L’Architecture et l’Origine de l’Univers
186 pages
Français

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L’Architecture et l’Origine de l’Univers , livre ebook

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Description

Toute son enfance l’auteur a gardé l'envie de comprendre l'Univers et de parcourir ses espaces infinis. Pourtant, et au fur et à mesure qu’il prenait de l'âge, une question l’obsédait, lui rappelant le ciel ainsi que son impuissance à le comprendre. Plus il progressait dans sa quête, et plus les questions existentielles surgissaient de partout et le harcelaient.
...En fait, il n’arrivait tout simplement pas à concilier les théories modernes sur l’origine et l’architecture de l’Univers avec les élans spirituels qui présidaient à sa destinée. La « vision » de l’Univers, présentée dans cet ouvrage, n’en est pas moins esthétique, plus vraisemblable, et bien plus proche de la raison et du cœur que toutes ces théories froides et sans âme.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 février 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332884039
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-88401-5

© Edilivre, 2015
Du même auteur
Du même auteur :
La Science et le Coran face à l’exploration de l’Univers, Éditions Sarri, 1992
Religion du nom des mers vaincra , Éditions Palais du Livre, 1996
Le Sacrifice d’Abraham, Compte d’auteur, 1999
Le Méchant, Compte d’auteur, 1999
Le Signe de Bush – La bataille du Mont, Éditions La Société des Écrivains, 2008
Le Sublime Médaillon…, Éditions Thala, 2012
Afin de rendre Justice au peuple de Dieu, Éditions Thala, 2012
Le Remblai - « Malheur aux Arabes », Éditions Thala, 2012
Le Troisième Secret de Fatima – Son exact libellé – Sa juste interprétation, Éditions Edilivre, 2015
Citation

