Qui dit vrai
174 pages
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Qui dit vrai , livre ebook

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Description

L’auteur part du constat que les opinions contradictoires sur la mort et l’origine de la vie ont amené chaque être humain à la confusion. En effet, selon nos croyances, le sens que chacun donne à sa vie peut être très différent. Et cette confusion, que les religions, la philosophie et la science, de par leurs différences de points de vue, ne font qu’entretenir, entraîne un sentiment d’impuissance et d’incertitude où la peur domine. Parmi toutes ces voix qui se font entendre, qui dit vrai ?


L’auteur démontre alors, à travers les paradoxes de l’existence humaine, que le chaos mental est généré par l’inconscient. Les émotions sont ses manifestations et il s’oppose à l’intelligence tout en donnant une fausse impression de liberté. Toutes les horreurs du monde résultent de cet inconscient qui induit systématiquement l’homme en erreur.


Mais alors, comment discerner la vérité des illusions générées par notre inconscient ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 novembre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334227414
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-22739-1

© Edilivre, 2017
Préface
Lorsqu’on découvrit, au XVII e siècle, les premiers fossiles, les scientifiques conclurent que le monde était plus vieux qu’on ne l’avait imaginé. La théorie de l’évolution fit alors son chemin, stipulant que l’homme n’a pas été créé en un seul jour. Certains croyants avouent même aujourd’hui qu’il n’existe pas de trace du Jardin d’Éden et qu’il n’a jamais existé. Les croyants d’hier se laïcisent et se rapprochent de l’idée de progrès. Paradoxalement, certains croient qu’ils quitteront un jour la Terre pour aller au Ciel et d’autres sont d’avis que le Créateur rétablira le Paradis sur la Terre.
D’où vient cette dichotomie ?
Des idées contradictoires sur l’âme ou l’origine de l’homme ont amené les gens à la confusion. Certains sont convaincus que nous avons une âme immortelle, quelque chose de séparé du corps qui survit à la mort. D’autres croient que la Terre n’est, pour l’homme qu’un lieu d’épreuves avant que celui-ci ne monte au Ciel, ou qu’un simple produit de l’évolution.
Qu’en est-il de la mort ? Pour le manichéisme, la nature humaine est « anormale, insupportable et radicalement mauvaise ».
Le seul moyen pour l’âme de se libérer de cette « angoisse » est de s’échapper du corps et de quitter la Terre pour un monde spirituel. Pour un être dont la mort est une certitude, et qui a conscience que sa fin est inéluctable et imprévisible, la pensée de la mort est en effet d’abord une pensée de la vie.
La mort, n’étant pas une expérience, demeure une idée, un objet de spéculations qui nourrit l’imagination. Aucun vivant ne peut avoir de certitude à son propos. C’est pourquoi la réflexion sur la mort est fondamentalement liée à celle de l’existence. Selon que l’on croit à un anéantissement par la mort ou, au contraire, la mort comme point d’accès vers l’au-delà, le sens donné à son existence peut être très différent.
Quoi qu’on fasse, où qu’on soit, on meurt.
Ce savoir nous donne en partage un sentiment d’impuissance fondamentale (fatalité de la mort, ou « fond fraternel de la mort » selon l’expression de Malraux).
Les religions et la philosophie ont imaginé plusieurs significations, parmi lesquelles :
1. Le néant, fin définitive de l’existence ;
2. Le néant, suivi d’une renaissance sous une autre forme Terrestre, ou sous la même forme ;
3. L’accès à l’immortalité, dans un autre monde.
Dans une fable ou mythe de Gilgamesh dont le héros est l’homme le plus fort et le plus capable du monde, celui-ci avait appris que, lorsque les dieux créèrent, ils avaient fait de la mort la destinée inévitable de l’homme, et l’homme doit apprendre à vivre avec elle.
Les adeptes du progrès ne partagent pas ce fatalisme. Pour les hommes de science, la mort n’est pas une destinée inévitable, mais simplement un problème technique. Si l’être humain meurt, ce n’est pas que les dieux l’aient décrété, mais en raison de divers échecs techniques : crise cardiaque, cancer, infection. Et chaque problème technique a une solution technique. Certes, pour l’heure, nous ne pouvons résoudre tous les problèmes techniques, mais nous y travaillons. Nos meilleurs esprits ne perdent pas leur vie à essayer de donner un sens à la mort. Ils s’occupent plutôt à étudier les systèmes physiologiques, hormonaux et génétiques responsables de la maladie et du vieillissement.
Récemment encore, on n’aurait jamais entendu des hommes de science, ou quiconque, tenir un langage aussi péremptoire.
« Vaincre la mort ? Nous essayons simplement de soigner le cancer, la tuberculose et la maladie d’Alzheimer », protestaient-ils.
Les gens évitaient la question de la mort parce que l’objectif semblait trop insaisissable. Pourquoi susciter des espérances déraisonnables ? Mais nous en sommes à un stade où nous pouvons parler sans détours. Le grand projet de la révolution scientifique est d’apporter à l’humanité la vie éternelle.
