RDC, possible intégration régionale ?
246 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

RDC, possible intégration régionale ? , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
246 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Un livre très instructif sur la situation de la République démocratique du Congo. Un survol du potentiel naturel de ce grand pays, aussi bien historique qu’économique, social et culturel, lui conférant une place de choix dans le développement et la stabilisation politique régionale. En même temps, ce récit nous fait découvrir le combat d’une femme africaine qui a su, malgré les multiples difficultés de son parcours professionnel, foncer sans relâche. L’histoire très touchante d’une mère de famille qui s’enferme quelques fois pour pleurer mais qui ne baisse pas les bras, pour elle et pour ses enfants, car elle n’a pas d’autre choix que de réussir ! Une belle revanche sur la vie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 mars 2018
Nombre de lectures 3
EAN13 9782414202218
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-20219-5

© Edilivre, 2018
Préface
Lorsque j’ai rencontré Madame Monique Mukuna Mutombo pour la première fois j’ai senti en elle une femme d’action très dynamique et surtout orientée résultats. Son pragmatisme dans la gestion du temps, des ressources humaines et des priorités inspirerait plus d’un dans la réussite des affaires tant privées que publiques. Je ne m’étonne point de son ambition à vouloir diriger un pays comme la République Démocratique du Congo.
Ce qui me fascinait et me fascine encore c’est sa Vision du développement d’une Afrique qui a tout pour décoller mais reste toujours clouée au sol comme si elle attendait un hypothétique vent favorable pour la propulser. Sachant, comme l’affirme Sénèque, qu’il n’y a pas de vent favorable pour qui ceux ne savent pas où aller, Madame Monique Mukuna Mutombo propose non seulement une destination, mais aussi les moyens.
RDC, une possible intégration régionale ? Que si. J’allais dire « pourquoi pas ? » ; mais je l’affirme comme le fait Madame Mukuna Mutombo, qui nous partage ici son expérience d’un genre unique mais très convaincante et inspirante à la fois. Une expérience inspirante pour nous tous, jeunes comme moins jeunes, aspirants leaders africains comme jeunes cadres dynamiques, dirigeants actuels comme ceux du futur, hommes et femmes. Car la RDC et toute l’Afrique par ailleurs avaient déjà connu, par le passé lointain, des leaders qui ont démontré leurs capacités à bâtir des nations autour de peuples solidaires.
Il n’y a donc pas à réinventer la roue ni le fil à couper le beurre. Le secret de la réussite est en notre possession : bien communiquer avec nos peuples pour des actions conjuguées, ne pas considérer le pouvoir comme un tremplin vers l’enrichissement illicite, car ce même pouvoir devient très vite une drogue et un objet de convoitise pour les loups de tous acabits. Le maître mot est : LE PATRIOTISME D’ABORD. Pour Madame Monique Mukuna Mutombo, ce principe sacro-saint fut son leitmotiv lorsqu’elle accepta de troquer un emploi sûr, stable et bien rémunéré pour un emploi précaire, loin de ses enfants en bas âge qu’elle aimait tant et qui allaient lui manquer.
A cela il faut bien ajouter le libre arbitre, ce précieux cadeau de la Grâce divine, qui a permis à Monique de braver les forces du mal au péril de sa vie et celle de ses enfants.
J’invite le lecteur à découvrir avec moi le combat très touchant et inspirant d’une femme avant-gardiste, dans cette Afrique misogyne, engagée à faire régner la vérité, la paix et la justice pour le développement des peuples africains.
Tabu Abdallah Manirakiza,
Secrétaire Général Adjoint
Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale
Libreville, janvier 2018
Exergue

‘‘Cantique des degrés. De Salomon : Si l’Eternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; Si l’Eternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain’’.
Psaume 127 : 1
Dédicace

