progrès énormes depuis maintenant un demi-siècle. Les techniques sur le clonage permettent aux hommes de science de concevoir des formes de vie qui sont génétiquement modifiées. Des voies nouvelles pratiques sont aujourd’hui ouvertes dans les domaines de la médecine et de l’agriculture. Les maladies géniques font l’objet des recherches très avancées et suscitent dorénavant des espoirs contenus. La question que se posent à l’heure actuelle pour les moralistes est celle de savoir si tout ce qui est ouvert par la technique est finalement faisable ? Et si l’on répondait par l’affirmative, à qui reviendrait le droit de faire ce pas ? Le génie génétique serait finalement bénéfique pour l’humanité s’il se cantonnait à la recherche thérapeutique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 juin 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414013692
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0165€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France ‒ 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 ‒ Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-01367-8

© Edilivre, 2017
Chapitre I La complexité du commencement de la vie humaine et les fruits de notre héritage individuel
Les caractères que nous possédons proviennent de nos parents. Il existe cependant divers caractères qui distinguent les deux sexes. Ensuite, il y a des caractères individuels qui vont marquer la différence entre une femme et les autres femmes ou entre un homme particulier et les autres hommes. Ces différences concernent la forme du corps, la couleur des yeux et des cheveux, le groupe sanguin, etc. L’ensemble des caractères d’un être vivant est appelé phénotype (du grec, phainein , paraître, et typos , empreinte). Pour permettre le développement du phénotype, il faut que les parents transmettent quelque chose à leur progéniture . Ce quelque chose c’est le génome , qui est un terme qui provient de gèn e et de chromos ome . Ce dernier terme indique seulement un ensemble complet de gènes. C’est l’ensemble de l’ADN d’un organisme vivant, qui renferme des messages génétiques. Le terme génome fut utilisé pour la première fois par le botaniste allemand Hans Winkler en 1920. Il utilisa ce terme pour désigner (haploïde) l’ensemble de gènes se trouvant dans un jeu de chromosomes des organismes eucaryotes. 1
Il n’y a pas que les génomes que nous héritons de nos parents qui déterminent notre phénotype. Il faudrait aussi tenir compte du milieu dans lequel nous vivons. Mais il est difficile de fixer avec précision la part de chacun. C’est ainsi que le même genre de plante grandira énormément dans une région et elle restera petite dans un autre endroit.
On appelle recombinaison la mise en commun de l’information génétique émanant de deux parents : des gènes de la mère et des gènes du père. Les êtres vivants possèdent l’aptitude nécessaire à grandir et à se développer. Il faut environ neuf mois pour qu’un ovule fécondé devienne un bébé. Il faut de l’énergie pour que le petit enfant puisse bouger, courir, parler, nager et faire beaucoup d’autres choses. Cette énergie va provenir de la capacité que possède l’organisme à métaboliser les aliments. Le métabolisme est un enchaînement de faits aboutissant à la transformation des aliments en molécules constitués de nombreux différents éléments qui sont propres aux cellules vivantes et en énergie.
La cellule humaine se présente comme étant l’unité structurale, fonctionnelle et reproductrice d’un être vivant. Elle fonctionne de manière autonome en coordination avec les autres. La biologie cellulaire, ou cytologie, étudie les cellules et leurs organites, leur reproduction, métabolisme, communication, etc. La cellule est un ensemble complexe et très élaboré. L’ADN est un appui de l’information génétique qui oriente et dicte les fonctions des principaux constituants de la cellule que sont les protéines, les ARN fonctionnels et les enzymes. Les techniques de biologie cellulaire, de biologie moléculaire, de clonage et de génétique moléculaire permettent aujourd’hui de mieux comprendre l’activité de la cellule et ses interactions.
Pour mieux cerner la vie du point de vue biologique, nous allons essayer de comprendre les différentes réalités que renferment la cellule, les chromosomes, le gène et les mutations qui peuvent subvenir dans la vie d’une cellule.
1.1 La cellule
La cellule est l’unité qui sert de base à tous les êtres vivants. Nous trouvons des organismes n’ayant qu’une cellule. C’est le cas des bactéries et des protozoaires. Beaucoup d’animaux et plusieurs espèces de plantes sont constitués de plusieurs millions de cellules des types hétéroclites, chacun étant compétent dans un domaine spécifique. Et lorsqu’une cellule n’accomplit pas comme il faut ce qu’elle est supposée faire, alors, cela peut provoquer un cancer.
Une personne possède un nombre élevé de cellules, soit 10 000 000 000 000 (= un million de fois dix millions = 10 13 ). Environ six cents milliards de cellules formant 200 différents tissus. On distingue à peu près 200 modèles de cellules différentes, comme les cellules du foie, du sang, de la peau, les cellules nerveuses ou musculaires.
