La Mobilisation locale en matière de développement social : gouvernance et société civile
142 pages
Français

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La Mobilisation locale en matière de développement social : gouvernance et société civile , livre ebook

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Description

Le développement local est devenu, de nos jours, un des principaux axes de réflexion théorique et de recherche universitaire. C’est une préoccupation majeure pour les décideurs, dans leur appréhension des problématiques de développement et la quête de nouveaux leviers susceptibles de donner une nouvelle impulsion à la dynamique de croissance.

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Informations

Publié par
Date de parution 13 janvier 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782334077958
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-07793-4

© Edilivre, 2016
Dédicace
JE DEDIE CE TRAVAIL A TOUTE MA FAMILLE QUI MA SOUTENU TOUT LE LONG DES MES ETUDES ; ET SURTOUT MA MERE : AICHA
Avis de remerciements
JE TIENS À REMERCIER TOUT LE CORPS PEDAGOGIQUE DE LUFR
– GESTION ET DEVELOPPEMENT LOCAL –
POUR LES EFFORTS DEPLOYES POUR LE SUCCES DE CET UFR
ET UN GRAND REMERCIEMENT AU PROFESSEUR JABAL CHAFII POUR SES EFFORTS AFIN DE REALISER CE TRAVAIL.
« La société civile, avec ses différentes composantes, est probablement l’acteur de développement le plus large et le plus diversifié. Si ce n’est pas à travers sa contribution monétaire, c’est certainement grâce à sa contribution humaine, à son expérience et son histoire. »
James D. Wolfensohn
« Se mobiliser suppose de pouvoir faire confiance à l’organisation, d’avoir suffisamment l’assurance que les retombées pour soi seront positives notamment sur le plan du succès personnel (tel qu’on le conçoit). »
A. Wills
Cette contribution a pour objectif de fournir un aperçu sur la notion de la mobilisation en terme social et son intérêt sur la gouvernance, tantôt comme outil déterminatif, tantôt comme outil de rapprochement entre la gouvernance et la société civile.
Préalablement à cette étude, nous proposons de fournir un bref aperçu sur l’historique de l’approche du développement local au Maroc tout en soulignant la mondialisation des discours sociaux actuels à laquelle le Maroc n’échappe pas à l’instar de plusieurs pays.
Nul ne peut contester que le développement local est devenu de nos jours un des principaux axes de réflexion théorique et de recherche universitaire et une préoccupation majeure pour les décideurs, dans leur appréhension des problématiques de développement et la quête de nouveaux leviers susceptibles de donner une nouvelle impulsion à la dynamique de croissance locale/régionale.
Depuis le début des années 90, une prise de conscience de l’ampleur de la pauvreté et de la marginalisation, a entraîné l’émergence en l’occurrence dans le milieu rural, de nouvelles dynamiques de développement local. Les discours incessants des pouvoirs publics en faveur du développement du travail social et de proximité et, récemment, L’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), annoncée par Sa Majesté, offrent un cadre de nature à mieux orienter et à renforcer davantage ces dynamiques.
Ce travail traitera donc de la contribution de la société civile marocaine dans le processus du développement local que connaît notre pays, mais sous un angle bien particulier, soit celui de la mobilisation des acteurs locaux en matière de développement social tout en se référant à la gouvernance et son impact sur la société civile ainsi que les réalités sociopolitiques et économiques marocaines ; « pas de démocratie au niveau national sans démocratie au niveau local ». En plus du développement local, la mobilisation locale est un travail de sensibilisation aux valeurs de citoyenneté et de démocratie.
Liste des sigles employés
INDH : Initiative Nationale de Développement Humain
AMO : Assurance Maladie Obligatoire
RAMED : Régime d’Assurance Médicale
ONG : Organisations Non Gouvernementales
ODC : Office de Développement et Culture
PNUD : Plan des Nations Unis pour le Développement
ODCO : Office de Développement et de Coopération
PASC : Plan d’Appui à la Société Civile
OMC : Organisation Mondiale de Commerce
L’OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economique
FMI : Fonds Monétaire International
I Introduction
Nul ne peut contester que le concept de la mobilisation continue toujours d’animer les débats et de susciter l’intérêt de tous les chercheurs dans le domaine du comportement organisationnel ainsi que ceux des professionnels des ressources humaines. L’intérêt suscité tant chez les praticiens que chez les universitaires prouve incontestablement l’importance de ce nouveau concept pour les organisations qui cherchent inlassablement de renouveler leur gestion des ressources humaines dans un contexte en profonde mutation.
Depuis quelques décennies, le concept de la « mobilisation » est devenu un refrain dans plusieurs organisations, si dans d’autres il est perçu comme étant un objet de rassemblement, pour d’autres il est considéré comme une nécessité.
Actuellement, la mobilisation du personnel et les comportements comparables suscitent un grand engouement dans la communauté scientifique et professionnelle.
