Rendons le pouvoir aux citoyens
142 pages
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Rendons le pouvoir aux citoyens , livre ebook

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Description

Dans son ouvrage sous-titré La reconquête du pouvoir par le politique, l'auteur part du constat que la situation de la France s'est dégradée et continuera de se dégrader si aucune action citoyenne d’envergure n’est entreprise. Pour lutter contre le défaitisme qui gagne un terrain croissant dans notre société, il propose que tous les citoyens s'engagent et reprennent confiance en leur capacité à inverser le cours de l’évolution de notre pays, ce qui présuppose une reconquête de leur pouvoir de décision. La démocratie est l'œuvre d’une initiative collective qui remet son sort entre les mains de dirigeants dignes de leurs fonctions. Dans la perspective d'un avenir prometteur au sein d'une Union européenne puissante, le chef de l'Etat, dont il sera fait en sorte qu’il soit à la hauteur de la situation, devra procéder à de profondes réformes et repenser l'économie nationale. L'essai analyse les dysfonctionnements qui ont conduit à une dévalorisation des instances politiques en France. Il recommande de les résoudre à travers une série de mesures politiques de fond puis de focaliser les ressources du pays sur un ensemble d’approches économiques aptes à relancer la création vertueuse de richesse.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 avril 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334106252
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-10623-8

