Mes maux de France
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Mes maux de France , livre ebook

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Description

Le quotidien du Français lambda à travers l’actualité de son pays, et la perte de ses repères dans une France qui lui échappe, dans laquelle il se sent abandonné par ses instances dirigeantes. Constats, informations, interrogations, promesses, mensonges... Une France devenue incompréhensible pour une majorité de citoyens qui désespère d’être entendue et comprise.

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Publié par
Date de parution 26 mars 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332696205
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-69618-2

© Edilivre, 2014
Mes maux de France


Les sujets abordés peuvent se lire dans n’importe quel ordre, uniquement liés qu’ils sont par la difficile conjoncture actuelle que subissent les citoyens de ce pays.
Citations


La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement (…)
(Art. XI de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen)
Le quotidien du Français lambda à travers l’actualité de son pays, et la perte de ses repères dans une France qui lui échappe, dans laquelle il se sent abandonné par ses instances dirigeantes. Constats, informations, interrogations, promesses, mensonges, une France devenue incompréhensible pour une majorité de citoyens qui désespère d’être entendue et comprise.
Préambule

Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures
(Article 28 de la Constitution du 24 juin 1793)
Préambule
Liberté, Egalité, Fraternité…
Combien de nos ancêtres se sont battus pour défendre cette magnifique devise, fierté d’une lointaine France ? Mais combien se gargarisent encore de ces mots sans plus de signification ? Fraternité et solidarité seraient-ils, aujourd’hui, devenus des antonymes dans notre langue x fois remaniée, souvent pour son malheur ?
Droits de l’Homme, Droits du Citoyen, Droits de la Famille, Droits de l’Enfant… Encore des mots qui expriment si peu, sinon plus rien. La France est devenue une vaste librairie de luxe dont les droits s’étalent en vitrine à un coût prohibitif.
Notre gouvernement est-il représentatif des français d’aujourd’hui ? Que sait-il de cette France disparate, éloignée du vécu de ses élus ?
Xénophobie, racisme, homophobie, corruption, fraude, abus de pouvoir, prétention, cette France révèle de copieuses flétrissures sous des apparences de respectabilité.
Le peuple français se perd, comme je suis entrain de perdre toutes mes illusions sur le pays de mes ancêtres mais, plutôt que le fuir pour ses travers, je me bats dans un dérisoire sursaut de patriotisme, essentiellement pour mes aïeux qui ont donné leur vie en pensant offrir un monde meilleur à leurs descendants.
Seulement, à l’approche des municipales, des européennes, il me faut d’abord comprendre le fonctionnement de nos élus, de nos institutions, et voter en toute connaissance de cause. Hors de question de m’abstenir pour regretter ensuite cette unique occasion d’être entendue. En Française qui se respecte, je veux pouvoir conserver mon droit de « râler » si je me sens flouée !
Je redoute désormais toutes ces élections qui nous assomment des mêmes sempiternelles promesses sans suite, alors que s’encadrent dans nos écrans les mêmes têtes que lors des élections antérieures, voire les fils et les filles des anciens candidats, des anciens élus… De notre monarchie républicaine, ou république monarchique.
Cette habitude de nos politiques de se positionner en « coulant » leurs adversaires prouve que l’intérêt de la France et des Français n’est pas leur objectif premier et que leur programme n’est qu’un appât, un leurre.
Qui, lors de ces débats politiques, n’a jamais changé de chaîne pour faire cesser un brouhaha de voix où aucun candidat n’est audible, ni compréhensible, animateur compris… Souvent oublieux de l’obligation de réserve, de neutralité ? Comment ne pas comprendre le taux d’abstention par ce lamentable reflet de nos politiques axés sur eux-mêmes, de moins en moins crédibles ?
France à multiples visages, France des banlieues, France d’en haut, France d’en bas, Beurs, Blacks, Immigrés, Fils d’immigrés, Sdf, Chômeurs, Précaires, sans oublier les Sans-Papiers (une appellation indubitablement en contradiction avec la réalité dont souffrent les citoyens de nationalité française), tous bafoués dans la reconnaissance de leurs droits, quel espoir leur reste-t-il ? Quel pays étranger accorderait le droit d’asile à une famille française persécutée en toute impunité dans son propre pays ? Aucun, je vous l’accorde, par cette image renvoyée par une France hypocrite qui ose s’exhiber telle qu’elle n’est pas, ou plus.
Comment parvenir à abattre ce mur qui sépare le citoyen lambda de ses élus, de ses administrations sourdes à toute vérité, toute équité ?
Les abus que notre système français peut faire supporter à son peuple devraient donner matière à penser à nos « candidats aux élections », quels qu’ils soient, avant de songer à n’écouter qu’eux-mêmes, et si peu le peuple.
