Mon adversaire C'est La FINANCE

André Ledroit

Description

À partir d'un discours euphorisant clamé sous le ciel du Bourget auquel les gnous français n'étaient plus habitués, la déception se généralisa lentement au fil du temps dans une réalité décevante et négative.
Puis la vérité apparut dans toute son ampleur et sa profonde tristesse.
Le tribun du Bourget n'était qu'une illusion !
Il faudra à nouveau attendre cinq années pour espérer des temps meilleurs, si cela était encore possible.
Ce sera le destin des gnous de ces belles années perdues.

Sujets

• Political Science

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 29 juillet 2016
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782334161701
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : [phone] – Fax : [phone]
Mail : [e-mail]
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-16168-8

© Edilivre, 2016
Du même auteur
Du même auteur :

Le 5 ème jour , Édition Persée
Légitime Défiance , Edilivre
Le Taureau Ecorché
Le Crépuscule des Intouchables , Edilivre
Mensonges aux Poings , Edilivre
La Vieille dame au Landeau , Edilivre
Mon Adversaire
 
 
J’ai déjà entendu cette Romance !
Elle ne m’est pas inconnue.
Quelque part en France… un jour !…
Un Tribun s’adresse à la Foule !
L’air Bonasse…… inspirant Confiance !
Absorbant un discours venu d’un monde extérieur, les Gnous de France, toujours naïfs, écoutaient religieusement les saintes paroles d’un homme à la veille du départ de la grande transhumance électorale.
Plusieurs catégories de Gnous étaient dans l’auditoire et parmi eux, des attentifs, des distraits, des faibles et les plus démunis.
Ils recevaient cette manne comme un don du ciel !
Il y avait aussi, les Précaires, les nouveaux Pauvres, les Anciens aussi, les Sans-Emploi, les Sans-Logement, les Sans-Ressource, les Sans-Papiers, les Victimes des Guerres chez les Autres, les Migrants venus d’horizons divers.
Tous étaient à la recherche de Justice et d’Equité, avides des Herbes folles des prairies verdoyantes de cette Nouvelle République Française, se disant Fraternelle et Citoyenne !
Sans oublier le Gnou Local, le Ciblé le Convoité, le Taxé, l’Imposé le Pressuré, le Choyé, le Dorloté, l’Envoûte, l’Hypnotisé, le Désavoué, la Violée, la Tabassée, l’Injusticié, l’Ignoré et le Lambda toujours présent.
Le Gnou présent assoiffé de promesses fantasmagoriques, ayant pourtant été désabusé par les précédents prêcheurs, mais toujours tenté d’y croire !
Tout ce monde buvant les paroles de ce nouveau Tribun qui s’époumone, transpirant au soleil du Bourget, se prétendant un Apôtre du Socialisme, Défenseur de la Nation de la Veuve de l’Orphelin et du Pauvre, version Apostolique revue et corrigée du 21 eme  siècle.
« Je vais tout changer !… même la Finance… mon Adversaire »
Mais attention… je ne vous promets rien !… ou plutôt, je le promets mais je ne pourrais peut-être pas le faire !…
Ce sera selon……………
Voyons voir……… Voyons voir !
Réfléchissons un peu… !
Comment Faire ?… sans les Fâcher !…
Bible Socialiste en main puisqu’il en était l’auteur, le saint Homme continue à haranguer les Gnous toutes catégories confondues……………
Tapie dans l’ombre du Tribun, Madame Fluorescente, accompagnée des Bouffons Voltairiens, attendent en mesurant le degré d’absorption du message initiatique distillé en homéopathie par cet homme arrivé du hasard !
SOUDAIN !
La foule, avide de renouveau s’enflamme !
La grande Majorité du Troupeau de Gnous suit le nouveau Prophète et s’engage sur le chemin de l’Espérance.
Ce sera le début du règne du Saint Homme et de sa Cohorte de Besogneux qui orchestreront la Phase Finale de :
La FIN de la Sidérurgie Française
La FIN de l’Agriculture Française
La FIN de l’Espoir Français.
Le Commencement de la FIN !
 
