Les élites augmentées nous sauveront-elles ?
160 pages
Français

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Les élites augmentées nous sauveront-elles ? , livre ebook

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Description

L’ouvrage est un creuset de réflexions et de propositions où convergent gouvernance des entreprises, gouvernement national et politique sociétale, dans un dispositif gagnant pour tous. L’heure est propice pour tirer le pays de l’ornière en fédérant les énergies, en tonnes, en kilos ou même en grammes, car chacun sera utile dans l’organisation centrée autour d’un sens et d’un élan partagés. Assez parlé de révolution digitale et de gouvernance 2.0, il s’agit de passer à l’acte. A l’heure où les futurs présidentiables s’alignent, doivent s’aligner aussi les programmes et les priorités autour de la dignité humaine, entre autres. Les élites nous sauveront-elles ? Affirmation ou interrogation ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 octobre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332990341
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-99032-7

© Edilivre, 2015
Préface :
Alors que la France dispose de nombreux grands présidents ( Présidents de la République, mais aussi Présidents-Directeurs-Généraux de grands groupes et d’entreprises ), … alors que la France dispose de nombreuses élites reconnues, de brillants cerveaux qui se sont dédiés à la recherche, à l’industrie, à la finance, à l’économie, à l’écologie, à la santé, au politique, au sociétal, au syndicalisme, au culturel, à l’éducation, au religieux, à la philosophie, à l’art, … alors que la France dispose de travailleurs, de salariés, de bénévoles, de citoyens au dévouement incontestable, … la situation de la France devient pourtant déclinante relativement à l’image qu’elle avait, récemment encore, dans les classements internationaux. Nonobstant, ses atouts et ses espoirs demeurent largement. D’importantes énergies peuvent être débridées. Mais il faut surtout que se libère du piège d’égocentrisme la « french elite » de renommée mondiale qui pourra alors nous sauver tous.
Sans angélisme ni pessimisme, sans complaisance non plus, l’analyse montre que notre pays saura, … saurait, redresser la barre avec courage et intelligence à condition de le vouloir coûte que coûte, avec audace, honnêteté mais aussi humilité, en rectifiant les endroits où le bât blesse manifestement. La France doit être fière de ce qu’elle fait, même quand le chemin de crête est difficile et très étroit. Il faut parfois passer à autre chose, sans tabous, et sans le vivre comme une disqualification pour les artisans du rayonnement de la France d’antan dans le monde. Une élite reste une élite, et encore plus quand elle sait se remettre en question en écoutant les autres. Les présidents et les élites sauveront la Nation. Mais il y a urgence à ce qu’ils forment « un corps, un cœur et une tête » en trilogie cohérente, jamais contestée par les citoyens, impatients de son avènement depuis longtemps. En revanche est contesté le temps des palabres et des invectives inutiles et énergivores. Toutes les énergies, en tonnes, en kilos ou même en petits grammes, doivent être réquisitionnées pour la seule et noble cause d’aujourd’hui : sortir de l’ornière. Le livre pointe particulièrement, en facteur majeur, la Gouvernance des Entreprises et le Gouvernement de la Nation qui ont beaucoup de volets en commun et complémentaires, et pointe aussi la grande énergie latente libérable des individus mis en capacité de s’auto-organiser autour d’un sens et de valeurs sociétales. Un modèle inédit de structure de gouvernance est proposé dans l’ouvrage pour y réussir.
Précautions liminaires
Des précautions doivent être prises quant à la lecture de ce livre. C’est volontairement que je suis amené à utiliser souvent la métaphore, ou encore plus fréquemment, à recourir à la caricature parfois outrancière. Je le fais à des fins de pédagogie et non pas de provocation. Je suis, par nature, trop respectueux des personnes de tous bords, de leur travail, de leurs idées, de leur vie personnelle ou professionnelle pour me permettre de critiquer. J’utilise certes la critique caricaturale, mais toujours dans un esprit très positif pour faire progresser les choses, ou, à tout le moins, pour tenter de les faire progresser un peu. Mais, surtout, je cherche obstinément à les faire comprendre en martelant, en insistant, en forçant le trait. Que j’en sois pardonné par avance, je sais que certains jugeront que c’est parfois trop.
Ainsi, j’aurai une critique « positive » des élites brillantes et stratosphériques. J’aurai une critique « positive » des femmes et des hommes politiques courageux et chahutés. Tout comme j’aurai une critique « positive » de la France qui se lève tôt mais qui se couche fatiguée, fauchée, et maintenant désespérée. Je ne sombre pas pour autant dans le pessimisme le plus noir, ni dans l’optimisme le plus angélique. Je pense que la France, ses citoyens, ses entreprises et ses gouvernements successifs (ceux passés, actuel et futurs) ont bien des atouts encore, et des pistes à explorer. La France redressera le tir assez vite.
Au cours du temps, malgré la période actuelle qui pourrait faire croire le contraire, les entreprises françaises ont fait d’énormes progrès en termes de gestion économique et financière, en activant principalement le levier de la productivité. Elles en ont quasiment épuisé toutes les ressources et les marges maintenant. Elles doivent trouver d’autres leviers et apprendre à les activer. L’apport soudain et accéléré de technologies nouvelles peut changer la donne mais ce n’est qu’un des leviers possibles parmi d’autres. Il ne faut toutefois pas perdre de vue que, derrière le « Train Techno 2.0 » qui entre en gare, se cachent d’autres trains qui ne demandent qu’à partir et délivrer leur puissance potentielle.
En similarité parallèle, la Nation française a fait d’énormes progrès en termes de gestion économique et financière, en activant principalement le levier du contrôle de son déficit et de sa dette. Toutefois, ce levier est crucialement corrélé à la croissance devenue trop faible et très difficile à relancer, on le sait, on le voit. A l’instar de la gouvernance des entreprises, la gouvernance de la Nation, le « Gouvernement », doit activer d’autres leviers avec une vision novatrice qui appelle courage et audace. Comme les entreprises, la Nation bénéficie du « Train Techno 2.0 » qui entre en gare, mais elle en dispose d’autres, inactivés.
Dans ce parallèle Entreprises//Nation , volontairement je ne rentrerai pas dans des théories de très hautes expertises , volontairement je ne rentrerai pas dans des duels de chiffres . Outre que je n’en ai ni capacité ni légitimité, ils sont difficiles à appréhender pour les non-initiés et surtout très instables en termes de communication alors que chacun cherche une compréhension simple et honnête, le secret primaire d’une réelle adhésion de tous.
Première partie Faire évoluer la gouvernance d’entreprise


