Les 7 Tigres dormants (Livre Premier)
418 pages
Français

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Les 7 Tigres dormants (Livre Premier) , livre ebook

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Description

Il est possible de penser que la boussole du monde est détraquée, et que notre humanité a perdu son Nord. Certainement, un point de jonction sur le cours de la marche des choses dans le temps a été mal franchi.
L’influence prépondérante de la parodie et de l’imposture fait que la religion, la philosophie, la science appliquée et la politique, ne soient plus que des cancers de l’âme et de l’esprit, et donc de la société. La conspiration pour le mal sourd de façon intense et sans même chercher à se dissimuler. L’homme à travers le temps peut bien s’être mué en un monstre effroyable, au lieu d'être cette puce merveilleuse, pour le bonheur et le contentement de Gaïa. À supposer que nous ayons discerné le péril, comment allons-nous faire ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 juillet 2017
Nombre de lectures 1
EAN13 9782334123785
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0120€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-12376-1

© Edilivre, 2017
Dédicace
A Marie-Antoinette de Lorraine.
En vertu de l’alliage des infinis de l’espace et du temps
Dont la conscience peut revisiter l’amont
Retourner en quelque sorte dans le passé du passé
Et y réintégrer l’état originel de déité
Splendide Dame de trèfle
Je suis incliné là devant votre prestance
En l’honneur d’Hatchepsout Neteret Khâou,
Et je vous salue au nom de Maman du ciel
Au souvenir de laquelle je tiens à vous souvenir.
Prologue
Vous êtes personnellement invité à entrer dans une démarche très personnalisée. J’ai eu le sentiment en me visitant moi-même, de me situer dans une galerie, voire dans un labyrinthe, et de la faire visiter par un ami de grande sagesse, lequel s’effraie, s’offusque, s’extasie, s’inquiète ou prend ses notes à lui, sans trop me questionner. Il a compris dès le départ que je suis un peu fou, et que de toute façon, la réalité est magique. L’axiome de la perfection de l’être ou encore celle de la sainteté, pour que s’en amorce délibérément le présent parcours, ne suggère pas l’idée d’un séjour enchanté au pays mirobolant des nuages. C’est au contraire une actualisation de l’excellence, de la citoyenneté universelle, le passage de l’état d’homme à l’état d’humain et de là, à l’état au moins de perfection, pour ne pas dire de sainteté. Et, tant de l’intérieur que de l’extérieur des courants religieux, la sainteté est sans doute l’état dans lequel le récipiendaire aura transcendé le système phénoménal en action à l’intérieur, autour et à l’extérieur de soi. Ce sont les saints et les sages d’une telle nature d’être qui ont conçu et accompli l’essentiel du contenu de notre civilisation. Ce n’est pas une simple façon de dire. Quelque part en ce monde par exemple, une secte religieuse vénère Thomas Alva Edison qu’elle a élevé au rang du Dieu de l’électricité. Parallèlement donc à l’action des saints, même l’action politique devrait ressentir elle aussi le devoir ou la mission de bonifier l’espace vital et d’optimiser le bonheur de l’être. Il me semble bien qu’une telle perspective ait déjà été tentée, d’une manière ou d’une autre. C’est ainsi par exemple que le communisme d’État est une récupération politique ensuite, d’un système initialement conçu pour être une application eschatologique. L’élite à la base du système récupéré par le communisme historique, se proposait d’imbriquer la religion et l’économie-politique en un même vortex.
En tout cas et sans que le communisme et le capitalisme doivent être mis en conflit, il est concevable que la grande paix pourrait s’instaurer d’elle-même quasiment, et que la salutaire prospérité pour tous et pour chacun ne serait plus simplement une question d’objets pour lesquels on se dispute et s’entredévore. Il suffirait pour cela que des conditions duales d’un engagement conjoint ou coordonné du sacerdoce et du pouvoir temporel soient envisagées et effectivement instaurées pour que le sort de l’humanité soit mieux vivable.
Cette imbrication de l’Église et du gouvernement pour que les deux entités puissent jouer le jeu de la vie en concertation est difficile sinon impossible depuis la reforme protestante pour le cas actuel de l’Occident et même déjà depuis les positions conflictuelles des empereurs et des papes de l’antiquité et du moyen-âge. La séparation du roi et du prêtre pour en faire deux récipiendaires distincts des émanations d’en haut pour le même peuple, est une inéquation paralysante à bien d’égards, depuis les premières sociétés constituées jusqu’à maintenant. L’expérience japonaise sur ce terrain et plus proche de nous dans l’histoire, est significative dans le sens d’avoir à se méfier des accointances entre le sacerdoce et le pouvoir, quand les circonstances et les conditions sociétales données, sont insuffisamment évoluées.
En effet, le dogme défini de la religion shinto ainsi que son sacerdoce, s’étaient plus inféodés au pouvoir physique et à l’empereur formel, qu’à l’absolu de la réalité spirituelle y compris (à mon sens) de la dimension subliminale en soi du « Fils du ciel ». Aussi, lorsqu’au Japon les générations nouvelles et montantes avaient pris acte de cette situation-là, le shinto en avait perdu ses lettres de noblesses et de créance auprès quasiment de l’opinion nationale. La conséquence, (tout au moins selon une thèse d’Egon Larsen), en fut qu’une kyrielle de sectes religieuses, et jusqu’aux plus rocambolesques, s’étaient acquis autant de pignons sur rue, d’ailleurs des suites de la libéralisation officielle des nouvelles sensibilités religieuses.
