L Évangile de la philosophie et de la révolution
402 pages
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L'Évangile de la philosophie et de la révolution , livre ebook

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Description

Comment faire la révolution au 21ème siècle ? La philosophie a-t-elle un rôle dans une révolution ? Quel est l'impact d'une philosophie dans une société donnée ?

Lors de la grande Révolution française de 1789, la philosophie des Lumières, et donc du Tiers-État, avait dégagé la philosophie des seigneurs féodaux.
Il s'ensuit que la philosophie aura un rôle important dans la révolution du 21ème siècle, inévitablement : c'est un principe universel.
Mais il faut aussi construire cette révolution qui doit être en adéquation avec son époque : l'époque du numérique, de l'informatique, des nanosciences et nanotechnologies, de l'intelligence artificielle, etc.
Notre société se développe, elle évolue, et les travailleurs qui sont les constructeurs de cette société évoluent aussi...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 avril 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414067831
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-06781-7

© Edilivre, 2017
Avant-propos
J’ai écrit ce livre car je suis sincèrement convaincu qu’une poignée d’hommes peut changer le monde. Mais pas n’importe lesquels et pas n’importe comment non plus. Il faut que ces hommes soient imbibés de convictions à rompre les cieux. Un groupe d’hommes peut changer le monde à condition d’être dotés de principes pour lesquels ils doivent être prêts à se battre et peut-être même à mourir pour elles. Car ce sont des principes qui dirigent notre monde. Les principes et les idées ne sont pas détachés, ils sont liés et forment un tout uni. Les idéaux et les principes constituent un socle sur lequel s’élèvent nos sociétés, ces dernières étant le reflet de ces idéaux et principes. Parfois, dans certaines séquences historiques, des hommes se détachent et leurs idées changent les sociétés. J’ai voulu dans ce livre faire une forme de synthèse de ce qui constitue la contradiction entre l’idéalisme et le matérialisme. J’ai voulu faire état de cette contradiction, en indiquant de quelle façon elle agissait sur nos sociétés. Il m’a donc fallu aussi faire une présentation imparfaite de ce qu’est notre société, ses origines et ses conséquences. En effet, il m’était difficile de réfléchir sur la contradiction entre l’idéalisme et le matérialisme, sans parler de ce qui engendre le mouvement de toutes sociétés : la lutte de classe et les contradictions entre les forces sociales qu’elle renferme. Je n’ai pas la prétention de penser que ce livre vous apprendra des choses extraordinaires, mais il pourra cependant vous servir d’introduction à des lectures plus complexes mais nécessaires : le Capital ou la dialectique d’Engels par exemple. Ce qu’il nous faut comprendre, c’est que toutes les sociétés ne sont pas figées et ne sont pas éternelles : toutes les sociétés, à un moment donné, se sont effondrées. Cela est inévitable et nous ne pouvons pas véritablement prévoir, d’une manière exacte et à quel moment notre société prendra fin. Mais ce que nous pouvons faire est de comprendre le fonctionnement de notre société, de comprendre les forces qui la constituent et d’essayer de les analyser pour anticiper cet effondrement. Pour comprendre ce processus, il est nécessaire et inévitable de prendre connaissance du matérialisme et de sa dialectique. En ce qui concerne la connaissance de l’idéalisme, celle-ci nous est presque naturelle, puisque nous sommes tous imbibés d’idéalisme, car baignant dans cette atmosphère dès notre naissance. La première partie de ce livre porte donc sur l’explication de cette contradiction. La seconde partie tentera d’expliquer ce que sont le capitalisme et les différentes forces sociales en mouvement. Enfin, j’examinerai l’idéologie du capitalisme et j’essayerai de mettre en application dans ce livre, la méthode dialectique. Pour cela, il faudra nous transporter dans la société du futur, sur la base d’une analyse dialectique des éléments objectifs actuels. Nous essaierons aussi de matérialiser la révolution : quelle forme peut-elle prendre ? Pour certains lecteurs, ce livre paraîtra facile, les marxistes de formation par exemple ; mais pour d’autres, il sera un appui sous forme de synthèse qui leur permettra de lire d’autres livres un peu plus compliqués. Au XXI ème siècle, on a souvent entendu que la lutte de classe était obsolète ou dépassée ! Ceci est évidemment faux et j’affirme que la lutte des classes fait partie de la vie simplement. C’est la base de notre existence : qu’elle soit douloureuse ou heureuse. La vie sera un paradis terrestre ou un enfer, selon que vous appartenez à la classe ouvrière ou à la classe des nantis, car le problème est qu’un groupe d’homme voudrait s’approprier ce paradis tandis qu’un autre groupe voudrait le partager. Ce livre s’adresse à des personnes qui ne sont pas forcément des professionnels de la révolution, mais qui voudraient découvrir ce qu’est la révolution. Pour ceux qui ont déjà une bonne connaissance de ce qu’est la révolution, le matérialisme, l’idéalisme, et leurs contradictions, ce livre sera un bon outil de révision. Le message principal que j’ai voulu faire passer au lecteur, c’est que nous pouvons changer le monde. Mais pour cela, il faut apprendre, beaucoup apprendre, s’organiser, s’unir