Refonder l action politique
208 pages
Français

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Refonder l'action politique , livre ebook

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Description

Ce livre, écrit par un des fondateurs de l’écologie politique en France, plaide pour la refondation de l’action politique à partir des valeurs d’autonomie, d’écologie et du renouvellement des pratiques démocratiques. La démonstration s’appuie sur la critique de l’action des partis traditionnels, des écologistes et des mouvements altermondialistes.

Les propositions pour une alternative politique sont développées ensuite selon trois axes :

- le principe de responsabilité des sujets, qui fonde la démarche

- la critique du consumérisme et de l’emprise de la technique, qui en est la condition

- les politiques macro-économiques et institutionnelles, qui en constituent les outils

Des chapitres sur l’urbanisme, l’aménagement de l’espace et l’agriculture illustrent concrètement ce projet.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 mai 2016
Nombre de lectures 3
EAN13 9782334111027
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-11100-3

© Edilivre, 2016
Préambule et remerciements
La refondation de l’action politique est une urgence démocratique en France, au vu de l’état actuel des débats, avec une abstention record à chaque élection et un Front National qui progresse, faute de perspectives cohérentes à offrir à nos concitoyens.
Ces écrits se donnent pour objectif de contribuer à cette réflexion. Ils sont le fruit d’un long travail personnel de réflexions et d’analyses des faits de sociétés. C’est aussi une synthèse des contributions d’un certain nombre de penseurs de la vie sociale que j’estime être innovateurs et porteurs de sens (philosophes, anthropologues, économistes, historiens…). Je souhaite aussi par ce biais mettre à portée d’un public moins spécialisé leurs concepts et leurs apports spécifiques nécessaires à la compréhension de la vie sociale tout en apportant un éclairage personnel. J’ai donc fait un effort particulier de vulgarisation de leurs idées sans, j’espère, les dénaturer.
Je souhaite aborder ainsi des questions fondamentales pour l’avenir de notre démocratie qu’on pourrait formuler aujourd’hui par les interrogations suivantes :
Comment donner des perspectives à nos concitoyens alors que l’avenir s’obscurcit, que les fondamentalismes fanatiques sont de retour ?
Comment faire pour lutter contre le déclin de nos sociétés et la misère croissante (perte de 700 000 emplois industriels rien qu’en France), tout en favorisant les activités respectueuses des personnes et la préservation de la nature sur notre chère planète Terre ?
C’est d’autant plus urgent que la crise économique et écologique s’aggrave et que l’abstention et le vote pour les partis extrêmes montre le désarroi des populations et le manque de réponses crédibles sur ces sujets de la part de la classe politique en terme de projet global qui ait un sens.


Outre les éléments théoriques des auteurs dont j’ai parlé ci-dessus, j’ai essayé d’apporter des réponses concrètes à travers une approche qui se base, d’une part sur ma culture scientifique – je suis ingénieur agronome, et d’autre part sur les sciences humaines – je suis géographe et économiste.
Par ailleurs, au fil de mes expériences et de mes lectures j’ai acquis la conviction que je pouvais exprimer des propositions originales qui n’ont pas encore été formulées de cette manière, comme je vous en laisse juge dans les pages qui suivent. J’ai essayé de formuler ces réponses, de les traduire, par des propositions en matière de politiques macro-économiques et des mécanismes réels et pertinents de régulation afin de finaliser cette réflexion par des axes d’action politique. Pour renforcer la crédibilité et montrer la pertinence des axes mis en avant dans mes analyses, dans chaque domaine abordé, j’ai fait l’effort d’illustrer mes thèses par des propositions concrètes d’ordre institutionnel, juridiques ou réglementaires.
Ce livre est aussi le résultat de réflexions issues et forgées au cours d’années de combats écologiques et sociaux que j’ai mené et dont certains ont été gagnés, comme la préservation de zones naturelles (ex : l’embouchure de l’Aude) ou d’autres ont été perdus (ex : la bétonisation de l’Agglomération de Montpellier). D’autres combats sont en cours comme celui que je mène pour un aménagement plus écologique de ma commune et la protection des riverains lié à un projet de doublement de l’autoroute.
Comme je l’annonçais brièvement au début, cet ouvrage est également le fruit des lectures qui m’ont enrichi que ce soit de la part de philosophes comme Cornélius Castoriadis qui ont écrit de belles pages sur la démocratie, le mouvement ouvrier, et les institutions sociales, des anthropologues qui ont une vision critique sur les valeurs de notre civilisation au regard d’autres cultures (Louis Dumont, Karl Polanyi, Claude Levi-Strauss, Emmanuel Todd) ou d’économistes critiques du capitalisme comme (Frédéric Lordon, Jacques Sapir, Liem Hoang Gnoc…). Sans oublier les penseurs écologistes qui m’ont amené à une critique de la technique (André Gorz, Yvan Illich, Jacques Ellul,) ou les sociologues comme Jean Baudrillard, qui jettent un regard lucide sur nos modes de consommation et notre idéologie du progrès.
Des écologistes comme mon professeur en botanique à la faculté des Sciences Francis Halle, ou Jacques Ramade, René Dumont, Jean Marie Pelt ont su me donner le goût du respect de la nature. Qu’ils en soient vivement remerciés.
De nombreux écologistes qui m’ont enrichi de leurs témoignages et de leurs convictions ; je pense en particulier en ce qui concerne ma formation intellectuelle à François Degans avec qui j’ai longtemps eu de très longues conversations sur le productivisme, l’aménagement du territoire ; à Corinne Lepage que j’ai rencontré au cours de mes activités militantes.