Quand l’œil de la vision totale est fermé comme chez les prêtres du shinto qui avaient adopté des postures de thuriféraires purs et simples pour le compte de l’empereur physique ou comme chez les pères de la reforme protestante qui, (au mieux des cas), s’étaient avérés incapables de transcender la dynamique des formes phénoménales, alors, l’ampleur de l’obscurantisme remplit allégrement les espaces créés par la carence de visions spirituelles et de compréhensions essentielles.
Ce chemin faisant, je ne veux contenter personne ni démontrer quoi que ce soit, la dynamique de la vie étant en elle-même un paradoxe. Il faut (chacun pour sa part déjà), redescendre le cours de la vie jusqu’au creux du théâtre existentiel illimité et, une fois au centre du labyrinthe, en connecter l’inhérente dynamique souterraine. Ensuite, il faut lui être disponible et être prêt.
Là commence la rupture effective avec le vieux monde, et le début de l’exode intrinsèque, avec son cortège de périls sournois. Cette zone du parcours des individus en voie est quasiment le lieu et la circonstance d’une prise d’armes, où la vie attend et recrute uniquement des guerriers inexorables.
L’existence pour chacun devrait pouvoir se transforme en une vie. Pour cela il faut que la relation des hommes et laquelle est prioritairement une relation aux choses, devienne plutôt une relation des hommes et des choses à la réalité. Celant étant et puisque je traite de la grande Âme et de son champ d’expression à plusieurs facettes à travers le globe, et compte tenu que j’appartiens culturellement au creuset christique à partir de l’animisme négro-africain, j’investis toute la mienne individuelle sur le terrain universel et de manière nettement militante, en m’assurant de mon point d’appui, d’équilibre, d’enracinement et d’harmonie. En effet, un point qui nous soit primordial et en vertu duquel tous les points particuliers se justifient n’est d’ailleurs pas un choix, quand bien même il nous resterait encore à le trouver ou à le définir. Il existe bel et bien un centre qui est le socle testamentaire irremplaçable pour la race humaine, substrat duquel personne ne saurait se soustraire sans s’effondrer tant au propre qu’au figuré. D’ici là, la religiosité humaine n’est peut-être encore qu’un substitut maladroit à ce centrage raté depuis le début.
Ne connaissant pas le bien, nous ne pourrions pas connaître le mal non plus, et inversement. Or le mal est plus disponible et habile que le bien, quant à s’approprier l’homme et l’individu. Sa tactique est de ne pas laisser la possibilité à l’homme de connaître le bien. Si bien que l’ignorance, qui est l’élément moteur de l’esprit du mal, est peut-être le véritable péché. Et, pour nous soumettre astucieusement à son élément et à sa nature, sous sa forme entre autres du « Satan » des religions révélées à travers lesquelles il est désormais érigé en une sorte de super star, l’esprit multidimensionnel du mal manipule la religion et la politique avec maestria. Sa ressource, fatale pour nous, consiste à utiliser des groupes d’hommes et des individus évidés, sous des formes de boulets dont il bombarde le germe de l’Âme du monde.
Dans de telles conditions, l’hérésie n’est pas l’envers de la réalité ou de la règle, mais le plus souvent son imposture et sa parodie, ce qui la rend plus grave et dangereuse encore pour les hommes et les femmes composant nos cités mécaniquement remplies de frénétiques populaces. Nos systèmes scolaires par exemple sont en quelque sorte l’imposture de l’éducation, de la formation et de l’instruction de l’homme. Ceci non plus ne m’est pas une simple façon de dire, ou d’aller gratuitement à l’encontre des systèmes académiques. Considérez par exemple que l’ensemble de la biologie scolaire ignore « l’hérédité vibratoire » de l’être vivant, si bien que les biologistes et même les généticiens tiennent l’organisme humain global y compris l’ADN, les glandes et le sang, pour un objet à la fatale merci des humeurs de l’espace et du temps, si encore quelqu’un se soucie de ce que sont l’espace et le temps, lesquels sont simplement réduits en kilomètres usuels et en années utilitaires des calendriers conventionnels.
Nos écoles ésotériques sont l’imposture de la connaissance, et lesquelles pondent des initiés éteints, juste capables de réciter aux autres les sentences et même la publicité de leurs maitres ou gurus. La politique démocratique est l’imposture de la cohésion du peuple, tout sur note terre étant actuellement fondé pour les hommes exclusivement sur des objets et sur des cultes terre à terre, tant des Dieux que des personnalités sociétales.
L’état de notre société tertiaire découle sans doute de ce que la motivation ou le souci principal de la multitude est axé en vertu ou par rapport aux critères et paramètres imposés par l’argent, la sexualité, l’accalmie corporelle plus ou moins longuement ressentie, le prestige, etc., et c’est très bien. Mais tous ces sujets de jouissance ou de contentement pour les hommes sont autant d’effets d’une cause ou alors d’une certaine

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