La cellule se compose de milliers de sortes de molécules. Celles-ci sont formées d’atomes. Les protéines entrent dans la composition fondamentale de chaque cellule. Toutes les enzymes sont des protéines, mais toutes les protéines ne sont pas des enzymes. Une enzyme est une protéine qui active le taux d’une réaction chimique dans une cellule. Certaines protéines sont indispensables pour fournir une certaine apparence aux cellules et permettent de sauvegarder les cellules ou les organes en place. Certaines protéines sont utilisées pour les mouvements ; le muscle par exemple est principalement formé de protéines. Les protéines que nous ingurgitons en mangeant un steak de bœuf sont digérées dans notre estomac en petites unités appelées des acides aminés ; nos cellules se servent de ces acides pour construire nos propres protéines.
Au nombre de 200 types de cellules dont dispose le corps humain, l’ovule et le spermatozoïde forment un genre totalement spécifique, de cellules que l’on appelle des gamètes et qui comptent parmi la lignée germinale des cellules. Les gamètes (du grec, gamein , marier) sont les uniques cellules qui lèguent leurs gènes à la progéniture. Les autres 199 cellules font passer leurs gènes aux nouvelles cellules de l’organisme, mais pas à la postérité. On les appelle des cellules somatiques (du Grec, somatikos , du corps).
Toutes les cellules sont entourées d’une membrane plasmique qui est une couche de recouvrement extérieure et délimite les frontières de la cellule tout en délimitant la cellule de son environnement extérieur immédiat. C’est le cytoplasme fondamental qui s’organise à la périphérie en une membrane cellulaire. Cette membrane n’est pas du tout passive dans la mesure où elle contrôle activement les mouvements des substances qui entrent et qui sortent de la cellule. En plus de cette membrane, les cellules des plantes possèdent une couche de recouvrement extérieure que l’on appelle paroi cellulaire dont l’élément principal est un polysaccharide appelé cellulose .
La plupart des cellules animales possèdent une couche de recouvrement sur la membrane plasmique que l’on appelle glycocalyx ou feutrage microfibrillaire ou encore glyco-lemme . Il se compose de glycoprotéines et de polysaccharides. Sa composition chimique diffère des structures comparables dans les plantes ou les bactéries. Parmi les autres fonctions du glycocalyx , il fournit une identité biochimique à la surface des cellules. Et ces formes d’identité cellulaire sont sous le contrôle génétique. Une variété de molécules réceptrices est aussi des éléments importants à la surface des cellules. Ils sont des sites de reconnaissance qui transfèrent des signaux chimiques à travers la membrane cellulaire dans la cellule.
On trouve dans le cytoplasme fondamental, qui est un colloïde, les organites figurés, très riche en eau. D’ailleurs, la masse de la cellule est constituée de 80 % d’eau. De très nombreuses substances sont dissoutes dans cette eau, comme les substances minérales, des anions, des cations. On rencontre également ici parmi tant d’autres le sodium, le potassium, le calcium et le magnésium. Ces ions ne sont pas souvent libres dans l’eau, mais sont fixés par adsorption en concentrant à sa surface des molécules de grande taille. Les micromolécules dont la masse varie entre 10 et 1 000 daltons 2 sont constituées des molécules d’eau et des ions inorganiques.
Dans certaines circonstances pathologiques, des désordres considérables peuvent affecter cette eau et ces électrolytes cellulaires et entraîner la mort, comme dans la déshydratation aiguë du nourrisson ; par l’élimination hydrique excessive par voie digestive comme dans les cas de la diarrhée et des vomissements ou par la peau ; les altérations électrolytiques dans les circonstances semblables, ou dans quelques maladies métaboliques, ou même dans le cas d’insuffisance rénale.
La présence d’un noyau et des autres organites membraneux est la caractéristique des cellules eucaryotes. Le noyau abrite le matériel génétique que l’on appelle l’ADN qui est associé à un arrangement de protéines acides et basiques dans des fibres fines. C’est au niveau du noyau que l’on trouve stockée toute l’information génétique de la cellule. C’est là que l’on trouve les structures qui dirigent toute l’activité cellulaire, qui lui attribue sa singularité fonctionnelle, qui l’autorise à se propager vers les cellules filles par le processus de la reproduction cellulaire qu’elles commandent également. On appelle ces structures des gènes. Ceux-ci représentent le patrimoine héréditaire de la cellule et de l’individu. Le noyau est ainsi porteur du génome.

Schéma d’une cellule animale typique avec ses organites : 1. Nucléole ; 2. Noyau ; 3. Ribosome ; 4. Vésicule ; 5. Réticulum endoplasmique rugueux (ou granuleux), aussi appelé ergastoplasme ; 6. Appareil de Golgi ; 7. Cytosquelette ; 8. Réticulum endoplasmique lisse ; 9. Mitochondrie  ; 10. Vacuole ; 11. Cytosol ; 12. Lysosome ; 13. Centriole. © MesserWoland et Szczepan1990, Wikimedia, CC by-sa 3.0
D’un type cellulaire à l’autre, la forme du noyau reste variable. Elle a un lien avec la forme de la cellule : sphérique, allongée, aplatie. Les contours du noyau peuvent être réguliers ou irréguliers : incurvation, dépressions, incisures, lobulations, ainsi de suite.
Les altérations éventuelles de la forme du noyau peuvent donner des indications importantes sur des désordres pathologiques potentiels de la cellule. À l’état vivant, le noyau est fort malléable, et parfois

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