© Edilivre, 2016
Remerciements
A ma chère mère Nadine, qui m’a enseigné son grand respect pour les lettres.
A mon cher père Sylvain, qui m’a élevé dans l’amour inconditionnel de la France.
A ma chère épouse Véronique et à mes chers enfants Amélie et Victor, qui donnent à ma vie de si nombreux bonheurs.
Introduction
Notre cher pays, la France, perd du terrain. L’existence de chacun y paraît de moins en moins douce, régulièrement des signes apparaissent qui rendent l’atmosphère de la vie publique plus oppressante. L’avenir du pays apparaît chaque jour plus incertain. Le pays a grandement besoin d’être mieux dirigé, tous en conviennent, mais d’aucuns doutent qu’il soit encore possible de le conduire avec suffisamment de puissance pour que le cours de son destin en puisse être inversé.
Des phénomènes puissants à l’œuvre depuis plusieurs décennies, à la fois causes et conséquences les uns des autres, conjuguent leurs effets pour insuffler une perception croissante en France que le pouvoir des citoyens, c’est-à-dire le pouvoir politique au sens propre du terme, n’est pas en mesure d’exercer une influence durable ni en profondeur sur l’avenir du pays :
• Médiocrité et incurie de trop nombreuses personnalités politiques de premier plan, qui génèrent l’impression qu’embrasser la carrière politique ne correspond plus à une vocation sacrée pour un métier d’exception, mais au contraire à une carrière comme les autres, voire à un métier par défaut ;
• Rapprochement du contenu programmatique des partis de gouvernements sur de nombreux points essentiels pour le devenir du pays, notamment économiques, nourrissant le sentiment de la perte de contenu politique des différentes formations politiques ;
• Désaffection grandissante pour les valeurs structurantes de la vie en société et perte graduelle d’adhésion des citoyens aux ambitions sociétales, entravant leur mobilisation autour d’un projet de société commun ;
• Morcellement des prérogatives des organes politiques du fait des étapes successives de la décentralisation, qui ont entraîné une multiplication mal maîtrisée des postes d’élus et une perte de lisibilité des pouvoirs politiques dans l’opinion.
• Accentuation de la tendance des medias à l’évènementiel et l’immédiateté, ayant pour résultat de transformer progressivement les sujets politiques en sujets d’actualité comme les autres, ce qui brouille les messages politiques et confond leurs acteurs, quand il ne les place pas simplement au service des amuseurs.
• Transfert des prérogatives traditionnelles du pouvoir politique national vers l’Union Européenne, dans une mesure et avec des effets qui ne sont pas immédiatement compréhensibles pour les citoyens.
• Mondialisation de la culture de masse, largement inspirée de la culture des Etats-Unis d’Amérique, promue en France par l’apologie du consumérisme, de la facilité immodérée et de la paresse intellectuelle qu’entraînent dans leur sillage les héritiers désormais dominants dans une partie de notre paysage médiatique des mouvements libertaires et relativistes de la fin des années soixante.
• Transfert d’une partie des décisions économiques structurantes traditionnellement dévolues au pouvoir politique national vers des centres de décision mondiaux, soit au travers des logiques des entreprises multinationales, soit au travers des organismes supranationaux.
• Invitation suscitée par notre système démocratique à la surenchère des candidats en période électorale, résultant en un décalage entre les réalisations en cours de mandat et le contenu des programmes de campagne.
• Restriction des marges de manœuvre financières et juridiques de l’Etat, sous le double coup de la dégradation progressive des finances publiques et des revendications de l’opinion publique vers une capacité à contester les actions de l’Etat sur le terrain du droit, alimentant le sentiment que la liberté d’action de l’Etat est contrainte jusque dans les domaines régaliens.
• Diminution de la compréhension de notre société pour le risque, pour la non-transparence, pour la soumission de l’expression des intérêts individuels ou communautaristes à l’intérêt collectif supérieur.
• Développement d’un goût prononcé pour les processus, les procédures, la formalisation et la sécurisation des actes qui gagne l’ensemble des aspects de la vie administrative et sociale, vidant la compétence et l’engagement individuels et collectifs, et leur corollaire, le pouvoir de décision, d’une partie croissante de leur sens.
• Décalage grandissant entre ce qui est perçu comme un développement accéléré du monde qui nous entoure et un retard d’adaptation de notre pays et de notre organisation collective à ce développement.
• Croissance du sentiment dans l’opinion que l’Etat n’est plus seul légitime pour prendre les décisions structurantes et fixer les axes majeurs de développement de notre société, accentuée par la tendance des médias à placer sur le même plan toutes les informations de toutes les sources sans considération de légitimité politique des sources, ayant pour résultat que la parole d’un ministre de la République est comparée à celle, par exemple, du porte-parole d’un représentant de la Société Civile.
• Augmentation régulière de l’abstention, largement mise en exergue par les médias, qui contribue à instiller l’appréciation que ceux qui sont élus le sont par défaut et que leur programme n’emporte pas l’adhésion d’une quantité suffisamment représentative de citoyens.
Cette perception est erronée que la destinée de notre grand pays suit désormais une trajectoire hasardeuse inéluctable dont nous ne pourrions plus influencer le cours. Il est un autre épilogue possible aux évolutions des quatre dernières décennies pour notre société française que la dérive aux confins du déclassement et de la dislocation.
Certes, la situation de notre cher pays s’est dégradée. Il ne s’agit certainement pas ici de verser dans un catastrophisme en phase avec les désespérances des cassandres du moment, ni de magnifier déraisonnablement le passé afin de noircir le présent, mais nous devons reconnaître que notre pays offre aujourd’hui des spectacles affligeants qui lui étaient inconnus il y a quarante ans, qui constituent autant de témoins d’un affaiblissement de la capacité de notre société à affronter l’avenir : les frasques du président de la République François Hollande, emblématique d’une période où ceux qui sont dépositaires de l’honneur de représenter la cohésion de la société témoignent de leur indifférence profonde pour ce rôle, les exclus, les jeunes sans emploi, les seniors sans emploi, les friches industrielles et les sombres perspectives pour le développement de l’emploi industriel sur notre territoire, les attaques violentes et répétées contre notre modèle de société, l’ostentation de l’affichage par nombre de nos concitoyens de leur appartenance à des communautarismes à bien des égards incompatibles avec nos valeurs communes, constituent des signes emblématiques des fissures qui lézardent l’édifice jadis si solide dont nos prédécesseurs avaient bâti l’armature de notre nation.
Si je partage la perplexité et l’émoi de nombre de nos concitoyens face à l’évolution erratique que notre nation nous a donné à voir ces dernières années, je ne me résous certainement pas au défaitisme. L’affaissement progressif qui a été infligé à notre pays depuis quarante ans peut être renversé, nous pouvons renouer avec une dynamique vertueuse. Il suffit de décider, puis de vouloir, affronter et résoudre un à un tous les facteurs qui ont permis, accentué ou enfanté les multiples failles qui œuvrent à saper les bases de notre pays.
Je fais partie de ceux qui sont convaincus que le succès de notre pays n’est que momentanément éclipsé, que l’avenir de notre pays témoignera d’une grandeur au moins égale à celle que ses heures les plus glorieuses lui ont déjà valu, et qu’il ne tient qu’à nous que le processus de restauration de notre grandeur débute sans délai. L’histoire est riche d’exemples de situations tourmentées que l’on croyait perdues, qui se sont révélées n’être finalement que des péripéties temporaires – encore a-t’il fallu à chaque occasion supplanter les tentations d’abandon dans lesquelles versait notre société alors désemparée.
Alors que devons-nous faire pour nous extraire de la gangue de défaitisme où nous sommes plongés ?
Tout simplement rendre le pouvoir aux citoyens, le pouvoir politique qui leur est dévolu par notre République, qui constitue l’essence même du lien entre nous tous Françaises et Français, celui de fixer la ligne que nous voulons pour construire notre avenir commun et de s’assurer qu’elle est suivie, ce pouvoir dont ils se sentent aujourd’hui dépossédés ou qu’ils n’osent pas saisir car ils le croient vain mais où, en réalité, réside la clé de notre succès collectif.
Rendre le pouvoir aux citoyens, cela signifie :
D’abord, faire émerger des chefs politiques auxquels est assigné le clair devoir de redresser notre pays, dans le cadre d’une fonction rehaussée et investis d’une autorité restaurée. Redonner l’élan à notre société commence par la doter de bons chefs, crédibles, légitimes, en lesquels nous citoyens aurons véritablement placé notre confiance.
Ensuite, convaincre chaque citoyen de retrouver le goût de s’investir pour le bien de le cité.
Enfin, prendre un ensemble de mesures politiques fortes qui donneront les moyens à notre société de s’organiser pour rendre à la puissance publique ses marges de manœuvre et enclencher un fonctionnement vertueux du corps social, en agissant sur la foi en la société, en ses valeurs, en ses pl

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