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Description
En 1920, Elvire, provinciale bretonne, est invitée chez les parents d’un jeune homme, fils unique. Alors que le mariage est envisagé, elle découvre avec stupéfaction leur milieu bourgeois, propice à l’asservissement programmé de la femme. Parfois experte en fabulation sur sa famille et sur son passé, elle mène une révolte déterminée et efficace.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 07 août 2015 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782332957047 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-95702-3
© Edilivre, 2016
Acteurs
Elvire (Jeune fille bretonne, indépendante et féministe)
Robert (Son possible fiancé)
Madame (La mère de Robert)
Monsieur (Le beau-père de Robert)
Emilie (la servante)
Scène 1
(Elvire est assise, seule, à une table. Elle écrit une lettre et dit le texte à haute voix.)
Elvire
– Chère et grande sœur Gertrude. J’ai enfin fait couper mes cheveux, comme tu me le conseilles depuis plusieurs mois. Je ne te le remercierai jamais assez : j’ai le sentiment d’être libérée d’une servitude, du regard malveillant et cupide des hommes. Je pense pouvoir convaincre nos deux petites sœurs d’en faire autant. Pas la moindre nouvelle des chipies adorées. J’espère que ton dur labeur auprès « des gueules cassées » ne perturbe pas ta gaieté naturelle.
(On frappe à la porte d’entrée de l’appartement. Elvire se lève et ouvre)
Robert
– Bonjour Elvire.
Elvire
– Bonjour Robert. Entrez donc !
Robert
– Je viens vous inviter à déjeuner chez mes parents demain dimanche, vers 12h 30.
Mais… Vous avez coupé vos cheveux ! Vous êtes moins romantique…
Elvire
– J’ai voulu participer silencieusement à la révolte féminine contre les abus de la gent masculine.
Robert
– Ce qui n’est guère flatteur pour moi !
(Quelqu’un frappe aux volets) : toc, toc, toc. Toc-Toc-Toc. toc, toc, toc.
Elvire
– Qui est-là ?
(Pas de réponse, mais à nouveau) : toc, toc, toc. Toc-Toc-Toc. toc, toc, toc.
Elvire
– SOS ? Qui appelle au secours ?
(Pas de réponse. Elvire ouvre un volet et sursaute en reconnaissant un monsieur se tenant debout, une bouteille à la main. Elvire est méconnaissable à contre-jour)
Le Monsieur
– Bonsoir Emilie chérie ! J’ai apporté le champagne que tu...