Sans aller chercher en Darwin des explications fumeuses sur l’évolution de la maturité du fonctionnement de l’entreprise (qui proviendrait d’un marquage favorable de nos gènes depuis que les générations successives de travailleurs se transmettent un savoir-faire de plus en plus sophistiqué et efficace) il convient simplement de reconnaître que l’être humain devient de plus en plus doué pour produire des biens, des services, des valeurs. Il faut bien reconnaître aussi que ces générations ont subi un matraquage ininterrompu depuis des décennies sur des thématiques constantes qui deviennent finalement usées maintenant : produire pas cher, produire vite, produire de la qualité, satisfaire le client, trouver de nouveaux clients, bref rien de neuf sous le soleil. Pour autant, l’on peut constater que ce sont ces mêmes thématiques usées qui sont resservies sous différentes formes et sous des verbatim différents (et plus on y met d’anglicisme, meilleur c’est), sous des visuels différents (et plus on y met de slideware, meilleur c’est), sous des incantations différentes (et plus on y met de Comm, meilleur c’est). Tout cela pour masquer un manque d’innovations flagrant. Il faut vite savoir faire appel à tout le monde (toutes les personnes sans exception) pour imaginer un monde et un mode productifs meilleurs et savoir s’organiser en conséquence en faisant confiance à chacun personnellement et à tous collectivement. Mais pour cela il faut oser changer en profondeur (et même si ce n’est pas Darwin, notre génétique est là pour aider à changer en profondeur, et tout cela sans casser les acquis et les réussites du passé).
Chapitre 1 Où en sommes-nous ?
Les entreprises souffrent de leur gouvernance, la Nation aussi
Avec l’arrivée de mots, de concepts barbares ou déstabilisants : « Technologies Nouvelles », « Dématérialisation », « Digitalisation », « Cloud », « Big Data » ou encore « DeuxPointZéro », dire que le management des grandes entreprises va évoluer en profondeur n’est pas une prédiction, c’est une certitude. Mais cette certitude ne vient pas que de ces mots, barbares pour certains, révolutionnaires pour d’autres – mots ou maux dont on finit d’ailleurs par tous devenir familiers, sans même que leurs contenus respectifs soient d’une compréhension identique pour tout le monde –, car l’évolution en profondeur va aussi provenir d’un mode de management d’hier et d’aujourd’hui qui s’est essoufflé et qui semble trouver ses limites d’efficacité, un cycle qui s’achève lentement mais sûrement. Il ne s’agit pas de faire un triste constat en jetant l’opprobre sur les « managers », car c’est bien du « management » dont il s’agit, c’est-à-dire sur la façon dont les choses fonctionnent plus ou moins bien, plus ou moins mal, entre managers et managés, et les deux sont bel et bien concernés au titre de ce qui est appelé « le management ».
Alors que le mot management a des origines françaises…
D’abord revenons sur ce terme devenu angliciste en boomerang. Il est connu que le mot « manager » est d’origine française provenant de « ménager » : avoir soin du ménage. Puis le terme s’est émigré quelques temps en belles terres anglo-saxonnes pour prendre le sens Shakespearien de « manager/management/to manage » : être le chef qui dicte et ordonne ce qu’il y a à faire pour que les choses soient propres, autrement dit : une bonne gestion des choses. Finalement, le terme, ainsi modifié dans son acception, est revenu en France, comme un immigré plus ou moins bien accueilli, au point que notre belle académie française s’est attachée à lui remettre une allure un peu plus française dans le dictionnaire, avec l’adjonction d’un subtil « u » : manageur

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