Je tiens également à remercier vivement Alain Saussol pour ces amicales remarques qui m’ont bien aidé à finaliser cet ouvrage.
Pour finir, tout cela n’aurait pas pu se faire sans le soutien de mon épouse Eliane Blanquier qui pendant ces nombreuses années a été de bon conseil. C’est auprès d’elle que j’ai toujours eu une oreille attentive à mes interrogations et qui m’a stimulé dans mes recherches et dans l’écriture de cet ouvrage.
Je tiens aussi à dédier ce livre à ma fille Aurore car ce livre s’adresse aussi à travers elle, aux générations futures. J’espère que la Terre que nous leur laisserons conservera toute sa beauté et qu’il y fera bon vivre pour longtemps.


Georges Fandos, Saint-Aunès, le 6 avril 2015
Présentation du fil directeur de cet ouvrage : (voir aussi le sommaire ci-après pages 11 et 12 qui présente la pagination des différentes parties du livre)
Comme je me donne pour objectif de montrer l’urgence de refonder l’action politique sur la base de nouvelles options radicalement différentes de celles qui sont aujourd’hui proposées par les forces politiques traditionnelles, dans l’introduction du livre, je souhaite éclairer tout de suite le lecteur sur les lignes de force de cette refondation.
L’introduction de ce livre, qui explicite mes choix politiques et mon « parti pris », met donc l’accent sur les trois axes fondateurs du projet autour des valeurs de l’autonomie, de la démocratie et de l’écologie. Ce sont ces orientations de fond qui sous-tendent l’ensemble des thèses ici développées.
Dans la première partie du livre , et pour bien marquer la différence entre ces choix et les orientations des forces politiques traditionnelles, je présente une analyse critique des thèses des partis de gauche et de droite, ainsi que des thèses du Front National comme de l’extrême gauche et des néo-marxistes. Pour clôturer cette première partie, un chapitre est aussi consacré au mouvement altermondialiste et à la gauche « européiste » au sujet de la mondialisation, car il s’agit là d’un axe structurant qui conditionne énormément les marges de manœuvre pour une alternative face au rouleau compresseur de la mondialisation économique. Cette partie me semble indispensable, car la critique des programmes des mouvements politiques et d’un certain syndicalisme, qui ont montré leur échec, est indispensable pour partir du bon pied et sur des bases saines.
Après la critique, je développe les propositions dans les trois parties suivantes de l’ouvrage (2 ème , 3 ème et 4 ème partie) :
Dans la deuxième partie, j’expose les fondements de l’alternative qui reposent sur trois aspects :
1/ Les valeurs qui sont à la base de ma démarche (1 er chapitre) : ce sont en quelque sorte les fondations de la maison que je souhaite bâtir avec mes concitoyens.
2/ La critique des besoins dans la société de consommation (2 ème chapitre) car c’est une condition préalable nécessaire pour sortir de l’aliénation actuelle basée sur l’omniprésence sous toutes les latitudes, des mêmes marques, des mêmes slogans publicitaires qui matraquent tout un chacun pour inculquer un mode de vie et de civilisation matérialiste, individualiste et narcissique. J’analyserai donc, le contenu donné au sens du vécu proposé par nos sociétés modernes à travers la théorie des besoins qui sous-tend et met en avant une certaine conception de la personne adaptée au développement et à la consommation de la production de biens et services. Nous en ferons la critique, car c’est la condition d’une conception du sujet, plus libre de ces choix de vie, et plus conforme à nos vœux.
3/ Une analyse du rôle majeur joué par la technique dans nos sociétés constitue le dernier volet de cette partie (3 ème chapitre), car la technique est le phénomène structurant majeur des sociétés occidentalisées qui nécessite donc un regard distancié sur ce phénomène pour lui imaginer un rôle émancipateur et non oppresseur. La critique du rôle joué par la technique dans nos sociétés me semble indispensable dans une perspective d’autonomie. Je m’appuierai en particulier pour cette partie sur les travaux de Jacques Ellul qui a analysé le rôle central joué par la technique sur l’organisation sociale – cf. son livre le Système technicien (1)
La 3 ème partie du livre est consacré aux politiques socio-économiques :
Il commence par l’analyse des impasses actuelles (1 er chapitre), puis traite des politiques macro-économiques alternatives qu’il faudrait mettre en œuvre (2 ème chapitre). Le rôle primordial du marché qui structure le champ économique est examiné plus particulièrement (3 ème chapitre). L’influence de l’Organisation Mondiale du Commerce et des organisations internationales est aussi exposée, et des pistes de fonctionnement différentes sont proposées (4 ème chapitre). Il en sera de même pour l’Europe politique q

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