Le Labyrinthe

Nilles Bernard

Description

Deux nouvelles dont la première ouvre la voie du labyrinthe d'un homme. Les chemins dépendront de son origine, du milieu et de sa volonté. Il sera confronté à l'amour, à l'homosexualité d'un fils et au transfert de savoirs fondamentaux à deux jeunes adolescentes.
La seconde nouvelle est celle de l'espèce humaine. L'influence des croyances et des religions, la domination d'une infime minorité qui pose la question de l'efficacité des démocraties pour atteindre une juste répartition des richesses, quand moins de cent personnes possèdent autant que les cinquante pour cent de la population mondiale la plus pauvre. Ce livre ne laisse pas indifférent en faisant le parallèle entre l'histoire courte d'un individu et celle plus éternelle de l'espèce humaine.

Sujets

• Religion
• Sexualité
• sexualité
• Sexualité
• Political Science
• Homosexualité
• Homosexuality
• Homosexualité

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 07 septembre 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414118618
• Langue: Français

Extrait

Couverture
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ISBN numérique : 978-2-414-11859-5

© Edilivre, 2017
Du même auteur

Du même auteur : Bernard NILLES
* EN PLONGEANT DANS L’UNIVERS DE MA MÉMOIRE
Tome I : D’une éclosion de vie à une autre (roman biographique : terminé en mai 2008. Nouvelle édition : octobre 2009. Éditeur : Bod (Books On Demand)
Tome II : Histoires et pensées d’un homme-Nouvelles (essais). Terminé en mars 2009. Édition : octobre 2009. Éditeur : Bod (Books On Demand)
* UN RISQUE MORTEL pour la France et UN RISQUE MORTEL pour l’humanité . Edités chez Bod en 2012.
* L’ODYSSEE HISTORIQUE DE LA SEXUALITE : édition juillet 2017
* LA SAGA DES SABOTS DE VENUS : édition juillet 2017
Tome I La conquête
Tome II Les fleurs du bien
Note de l’auteur
Ce livre comprend deux nouvelles
NOUVELLE I : Le labyrinthe à construire de l’existence d’un homme
La vie n’est qu’un labyrinthe mystérieux où la conscience fera le lien entre soi et les autres. De nombreux chemins seront possibles en grandissant. L’éducation d’un garçon, son adolescence avec l’attraction pour les filles, jusqu’à la rencontre de l’amour qui sera suivi d’un mariage. Les études seront suivies par le service militaire avant le démarrage de la vraie vie. Des parents seront confrontés à l’homosexualité qui n’est autre qu’une normalité dans l’espèce humaine. La transmission des savoirs fondamentaux se posera avec deux jeunes adolescentes qui interrogeront leur grand-père pour apprendre à combiner le savoir ; le savoir-faire et le savoir être ?
NOUVELLE II : Le labyrinthe pour une conscience de l’humanité
La conscience de l’humanité est plutôt centrée sur la foi et les croyances pour nourrir l’espoir préconisé par les religions, dont les messages invitent à promouvoir des comportements individuels et collectifs à la fois altruistes et humanistes. Pourtant la science montre que la pensée est un calcul et que la foi serait dépendante d’une molécule fabriquée par le corps en influençant l’esprit. Dieu se manifeste partout dans la nature et un monde sans amour irait vers le désastre. L’éternité se compare au cycle de la fleur en se renouvelant sans cesse à travers l’espèce. Les premiers hommes furent des combattants pour leur survie, puis leur esprit guerrier voulu conquérir des espaces plus grands en combattant ses semblables. Aujourd’hui l’humanité doit placer son énergie pour construire le bonheur de tous les hommes sinon ce sera le chaos. Il y a une nécessité d’avoir une gouvernance mondiale à caractère démocratique ; mais tant que les paradis fiscaux existeront en profitant à une personne sur cinquante mille, rien ne sera véritablement possible. Ils sont un cancer pour toutes les économies. Nous risquons de disparaître comme d’autres civilisations dans le passé. Il est montré qu’un génocide sans précédent est en cours par égoïsme, puisque l’équivalent de la population mondiale d’il y a cinquante ans est aujourd’hui affamée dans une quasi indifférence générale. Des guerres systémiques vont enflammer la planète au 21 ème siècle en la conduisant vers des désastres. Chaque être humain doit pouvoir trouver sa place sur terre à partir du moment où il est né. Au cours de l’histoire et aujourd’hui encore les criminels d’états ont agi sur les corps ; quand les patrons des grandes entreprises manipulent les consciences. Il n’y a pas de pilote pour donner un sens à la course folle de l’humanité qui va droit dans le mur en épuisant les richesses de la planète au profit de neuf pour-cent de consommateurs.
L’image du premier de couverture représente Gaïa la déesse primordiale dans la mythologie grecque. Elle est née du chaos pour donner naissance à Ouranos avec lequel elle engendre la vie en Déesse mère. La vie se perpétue par la chance pure ; par un couplage entre la vie et son environnement et par les effets probabilistes issus de régulations indispensables imposées par trop de vie.
L’auteur
Dédicace
À ma femme,
La métamorphose vertigineuse de l’embryon initial en « être » en devenir montre le talent de son architecte initial. En même temps, la naissance va être le coup d’envoi d’une autre évolution plus incertaine, mais fantastique : celle de la conscience et de la pensée d’un homme cheminant lentement et aléatoirement vers le cœur du labyrinthe de son existence de durée finie ; en même temps le parcours de l’humanité se poursuit à l’infini grâce au transfert générationnel.