et se battre pour nos convictions. Mais quelles sont nos convictions ? Les convictions pour lesquelles nous nous battons sont les notions de justice, d’égalité, de vérité et de vengeance. La vengeance est aussi une bonne motivation. En ce qui me concerne, la vengeance est une motivation qui est ancrée en moi. Le lecteur me pardonnera de parler un peu de moi, avant de commencer ce livre. En effet, trop parler de soi-même peut-être une preuve d’opportunisme, mais je crois qu’avant de commencer un livre qui demande surtout un effort de compréhension d’autrui, il est important de parler un peu de soi-même pour qu’une espèce d’harmonie se forme avec le lecteur. Quand j’étais petit, je me disais parfois que je n’aimais pas la bourgeoisie. Dans ma tête j’étais un peu en colère que des personnes vivent dans le luxe, alors que nous avions des difficultés pour vivre tous les mois. Nous vivions dans une cité de la banlieue parisienne et mes parents étaient des ouvriers tous les deux. Mon père travaillait comme cuisinier et ma mère comme secrétaire. Ils ont beaucoup travaillé tous les deux et ils y ont laissé leur santé, surtout mon père. Je considère l’homme qui m’a élevé comme mon père, mais je n’ai jamais connu mon père biologique. Tout ce que je sais, c’est qu’il est mort d’avoir bu trop d’alcool et qu’il avait demandé à me voir avant de mourir : mais malheureusement je n’étais pas là. Je porte cela dans mon cœur comme un poids dont je voudrais me débarrasser sans savoir comment faire pour cela. Mes parents se sont séparés, ma sœur et moi avons été élevés par ma mère ensuite. Elle travaillait beaucoup et elle était seule face à toutes ces difficultés. Elle était exploitée par une mandataire judiciaire, juive et très dure avec elle. Les fins de mois étaient toujours difficiles et souvent nous ne savions pas ce que nous pourrions manger, car nous n’avions pas grand-chose. C’est à l’âge de 16 ans que j’ai été déscolarisé pour intégrer un apprentissage en qualité de cuisinier : c’est ici que j’ai goûté à l’exploitation. Tous les soirs je rentrais chez ma mère avec le corps qui me faisait mal, car je travaillais énormément. Je nettoyais, frottais, balayais, faisais la plonge, épluchais les pommes-de-terre et tout ce qui était possible de nettoyer, je le faisais. En qualité d’apprenti je n’étais presque pas payé et le patron se faisait un maximum d’argent ! Je me souviens que parfois le patron du restaurant dans lequel je travaillais me ridiculisait devant ses clients. Il me parlait avec un accent de nègre (alors qu’il était breton et parlait bien le français) afin de faire rire tous ses clients. Je me suis retrouvé plus tard sans emploi et ne sachant pas quoi faire de ma vie. Je me posais des questions politique, mais je n’avais alors aucun lien avec une organisation quelconque. J’ai réussi à m’engager dans la marine nationale et je me suis embarqué à bord du porte-avion Foch. Ce passage a été une très bonne chose pour moi, car j’ai voyagé un peu et j’ai acquis mes premières expériences politiques en observant la misère du monde. Je ne raconterai pas toute ma vie, car je n’ai pas envie que mes lecteurs aient pitié de moi. Ce que je peux affirmer avec certitude, c’est que la vie est difficile et qu’elle ne m’a pas fait de cadeau comme le savent depuis longtemps beaucoup d’entre vous. En ce qui me concerne, je crois que la vengeance est mon moteur et je me suis toujours promis que lors de la révolution, tous ceux qui nous ont fait du mal à moi et à ma famille, paieront puissance 10. Combien sont-ils dans le monde et en France à être ridiculisés par des patrons voraces de profit et qui n’hésitent pas à sacrifier des familles sur l’hôtel de souffrance pour leur soif de profit ? Après l’armée je suis retourné travailler dans la restauration en qualité de cuisinier et c’est dans un petit restaurant que j’ai connu un homme qui allait devenir mon meilleur ami. Il s’appelait Laurent, il avait une dizaine d’année de plus que moi et on a sympathisé dès le début. C’est avec lui que j’ai effectué mes premières armes en politique. Laurent était très intéressé par la politique et c’était notamment un sympathisant des idées révolutionnaires. Chez lui on discutait très souvent politique ou quasiment tout le temps. C’est avec lui que j’ai été invité dans mes premières réunions politiques de partis « révolutionnaires » comme la LCR à l’époque. Et c’est donc dans ces réunions que j’ai acquis mes premières réponses qui engendrèrent d’autres questions et ainsi de suite. Laurent est devenu comme un grand frère et je savais que je pouvais compter sur lui. Quand vous êtes seul et perdu c’est vraiment génial d’avoir une personne à ses côtés. Mais Laurent avait une existence difficile aussi et il était très altruiste : il pensait toujours aux autres et jamais à lui. Alors il est entré dans un processus d’autodestruction en absorbant des quantités d’alcool excessives. J’ai essayé de lui faire changer d’avis, mais impossible car il avait décidé de se laisser mourir en buvant trop d’alcool. J’ai été le voir à l’hôpital, il était branché sur des machines mais déjà à moitié mort. Cette mort fut un élément déclencheur pour moi ! Je n’avais pas de travail, pas d’argent, plus d’ami, malade, désespéré, brouillé avec ma famille. Je n’avais pas confiance en moi, car on m’avait dit toute ma vie que j’étais idiot, pas beau

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