Concrètement, comment sont appliqués ces droits « inaliénables » de 1789 à 1946 dans le quotidien des Français d’aujourd’hui ?
* * *
Tandis que se profilaient les élections présidentielles 2012 dans un triste contexte économique et politique, alors que sont, sempiternellement, brandis ces Droits de l’Homme et du Citoyen pour justifier de la moindre action de nos politiques ou de nos associations françaises, soi-disant pour aboutir à une France « exemplaire », je me suis interrogée sur cette déclaration que je ne reconnaissais plus dans notre quotidien.
Parle-t-on de cette même déclaration apprise et décortiquée longuement en ces lointaines années de lycée ? Plusieurs heures de cours pour, aujourd’hui, douter de ce que, lycéenne, j’avais cru comprendre à l’époque.
Etonnamment, je me rappelle parfaitement ce lycée d’Aix en Provence, ce professeur qui s’efforçait de captiver ses quarante élèves de seconde par cette tranche d’Histoire qui devait changer, par l’instauration d’une république, la vie des Français après leur Révolution.
Certes, je me souviens également que cette énumération d’articles avait quelque peu ennuyé la lycéenne que j’étais, mais je reste convaincue avoir compris l’importance de ce que cela représentait dans la vie de ces Français.
Seulement, aujourd’hui, je doute de mon interprétation d’alors. Oubliée parmi les oubliés de ce pouvoir, j’en arrive même à douter de ce que j’avais cru comprendre, aussi, pour effacer le doute de mon esprit, j’ai décidé de relire cette déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ainsi que les Constitutions adoptées, remaniées, entre 1789 et 1958.
* * *
Cette Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, proclamée par les « représentants du peuple français » ne laisse apparaître la nationalité du citoyen dans aucun de ses articles, d’où l’universalité de ce document qui éclaire sur ce constat actuel : la France s’affiche davantage en « Patrie des Droits de l’Homme » qu’en « Patrie des Droits du Citoyen ». L’Homme a peu à peu évincé le Citoyen qui se sent délaissé.
« Citoyen » (Larousse) : Personne jouissant, dans l’État dont il relève, des droits civils et politiques, et notamment du droit de vote (par opposition aux étrangers) .
Droits civils ? Ces droits garantis à tous ? Chaque jour nous apporte une preuve de différence de traitement d’un citoyen à l’autre.
Droits politiques ? Une caste de privilégiés s’est désormais appropriée ces droits liés au capital, au pouvoir, au nom…
Droit de vote ? Le seul droit laissé au citoyen qui, lassé de voter cette caste de privilégiés, renonce malheureusement à se faire entendre par ce seul droit qui lui reste.
* * *
J’ai lu et relu cette Déclaration des Droits de l’Homme, m’imprégnant des mots, des idées, des désirs de ces députés d’une époque révolue qui rêvaient d’une France où Liberté, Egalité et Fraternité se révèleraient enfin, s’appliqueraient en toute équité… Et chaque article, chaque ligne, m’a fait regretter de n’avoir vécu la Révolution et cette Déclaration qui m’auraient permis de rêver d’une autre France… Plutôt que la découvrir telle qu’elle n’est pas devenue.
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune » .
Cet article se révèle être un merveilleux sujet de dissertation, une belle occasion pour nos philosophes de soliloquer, mais combien de Français restent convaincus du bien-fondé de cette affirmation ?
Donnons-leur à choisir entre cet article premier et cette morale de Jean de la Fontaine, né un siècle auparavant (1621-1695) : « Selon que vous soyez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » .
Les hommes ne naissent pas et ne demeurent pas libres et égaux en droits et l’Histoire ne nous fournit aucun exemple en ce sens sinon, à la rigueur, sous le Premier Empire, pour ces hommes promus généraux par Napoléon, sur leur seul mérite : « Partout où j’ai trouvé le talent et le courage, je l’ai élevé et mis à sa place car mon principe était de tenir la carrière ouverte aux talents ».
Et que de talents dans sa propre famille ! Joseph, roi de Naples (1806-1808) et roi d’Espagne (1808-1813) ; Louis, roi de Hollande (1806-1810) ; Jérôme, roi de Westphalie (1807).
Et Napoléon III, empereur des Français (1851-1870) ? Talent ou bien transmission par le sang puisque fils de Louis, frère de Napoléon, et de Hortense de Beauharnais, fille de Joséphine première femme de Napoléon ?
Nos politiques d’aujourd’hui ont su néanmoins respecter cette tradition dans la transmission des responsabilités gouvernementales.
Hormis cette très courte parenthèse historique depuis la proclamation de la Déclaration des Droits de l’Homme, l’équité n’est pas de mise, sinon, s’il en allait autrement, ces termes n’existeraient plus depuis 1789 : discrimination, ségrégation, oligarchie, népotisme, privilèges… Etc.
Il n’existe qu’un seul Article dans cette Déclaration qui permette que j’exprime mes maux de cette France du XXI ème siècle, l’Ar

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