 
En ces temps, à la suite de circonstances diverses, et incompréhensibles aujourd’hui, je m’étais introduit dans ce troupeau de Gnous, pensant que la bonhomie de cet homme improvisé et providentiel pouvait cacher une grande force de caractère qui surprendrait le grand troupeau qui avait décidé cette transhumance nécessaire pour laisser enfin à nos enfants une France saine et florissante.
Je me sentais également concerné par le fait que, non seulement l’ensemble du troupeau aspirait à une humanité plus tolérante sans conflit extérieur, respectueux de la nature et de l’environnement, mais aussi que je pouvais espérer une utilisation des énergies nouvelles dans le respect qui leurs est du.
J’ai pensé, comme beaucoup, que le nouveau Berger, futur gardien de ce troupeau, malgré son aspect mou et peu engageant, serait dynamisé par les circonstances favorables et tout à fait exceptionnelles qui lui avaient permis de sortir d’une ombre épaisse et imprévisible dans le déroulement normal des événements.
Le miracle venait de se produire à la surprise générale de tous les principaux acteurs de ce premier acte.
Ce qui aurait dû incité l’héritier de cette miraculeuse opportunité, à prendre en charge la mission qu’il avait sollicitée, éberlué de l’événement, comme une forme de sacerdoce entrant en politique comme on entre en religion.
L’homme était un Prédicateur béotien, sans expérience professionnelle ni même du pouvoir, à part de simples fonctions étatiques dues à un diplôme et une appartenance à une institution désuète et totalement dépassée, mais très solidaire et fraternelle.
Porté surtout sur la bonne chaire et le devenir de son appendice frétillant de reproduction, il ne pouvait savoir de quoi il retournerait exactement, mais sans se démonter, il promit allégrement avec un cynisme débordant, de plonger dans de futures et révolutionnaires transformations radicales de l’ensemble de nos institutions et de notre économie…
Comme nous avions été abusés par trois fois, par des personnages similaires impliqués dans d’autres doctrines dans leur fond et dans leur forme, les Gnous portèrent d’abord un regard méfiant sur le nouveau programme et les promesses fortes qui correspondaient à leurs attentes.
En effet, l’une des précédentes expériences vécues par les Gnous s’était traduite par 14 années de droite lascive et agricole envoûtées par les charmes Japonais d’une Madame Buterflay, le Sumo et la Tète de Veaux Vinaigrette.
Ce présent Quidam étant aussi intéressé que Madame par la demeure Princière et le faste des personnels sans oublier certaines rénovations immobilières souvent contestables, mais venant conforter son patrimoine personnel et familial.
Quant au précédant Socialiste, durant 14 années, ayant dilapidé la quasi totalité de l’économie Française parmi les personnages de sa Cour à l’affût des largesses de l’Etat, cette dispendieuse générosité lui ayant permis de faire perdurer artificiellement son nom dans l’Histoire.
Sous son règne, la quasi-totalité de l’épargne Française fut réduite en peu de temps en une peau de chagrin alors qu’elle venait d’être reconstituée et équilibrée par son prédécesseur Gaulliste beaucoup plus sérieux sage et pondéré et particulièrement soucieux de son devoir, de sa mission et de sa moralité.
Cet Homme sage qui fut forcé malgré lui d’abandonner tristement la fonction suprême après avoir laissé les finances les plus saines que la France ait jamais connues.
Entre les deux, un Monsieur 100.000 Volts, remuant avec agitation beaucoup de vents inconsistants dans tous les azimuts d’une vie très agitée.
Il sera très vite oublié du peuple, faisant aujourd’hui, dans une pseudo-campagne un très humble acte de contrition dont l’absolution reste plus que problématique.
Ayant négligé la Déontologie Etatique et le respect de Sa Personne Garante des Grands Principes au Sommet de l’Etat, cet homme, rattrapé par de très nombreuses affaires, traîne éternellement dans son sillage, non seulement la cohorte des cloportes et des bouffons de son entourage complices et fidèles dans le méandre des affaires, mais aussi les séquelles de ses actes indélicats.
Il fut un disciple de la finance, complice de leur absurde politique, sachant qu’au bout du compte, le résultat serait négatif.
Son successeur improvisé, tout en clamant le contraire, adoptera la même politique sous le couvert et le mirage d’un apostolat de la pauvreté, de la misère, de l’indigence, du travail, du chômage, de la commisération, de la nation, de l’unité nationale, du rassemblement, de l’amour des jeunes et autres slogans divers dans une débauche de fleurs de bougies et de larmes, qui pourront provoquer l’émoi d’une partie de la nation réceptive mais inconsciente de cette manipulation de masse.
Ce système d’enfumage parfaitement connu qui a semblé lui profiter très partiellement et surtout temporairement à redorer légèrement un blason éteint par une incompétence notoire non seulement de sa personne mais des nouveaux bouffons dont il s’entoure et continue à vouloir s’entourer.
En résumé :
28 ans d’une Droite et d’une Gauche insipides, sans saveur et à contre-courant.
5 années d’opérations gesticulatoires et de promesses inopérantes.
…………… soit 31 années qui ont mis la France dans la situation précaire dans laquelle elle se trouve aujourd’hui laissant le pauvre Gnou tenter de se raccrocher à un radeau qui coule dans le courant d’une rivière très tourmentée.
Le dernier Promoteur de ce désastre, c’est le nouveau Berger.
Un hasard probabiliste ayant joué son rôle !
Un Agneau Doux Rond et Bonasse !
Un Ange de miséricorde et de bonté venu du ciel de SOLFERINO, au lieu et place du Vilain Petit Canard au sommet du F.M.I., qui s’est livré libido au vent, à un débordement inexplicable au Sofitel de New York !…………
Quel Horreur !… ma Chère !
Quelle Erreur !
Bref !… Une conjoncture exceptionnelle qui surprendra subitement notre nouvel Ange de Miséricorde !
Il profitera de cette circonstance d’exception.
Il adoptera le vocabulaire adapté à ces circonstances
Un mou et tendre MOI PRESIDENT !
L’Espérance du pauvre.
L’Abbé Pierre des édentés
Le Chef de Guerre qui n’en a fait...