Plusieurs recherches se sont penchées sur le thème de la mobilisation des employés. Cela fait en sorte qu’il existe aujourd’hui une multitude de définitions de ce concept.
Selon Tremblay et Wills (2005), ce concept peut être défini comme étant « une masse critique d’employés qui accomplissent des actions positives, faisant partie ou non de leur contrat de travail, rémunérées ou non, visant à favoriser le maintien et l’amélioration de la santé psychologique de leur milieu de travail et à rendre l’organisation meilleure et plus performante. » 1
C’est une définition prise parmi plusieurs puisque que le concept de la mobilisation n’est pas défini clairement. Mais, L’étude suggère que la mobilisation est un concept d’action et non des intentions.
Elle se traduit par des comportements Potentiellement observables dirigés vers différentes cibles, notamment l’organisation.
L’étude a également identifié les sources de mobilisation suivantes à savoir : la mobilisation de survie, la mobilisation par objectifs, la mobilisation par la mission et les valeurs, la mobilisation par le leadership et la mobilisation par les politiques et pratiques de gestion des ressources humaines.
Cependant, le thème de notre contribution est la mobilisation locale en matière de développement social, ce qui signifie qu’on s’intéressera à la mobilisation des différents acteurs locaux (société civile et institutions locales), les moyens de la mobilisation et les contraintes de cette dernière.
Ceci dit la mobilisation en tant que concept ne restera pas lié au jargon de la gestion des ressources humaines des sociétés, elle peut se projeter sur le niveau local. Si les individus de la société et les institutions locales sont considérés comme des employés dans une entreprise, on peut appliquer les techniques de management sur ces acteurs locaux.
Ceci est souligné par Francis Delperée * , qui associe la gouvernance au mangement, dans son article « la gouvernance en tout sens » 2 : Il faut le reconnaître ;
La gouvernance est à la mode. Sous différentes appellations : la « bonne gouvernance », la « nouvelle gouvernance », la « gouvernance mondiale, d’autres encore… Parler de gouvernement, cela fait ringard. Parler d’administration, cela fait désuet. Tandis que parler de gouvernance, surtout si l’on parle en même temps de management, cela fait moderne. C’est prometteur. C’est porteur d’avenir. C’est annonciateur de développement. Il ne peut pas s’empêcher de souligner au passage le succès de ces deux vocables gouvernance et management.
Tous les deux ont été empruntés à la langue française – l’un, la gouvernance, vient du langage de l’équitation (le manège…) – Tous les deux ont fait le détour, bref, d’ailleurs, par la langue anglaise mais ils n’en sortent pas indemnes. Tous les deux reviennent aujourd’hui dans leur langue d’origine. Ils rentrent au bercail. Ils le font avec force, mais il n’est pas sûr que ce soit toujours avec la clarté et la précision nécessaires, en tout cas pour un juriste.
Or souvent présenté, comme un pays aux milles contraste, le Maroc s’efforce de combiner l’attachement à une identité séculaire aux multiples confluents et une détermination à s’inscrire dans la modernité et à prendre sa pleine place dans le monde contemporain.
Le Maroc est en effet, un pays dont la géographie a été tantôt une source d’intérêt, d’attrait ou de convoitises, tantôt un facteur de difficulté ou d’isolement. Son histoire, lointaine ou récente, ne fut pas un long fleuve tranquille. Elle a été marquée par des périodes diverses d’expansion et de faiblesse ; d’ouverture et de repli.
Certes, le mouvement associatif connaît déjà une place importante dans Notre histoire 3 ; c’est une identité marocaine qui trouve ses origines dans la religion, la tradition et du droit coutumier.
La société marocaine a connu, par le passé, des formes traditionnelles de solidarité sociale, collectives ou familiales, qui ont fonctionné comme des mécanismes pour l’entraide et l’atténuation des tensions sociales (famille, tribu, les habous, l’habitat traditionnel, …).La modernisation de l’état a abouti à la désuétude des institutions de solidarité et a créé une certaine dépendance vis-à-vis l’Etat-providence, sans pour autant que les nouvelles formes institutionnelles de solidarité (protection sociale, système de retraites, …) ne supplantent efficacement la solidarité traditionnelle.
La faiblesse du système institutionnel de protection sociale a nécessité de nouvelles formes de solidarité qui se manifestent actuellement dans les actions de la société civile qui se mobilise pour prendre en charge une partie de cette solidarité.
Cet intérêt, devient plus constituant avec l’avènement du concept du développement local au Maroc.
Le Maroc, en fait, jouit d’une richesse nationale que constituent désormais les associations marocaines, ainsi que la variété de leurs domaines d’action et de la force de propositions qu’elles représentent et qui en font des partenaires incontournables à la réalisation du progrès et de la modernisation.
En fait, l’évolution du pays et de la société, son ouverture sur les valeurs universelles, a engendré de nouveaux répertoires de valeurs qui

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