Nouvelle I Le labyrinthe En construction de l’existence d’un homme
Le labyrinthe mystérieux et magique de l’existence renferme l’essentiel de chaque être depuis l’œuf originel contenant la vie à l’état de chaos, pour faire éclore l’aigle à deux têtes couronnées, dont l’une symbolisera le spirituel avec la connaissance et l’autre le temporel. La conscience fera le lien, tout au long de l’existence, entre soi et le monde, entre le corps, la Terre et l’Univers. (1)
Chaque être cherche à laisser une trace de sa vie avant de disparaître qu’elle soit infime ou magistrale. On vient d’abord du néant, puis d’une intention entre deux êtres qui s’aiment. Un spermatozoïde vainqueur parmi des millions ira traverser un seul ovule qui va ensuite se transformer et se complexifier en un fœtus qui arrivé à maturité va passer de la mère, dans le monde des hommes. Le nouveau-né va grandir, devenir adolescent, puis adulte en essayant d’exister pour retrouver invariablement le néant initial. Ainsi des cycles de vie se succèdent inlassablement depuis l’origine de la vie. Chaque existence va cheminer à l’intérieur d’un labyrinthe en espérant rencontrer en son cœur le graal de l’accomplissement.
Léonard de Vinci percevait ce labyrinthe comme l’association d’une spirale et d’une tresse exprimant l’infini. (2)
Mais pour aller où ? Personne ne le sait, et pourtant en parlant autour de soi, les plus actifs sont débordés et saturés par des objectifs qui ne mènent pour finir, nulle part.
Les uns recherchent le pouvoir, les autres veulent devenir riches et rares sont ceux qui désirent enrichir le monde d’amour, pendant que la grande majorité de l’humanité se bat juste pour vivre, ou ne pas mourir trop vite.
« Il faut penser pour exister et l’action n’est que la forme exécutoire de la pensée (…). Toute action n’a de sens que si elle permet de s’accomplir en irradiant ceux que l’on aime et de façon plus générale pouvoir constituer une trace comme une comète dans le ciel de l’humanité ».
La première journée sur terre
Un enfant se développait dans le ventre de sa mère en toute sécurité, bercé par une musique douce, semblable à une caresse. Les dix milliards de neurones de son cerveau attendaient de pouvoir se connecter par un milliard de milliards de connections pour être en mesure d’emmagasiner toutes sortes d’informations qu’il pourrait ensuite restituer en leur donnant du sens.
Pour l’humanité, la fin de la deuxième guerre mondiale était désormais une tragédie du passé qui permit au cerveau de l’humanité d’emmagasiner de plus en plus de connaissances qui se traduisaient par une évolution technologique fantastique qui ne cessera plus. Avec internet, le monde entier se préparait à s’interconnecter quelques temps avant la fin du vingtième siècle, comme le cerveau de cet enfant. Les progrès scientifiques et technologiques se multiplieraient en quelques décennies, davantage que dans toute l’histoire des hommes.
Cependant personne ne le savait à ce moment-là.
L’instrument était fin prêt pour rencontrer un nouvel univers. Il était un peu plus de cinq heures.
Il faisait encore nuit.
Soudain il fut pris d’un vertige inouï. Il lui sembla entrer dans un espace infini qui l’attirait avec une énergie incontrôlable. Un monde inconnu devenait de plus en plus ressenti par son enveloppe charnelle, quand dans un dernier mouvement et un dernier gémissement, il entendit le bruit de la voix d’une douceur infinie de celle qui l’avait protégé durant de longs mois à l’abri de la tourmente du monde.
Ses parents l’appelèrent Barnard.
Ils désiraient qu’il soit le prolongateur des vertus familiales faites d’altérité, de justice et de liberté. Sa première journée sur terre fut différente de son passé récent où il avait été enfermé dans une coquille inondée d’un liquide protecteur. Cette fois il était dans un autre milieu, soumis aux bruits environnants les plus variés.
Lorsque ses yeux regardaient sans voir, il était ébloui par des luminescences, comme des feux d’étoiles qui venaient le distraire. Il avait l’impression d’être constamment porté et déplacé vers des sites différents, où les bruits, les odeurs, les lumières variaient sans cesse. Souvent des picotements prenaient naissance dans son ventre ; ils signifiaient qu’un nectar blanchâtre l’attendait ; et quand il ne venait pas, il rencontrait les premières angoisses de sa vie.
Il était alors confronté aux affres de la faim, dont il sera épargné, quand tant d’autres continueront à souffrir durant toute leur vie du manque d’assouvissement de ce besoin vital. Il n’avait jamais connu cela auparavant dans le monde ancien d’où il était venu et qui ressemblait à un paradis.
Il avait de grosses fatigues avec toutes ces nouveautés qui l’assaillaient. Il fallait donc qu’il récupère des heures et des heures pour affronter la journée suivante. Plus tard, il eut conscience que sa grosse tête avait été mise à sa disposition pour emmagasiner tout ce qu’il entendrait et qu’il sentirait, afin d’alimenter les actions qu’il devrait entreprendre, pour assurer son rôle d’être humain parmi les hommes.
Quand il commença à voir, une avalanche quotidienne d’informations, comme autant de questions le submergèrent et celles-ci plutôt que de se réduire en grandissant, devinrent sans cesse p