Même si tuer la mort paraît être un objectif lointain, nous avons déjà réalisé des choses qui étaient inconcevables voici quelques siècles, disait Yuval Harari. Encore au XIX e siècle, les meilleurs médecins ne savaient pas empêcher l’infection ni arrêter la putréfaction des tissus. L’espérance de vie moyenne a bondi de 25-40 ans à 67 environ dans le monde, et autour de 80 dans le monde développé. Combien de temps prendra le projet Gilgamesh, la quête de l’immortalité ? Quelques chercheurs suggèrent même qu’en 2050 certains hommes deviendront a-mortels (non pas immortels, parce qu’ils pourraient toujours mourir d’une maladie ou d’une blessure, mais a-mortels : en l’absence de traumatisme fatal, leur vie pourrait être prolongée à l’infini).
Malgré toutes ces prouesses, l’incertitude et la peur de la mort demeurent. Une peur plurielle, celle de perdre ce que nous avons de plus précieux : la vie. Une autre question angoissante survient lorsqu’on pense à la mort : où va-t-on après ? Mon « moi » (ma personnalité) va-t-il disparaître à jamais ?
L’humanité serait-elle détruite un jour pour rétablir le paradis ? Certains y croient fermement… Il n’existe aucune preuve pour le contester ou le certifier . Chaque personne essaye de consoler sa conscience. Qui dit vrai ?
Une question qui divise encore le monde. Comment discerner entre l’illusion, le faux et la vérité ? Cette difficulté entraîne parfois au chaos mental, qui se traduit par une méprise dans les pensées, comportements ou agissements. Ce qui propulse parfois les adeptes de Darwin à se confondre à la prière et aux louanges. N’est-il pas paradoxal d’enseigner l’évolution et parallèlement côtoyer les croyances ? La science se veut pragmatique et résolue… Peut-on pratiquer plus de deux vérités à la fois ? Cela s’appelle le chaos . Un des premiers principes du mensonge et de l’ anarchie . À chacun sa vérité.
Les adeptes de la mort témoignent, avec force, qu’il est impossible qu’une espèce vivante puisse exister éternellement. Ils sont convaincus que la vie a un début et une fin. L’instant de l’usure et de l’épuisement avant de s’éteindre à jamais. Mais, paradoxalement, l’homme est angoissé par la mort. Pourquoi celle-ci effraye-t-elle ? La mort ne serait-elle pas naturelle ? Serait-elle incompatible avec la vie humaine ? Je le soupçonne sincèrement. C’est pourquoi elle fait peur et angoisse . Le phénomène de la mort nécessite une analyse profonde pour élucider son origine. La dichotomie qui en résulte repose dans l’ inconscient humain.
Le malentendu et le chaos mental surgissent de cette inconscience. L’inconscient engendre le racisme, la xénophobie ou le terrorisme. Les attentats du 11 septembre 2001 à New York, les assassinats des journalistes de Charlie Hebdo en janvier 2015 et la Terreur du 13 novembre en France sont ses attributs. Car la barbarie ne peut se justifier que dans l’inconscience. L’inconscient constitue le déséquilibre humain, le paradoxe et la dualité .
Il génère l’excentricité et manipule toute personne contre sa propre nature. Il peut vous dicter des solutions perfides jusqu’au ridicule. Il est destructif et considère toute vie avec fatalité . Dans son essence, la paix est un mécanisme d’autodéfense : « Qui cherche la paix, prépare la guerre. » Cette pensée machiavélique exprime la violence, la fragilité, la précarité, l’agression et le vice qu’ils opèrent dans l’humain.
Les faibles préparent la guerre parce qu’ils sont hantés par le fatalisme. Ils attaquent en premier pour s’assurer que l’autre est mis hors de nuire. Ils voient dans l’autre un ennemi potentiel. Un désordre de la pensée qui peut parfois ordonner à tout individu de s’attaquer à soi-même par le suicide, la mutilation, se détester ou se dévaloriser…
L’inconscient stimule aussi les troubles de l’humeur, celle-ci pouvant brusquement changer d’un instant à l’autre. Par exemple, la joie chavirée en colère ou en amertume ou encore en tristesse. Toutes les émotions sont ses manifestations. Aimer et haïr, jouir et pleurer, extase et perversion, etc. La dualité dans la vie est apparue avec son essence. Par exemple, famine et abondance, misère et richesse, gaieté et tristesse, paix et guerre, etc. Cependant tout humain aspire à un état de bonheur permanent. La Terre offre-t-elle cette garantie ? Est-elle un environnement pour jouir de la vie ?
Que faire ?
Tout dépend de la volonté et de la disponibilité de chacun pour discerner la vie, l’illusion et le mensonge afin de découvrir le réel. En effet, si l’on est capable d’apprendre des matières aussi compliquées que les mathématiques, la physique ou la chimie, on ne peut qu’être capable de saisir le contenu de cet ouvrage. La vie d’un homme est très courte, et l’inconscient est habile pour vous entraîner éternellement dans la dérision. Cherchez mais ne trouvez point … c’est sa devise.
Chapitre I L’avènement
Contrairement aux adeptes du paradis Terrestre, je suis persuadé que la Terre est infectée à jamais par un rayonnement nuisible plus puissant que l’énergie nucléaire. Cette matière détruit toute espèce et tout organisme vivant. Les sinistres effets de l’irradiation nucléaire à forte intensité sont bien connus des scientifiques et l’activité de certains éléments peut demeurer dans la nature pendant des siècles. C’est le cas du Césium 137 qui est actif pendant 30 ans, le Radium 226 est actif 1 600 ans, le Plutonium 239 est actif 24 110 années, l’Iode 129 est actif pendant 15 700 000 ans et l’Uranium 238 est actif 4 470 000 000 ans. À cette liste s’ajoutent les méfaits de l’énergie noire ou dangereuse, dont les paramètres sont encore aujourd’hui inconnus des scientifiques.
Ce tableau indique qu’il est probablement impossible de maintenir un corps humain en vie

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