Je suis l’antichambre du paradis
Et le rêve qui demeure enfoui ;
Mon corps marque l’événement
Et ma feuille à la légèreté de l’instant.
Mes métamorphoses sont un signe des temps.
Je me reproduis sans cesse,
Vert souvent et blanc au printemps.
Nuls atours n’égalent l’éclat de ma parure.
Brique piquetée ou nuance du mûrier ;
Ma couleur est infinie,
Et ma feuille produit l’haleine de vie.
(Hommage au peuple des arbres)
L’auteur
Dieu est la lumière des cieux et de la Terre . Sa lumière est comparable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un verre ; le verre ressemble à une étoile brillante ; son combustible vient d’un arbre béni : un olivier ni oriental ni occidental dont l’huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière. Dieu guide vers Sa lumière qui Il veut. Dieu propose aux hommes des paraboles et Dieu est Omniscient
Cor., 24 : 35
Préambule
Toute mon enfance, j’avais gardé l’envie de comprendre l’Univers et de parcourir ses espaces infinis. Pourtant, et au fur et à mesure que je prenais de l’âge, une question ne faisait que tourner dans ma tête me rappelant le ciel ainsi que toute mon impuissance à le comprendre. À peine âgé de six ans, les illustrés et les aventures des héros, à qui je ne cessais de m’identifier, me faisaient parcourir déjà les immensités de l’espace interstellaire, or l’imaginaire a toutefois ses limites et la réalité finissait toujours par s’imposer ; le ciel demeurait pour moi une énigme insoluble. Je m’interrogeais alors sur le sens de l’existence ; ma « nature originelle » fitra s’essayait pourtant à me guider, aidée en cela par l’amour que je portais au monde. Mais plus je progressais dans ma quête, plus les questions existentielles surgissaient de partout et me harcelaient. Je tentais de donner un sens à ma vie, mais je n’y parvenais qu’approximativement, mon seul refuge demeurait la prière qui me procurait un certain répit.
Le Livre saint nous apprend qu’au début le ciel et la Terre étaient parfaitement unis, qu’ils formaient comme une « masse » compacte avant d’être séparés. Se pourrait-il que la vision purement matérialiste puisse être celle-là même que rapportait le Coran ? Je me refusais à admettre cette éventualité, mais même si cela devait contenter un large auditoire à moi cela ne m’apportait que gêne et insatisfaction. L’Univers ne pouvait être appréhendé dans son origine, ni d’ailleurs aussi notre propre création, et cela, pour la simple raison que le Livre saint semblait dénier cela à l’esprit humain :
Je ne les ai pas pris comme témoins de la création des cieux et de la Terre, ni de la création de leurs propres personnes. Et Je n’ai pas pris comme aides ceux qui égarent. Cor., 18 : 51
Le ciel demeurait pour moi une énigme, je n’arrivais pas à concilier les découvertes scientifiques avec les élans spirituels qui présidaient à ma destinée, or les versets du Coran semblaient les confirmer :
Les incrédules n’ont-ils pas vu que les cieux et la Terre étaient au début unis ?… Cor., 21 : 30
Le Coran nous apprend qu’il y eut au tout début comme une « séparation ». En complétant le verset 30 on est obligé d’admettre qu’il existe un certain rapprochement entre les deux visions de l’Univers :
Nous les avons ensuite séparés et avons créé, à partir de l’eau, toute chose vivante. Ne croient-ils pas ?
Mais comment le ciel et la Terre pouvaient-ils former « une masse compacte », et d’ailleurs qu’est-ce au juste que le ciel ?
La définition la plus répandue est qu’il représente toute chose au-dessus de nos têtes. Parfois, ce mot signifie un « contenu », d’autrefois, un « contenant », souvent nous envisageons un concept englobant ces deux idées. Si nous pensons au « contenu », alors la Terre s’envisage comme un élément qui s’y trouve inclus, comme d’ailleurs tous les autres objets qui constituent le ciel considéré sous cet angle. Mais alors la vision et la constatation qui ressortent d’une observation terrestre apparaissent toutes relatives. Si nous envisageons maintenant notre ciel comme « contenant », nous serions alors vraiment incapables de définir ou de circonscrire sa nature. Le problème comme on peut remarquer n’est pas aussi simple qu’on croit, et le firmament, alimentant toujours notre perplexité, pour n’avoir à en donner pour réponse que cette définition bien vague qu’on trouve portée dans tous les grands dictionnaires unanimes à déclarer que le ciel est un espace infini au-dessus de nos têtes. Mais le ciel reste avant tout une expression de la transcendance. Cette définition nous permet néanmoins de réaliser que le ciel n’est au fond rien plus que l’Univers, sauf cette particularité qui, au fur et mesure de cette étude, va se préciser et acquérir toute l’importance qui lui est due lorsqu’on viendra à aborder les derniers chapitres de ce livre…
Je ne cessais donc de me poser des questions tout en essayant d’améliorer ma façon d’observer les choses, d’affiner mes recherches et de cultiver ainsi mon espérance jusqu’en l’an 1980, lors de mon premier pèlerinage à Mecca, où il « me sembla » que le ciel se révélait à moi, tout l’Univers dans son immensité s’était alors présenté à mon regard subitement libéré (cf. « Religion du Nom des mers vaincra » & Le Remblai , ouvrages où j’ai raconté cet épisode décisif de ma vie) cf. infra.
Introduction
Nous venions tout juste d’accomplir notre pèlerinage et j’étais effrayé de retourner en Algérie sans avoir emprunté le chemin qui mène à la certitude, mais ma foi en Dieu était grande.
Nous vivions alors les derniers jours qui nous restaient à Mecca, profitant d’un moment de repos, je m’étais allongé sur le grand lit de notre chambre, les bras écartés, je fixais une image lointaine dans une sorte de demi-conscience, je revoyais la scène de l’homme à la barbe blanche qui me prenait la main, et, tout de suite après, la Ka’ba avec le flot de pèlerins qui gravitaient autour, revint encore une fois vers l’inconnu de la « Mosquée sacrée » masjid al- aram  ; les yeux pourtant grands ouverts, je fixais le plafond de ma chambre qui semblait curieusement s’incurver, s’estompant au fur et à mesure, pour laisser place à une voûte que je percevais maintenant comme à travers une sorte de kaléidoscope. Nous étions pourtant en plein midi, la pièce dans laquelle je me trouvais baignait dans une nuance de clair-obscur laissant progressivement place à un ciel de minuit qui envahissait tout l’espace de la pièce. Je sautais sans transition d’une scène à l’autre, de l’homme qui me souriait à la circumambulation grandiose, mais circonscrite uniquement à l’enceinte du aram « la Mosquée sacrée », tout en ayant l’étrange et merveilleuse impression de me sentir encore plus près de l’essence de ce mouvement, de cette vérité qui me fuyait. Je gravissais au fur et à mesure les degrés qui mènent à un monde sublime, un monde dont jamais je n’aurais pu soupçonner l’existence par moi-même. De l’un à l’autre je naviguais, et me rapprochais inexorablement de quelque chose que je commençais à pressentir maintenant, de plus en plus, qui avançait vers moi, ou moi vers elle et par toutes les strates de mon être. Mon esprit pris dans ce tourbillon cherchait désespérément une issue qui l’en ferait sortir, c’est alors que je m’engouffrai comme happé, tout entier, par une sorte de porte qui venait de s’entrouvrir, ma vue subitement libérée s’élança dans toutes les directions et ce fut le bouleversement ! Je me trouvais propulsé dans le ciel et voyais les étoiles et toute la matière céleste qui gravitaient dans un mouvement d’une pureté indescriptible ; j’eus le sentiment d’avoir sous mes yeux le ciel entier ! Ma vue englobait tout ! L’Univers, clé de mon tourment, devant mon esprit en désarroi se dessina, un instant, seulement un instant, chaque atome de mon être à la bouleversante vision vibra, je voyais ! Mon Dieu ! Je voyais ! Chaque parcelle de mon être s’émut, filant dans son orbite elle maria sa prière à celle des myriades scintillantes ; des effluves d’émotions me saisirent quand il me semblait que je parcourais les espaces sans bornes des cieux, c’est alors que naquit en moi la compréhension, c’est ainsi que le mouvement de l’Univers dans sa houle me prenait, mon regard enfin voyait…
* *       *
Le texte suivant s’inscrit dans une chronologique très succincte de mon premier pèlerinage en Terre sainte accompli en 1980. Il est important dans le sens où il montre les étapes qui m’ont permis de saisir l’Univers dans son architecture et son origine.
En dehors du Grand Pèlerinage, qui est une obligation pour tout musulman remplissant les conditions requises, il y a le petit pèlerinage ( ‘ Omra ) qui a lieu durant toute l’année et comporte le même rituel moins la station au mont ‘Arafat et la lapidation du Démon à Minen. Le Tawâf (la ronde autour de la Maison d’Allah) n’a pas été ordonné d’une manière figée mais son sens puise à la source même de la transcendance.
La galerie où je me trouve, légèrement s

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