A Bitota Agnès, grand-mère d’exception, toujours vivante dans mon cœur,
A Daniella Diur et Isaure Diur si merveilleuses et,
Au Docteur Nsongo Mbiemba Basola, merci d’être là.
Prologue
‘‘Sans dignité, il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité, et sans indépendance, il n’y a pas d’homme libre’’
Patrice Emery Lumumba
La dignité, la liberté, la justice, l’indépendance… La République Démocratique du Congo, ex-Zaïre en a-t-elle connues ? Colonisation, dictature, guerres, contradictions… Ce grand pays de plus de soixante-dix millions d’habitants, Diogo Cão le découvre en 1482.
Ce grand royaume Kongo est alors à son apogée. Tiens… Il y a bien eu une apogée ? Je suis curieuse de savoir ce que ce mot a comme signification pour cette région d’Afrique :
Le mot « apogée », il a quoi comme signification pour ce pays qui est classé depuis tellement d’années parmi les pays les plus pauvres de la planète ?
Ces Bantus, ces différents royaumes, Kongo, Luba, Lunda, Kuba… L’Empire Kongo était un État très développé, avec un large réseau commercial. À part les ressources naturelles et l’ivoire, le pays fondait et commerçait le cuivre, l’or, les vêtements de raphia, et la poterie, disposait d’une monnaie et des finances publiques.
Mais surtout, il pratiquait l’agriculture, la chasse et l’élevage. Il était, comme les autres peuples d’Afrique noire, organisé sous forme de castes, mais avec une structure beaucoup plus souple. On pouvait par exemple apprendre un métier de son choix en intégrant l’une des grandes écoles du pays.
Les plus connues sont les quatre plus prestigieuses, à savoir Kimpasi, Kinkimba, Buelo et Lemba. Ces écoles toujours d’actualité représentaient le lieu où était formée l’élite Kongo. Si leur accès était relativement libre, toujours est-il qu’il s’agissait d’une longue initiation aux critères de sélection très stricts. À tel point que des « explorateurs » comme Betremieux, qui tentèrent de comprendre l’enseignement (en vain), en conclurent qu’il s’agissait de cultes secrets ou ésotériques. Il n’en est rien, mais on imagine cependant le niveau du secret de cet enseignement (toujours en vigueur)  à fortiori pour un étranger à cette culture.
Au cours de ses voyages le long de la côte africaine dans les années 1480, le navigateur portugais Diogo Cão fut le premier à évoquer un grand empire qui contrôlait le commerce dans la région. Cao remonta le fleuve Nzadi ou Zaïre qui était selon lui la voie d’accès vers le royaume du prêtre Jean. En 1483, il rendit visite à Ntinu Nzinga Nkuwu dans sa capitale, Mbanza Kongo. Le royaume Kongo était alors à son apogée grâce à la production d’igname et à l’échange de houes et d’armes contre de l’ivoire avec les populations de l’intérieur de l’Angola. Il persuada difficilement le roi d’ouvrir le pays aux Portugais.
Les six États de l’Empire étaient Soyo, Mpangu, Mpemba, MBata, Mbamba et Nsundi. Le dernier fut le premier à tomber sous le protectorat portugais.
Cão crut alors la voie libre pour se procurer des esclaves et le tenta. Cependant, Nzinga Nkuwu était décidé à ne pas faire de son royaume un lieu de traite…
Un chef décide à ne pas faire de son royaume un lieu de traite ! Encore une nouveauté ! Un leader de ce pays peut résister, protéger son peuple ! Un mythe ? On a vu ça dans cette région ? Un dirigeant qui peut protéger ? Il y a eu dans notre histoire des leaders qui ont pu ?
Organisation administrative, politique, économie prospère : une monnaie, échanges commerciaux avec d’autres peuples, écoles… Nos racines seraient-elles celles d’un peuple capable, un peuple uni ?
Le 30 juin 1960 le Congo arrache son indépendance à la Belgique. Patrice Lumumba joue un rôle capital dans cette émancipation. Chargée d’espoir, l’indépendance fait basculer le pays dans le chaos : le Katanga puis le Kasaï font sécession ; craignant pour leur vie, les Belges s’enfuient ; la Belgique puis les Nations Unies envoient des troupes ; les gouvernements congolais se succèdent après l’assassinat de Lumumba (janvier 1961).
En 1965, Mobutu, chef d’état-major de l’armée, renverse par un coup d’État le président Joseph Kasa-Vubu. Le Congo retrouve une certaine stabilité au prix d’un régime autoritaire. Il devient le Zaïre. Mobutu se maintient au pouvoir pendant trente-deux ans. En 1997, l’avance de l’AFDL avec M’zée Laurent Désiré Kabila, une force armée rebelle, l’oblige à fuir Kinshasa. Le régime tombe, affaibli par la crise économique, discrédité par la corruption, et abandonné par les puissances occidentales.
Le porte-parole de l’AFDL, Laurent-Désiré Kabila, se proclame chef d’État en mai 1997. Le pays change encore une fois de nom devenant la République démocratique du Congo. Kabila conduit le pays d’une manière aussi autocratique que son prédécesseur et le plonge dans la guerre (Deuxième guerre du Congo). Depuis l’assassinat de Kabila (2001) et la fin officielle du conflit, le Congo est entré dans une phase de semblant de démocratisation, marquée notamment par la tenue d’élections qui se voulaient libres en 2006 et 2011. Le président actuel est Joseph Kabila.
C’est quoi la suite ?
Selon la résolution CM/Res.464 (XXXVI) des 23 février et 1 er mars 1976 prise par l’Union Africaine, la RD Congo fait partie des pays de la Région de l’Afrique Centrale (Cameroun, République Centrafricaine, Congo, DR Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Sao Tome & Principe et Tchad)… Enfin, le Congo est depuis le 20 septembre 1960 membre de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Un des 31 Etats africains fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) le 25 mai 1963 devenue le 26 mai 2001 l’Union Africaine (UA)
Sur le plan des Communautés Economiques, la RD Congo est membre de la CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale), du groupe des Etats de la Région Africaine des Grands Lacs et est également membre de la Communauté pour le Développement de l’Afrique Australe (SADC) et sur le plan Sous Régional, le Burundi, la RD Congo et le Rwanda forment la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL).
Le cadre de réflexion qui s’impose à moi aujourd’hui est celui d’un équilibre interne et régional en prenant beaucoup de recul sur les tenants et les aboutissants des principaux enjeux politiques et économiques. Prendre en compte les intérêts communs, les défendre selon les particularités de chaque pays. Chacun comme un modèle de développement à l’interne en considérant l’instinct de survie de chaque entité qui est interdépendant des autres.
Chaque pays de la région a son importance mais aussi doit se retrouver en traitant et en accordant l’importance due à son voisin. Le respect mutuel étant un élément majeur d

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents