« Jean Bonneau », le fou « Duroy »
191 pages
Français

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« Jean Bonneau », le fou « Duroy » , livre ebook

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Description

Voler un voleur n’est point malhonnête…
La vie est parfois ennuyeuse, surtout quand on a de l’argent à ne plus savoir qu’en faire. Plusieurs couples d’amis ont décidé de ne pas sombrer dans une lassitude embourgeoisée. Pour cela, ils se réunissent certains Week-ends dans l’espoir de rompre cette monotonie en n’oubliant pas toutefois que l’on peut allier le travail aux plaisirs…
Malheureusement, le bonheur des uns fait le malheur des autres et Jean, chômeur malgré lui, va vite en faire les frais.
Cependant, ce dernier dont les talents de comique invétéré ne manquent pas, va vite se retrouver dans une situation pour le moins inattendue…
(Bien mal acquis ne profite Jamais sauf à ceux qui acquièrent le mal acquis du mauvais acquéreur…)

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312074207
Langue Français

Extrait

« Jean Bonneau », le fou « Duroy »
Eric Guillot
« Jean Bonneau », le fou « Duroy »
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2020
ISBN : 978-2-312-07420-7
Avant -propos
L’essence même du rire est une manifestation physique incontrôlable. Sa spontanéité vient en un instant perturber le fonctionnement de l’organisme qui s’abandonne à un petit désordre physiologique momentané. Dans notre société rigide où le rire a de moins en moins sa place, nous devons contrôler en permanence ce phénomène naturel pourtant salvateur. Comment refouler un tel réflexe expressif qui résulte de la joie de vivre ? Ce serait aller contre la nature que de demander à un être humain de ne pas rire comme de lui interdire d’éternuer, de roter, d’avoir le hoquet ou bien encore de péter… A contrario , nous devrions exprimer tout ce que notre organisme développe naturellement. Alors oui : « Rions, éternuons, hoquetons ou bien encore pétons… »
Il est si bon de faire fonctionner nos nombreux muscles faciaux dont les zygomatiques ainsi que notre diaphragme qui en se contractant, entraîne par le fait un déploiement du larynx.
Qui n’a jamais entendu un de ses congénères employer ces formules révélatrices que sont : « Éclater de rire, se tordre de rire, mourir de rire, se fendre la poire, se tenir les côtes, se dilater la rate, à gorge déployée ou bien encore rire comme des fous, rire aux larmes et d’autres expressions encore… » Toutes ces formulations traduisent bien les effets symptomatiques positifs que le corps humain peut ressentir sous l’influence du rire.
En effet, comme tout à chacun, nous avons besoin à certains moment de la journée de lâcher prise de façon à réguler notre stress, nos peurs, nos anxiétés ainsi que nos angoisses qui parasitent notre organisme. Rappelons-nous quand même que nous avons rigolé de tout lors de notre enfance et même jusqu’à rire d’un camarade qui était tombé en se faisant mal. Certes, nous étions insouciants : toutefois, cela démontre que l’on peut même rire face à une situation de nervosité ou de stress trop intense. Peut-on imaginer qu’un enfant rit en moyenne 300 fois par jour alors qu’un adulte ne rit plus que 15 fois par jour. Cela prouve malheureusement que les codes sociétaux transforment nos comportements jusqu’à nous faire perdre notre âme d’enfant dont le moteur est la joie de vivre.
En d’autres termes, par l’humour, nous pouvons inverser la vapeur en bouleversant notre mode de vie par la dérision. Ainsi, celle-ci nous permet non seulement d’avoir un autre regard sur le monde qui nous entoure mais également d’élever la critique ainsi que l’auto-critique. Tout cela sans avoir les effets néfastes de la frustration engendrés par les règles sociétales. Il faut avouer que ces dernières nous imposent une existence irréprochable et de ce fait un cheminement sans sortir des sentiers battus. Où est la place de l’imprévu dans ce dédale de routes toutes tracées et signalisées ? Pouvons-nous à certaines occasions, nous libérer de ce carcan pour le moins oppressant ? Avons-nous assez de force d’esprit pour lutter contre ces multitudes de contraintes rébarbatives ? Ou décidons-nous tout simplement de les rendre plus acceptables par le rire ?
Chacun de nous doit faire sa propre auto-psychanalyse afin d’évaluer ses défauts qu’il pourra évacuer ensuite par l’auto-dérision. Cette introspection lui permettra d’avoir un exutoire libérateur, une échappatoire où il s’émancipera pour faire naître des pensées ainsi que des idées plus saines.
Le mot d’ordre serait-il de retrouver une certaine liberté par une révolution de l’expression comique ? Imaginez que vous vous trouviez dans une réunion ou tous vos collaborateurs sont vêtus d’un costume et d’une cravate ou d’un tailleur pour les femmes ? Au moment où la concentration est à son apogée, vous dites : « J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer… » Puis vous ajoutez : « Ma secrétaire vient de m’apprendre que je ne suis pas stérile… »
Après une telle déclaration, il planera quelques secondes de doute où vous vous sentirez ridicule mais que suivra… un déferlement de rire non attendu. Ensuite , lorsque que tout le monde aura recouvré un esprit lucide, la réunion en sera plus débridée et on n’hésitera plus à plaisanter afin de désamorcer le trop plein de sérieux.
La grande et fameuse question est : « Peut-on rire de tout ? » Par logique et bon sens, si nous parlons de tout sans tabou, alors pourquoi ne ririons-nous pas de tout ? Il faut accepter l’intégralité du rire, même pour les institutions étatiques ou bien encore religieuses. Leurs prérogatives n’en resterons pas moins intactes.
Bien plus qu’un simple réflexe naturel, il devient alors nécessaire de pratiquer l’humour dans notre société figée. Il est donc important d’arrêter de se livrer à une censure malsaine qui réduit l’humain à un stéréotype durant toute sa vie et ne lui permet pas de s’émanciper.
Ainsi, par sa communicabilité, le rire va créer des liens de partage et de convivialité dont nous ressortirons plus joyeux. Cette félicité nous guidera alors sûrement vers un monde meilleur et pourquoi pas vers le bonheur…
« Le bonheur ne sourit qu'à ceux qui savent rire. »
Les Personnages
Jean Bonneau (Chômeur)
Marjorie (Voisine de Jean)
Lucien (Patron du café)
Monique (Femme de Lucien)
Pierre Duroy (Président Directeur Général de Trandingcach)
Inès Duroy (Femme de Pierre)
Blaise Duroy (Fils de Pierre et Inès)
Mélusine Duroy (Fille de Pierre et Inès)
Charles-Henri De La Place (Président Directeur Général de Optiontrad)
Anne-Marie De La Place (Femme de Charles-Henri)
Oscar De La Place (Fils de Charles-Henri et Anne-Marie)
Éléonore De La Place (Fille de Charles-Henri et Anne-Marie)
Gérard Roman (Président Directeur Général de Tradworld)
Élise Roman (Femme de Gérard)
Alain Roman (Fils de Gérard et Élise)
Alice Roman (Fille de Gérard et Élise)
Lucas Laporte (Président Directeur Général de Mentrader)
Évelyne Laporte (Femme de Lucas)
Benoît Laporte (Fils de Lucas et Évelyne)
Fabien Laporte (Fils de Lucas et Évelyne)
Claire (Secrétaire de Pierre)
Max Madre (Chauffeur de maître de Pierre)
Vincent (Fou de Charles-Henri)
Henri (Fou de Gérard)
Bernard (Fou de Lucas)
Mégane (Intérimaire)
Olivier (Intérimaire)
Eva (Intérimaire)
Mario (Intérimaire)
Angel ( Concierge de l’immeuble où demeurent Jean et Marjorie )
Maria (Cuisinière de Pierre)
Scène 1
L UCIEN ( P ATRON DU CAFÉ )
( Au café « Chez Lulu »)
Salut « Jean-bon » ! Qu’est-ce que je te sers ?
J EAN
En premier, tu me sers la main et en second, un sandwich au chômage… Euh… Au fromage !
L UCIEN
( En souriant)
Est-ce que tu sais le point commun qu’il y a entre le fromage et le chômage ?
J EAN
Aucune idée !
L UCIEN
Eh bien, les deux viennent d’hollande !
J EAN
( En riant)
Qu’est-ce que tu es bête mon Lulu…
L UCIEN
J’essaye de te remonter le moral, vu la tête que tu fais en ce moment !
J EAN
C’est parce que ça me déprime d’être au chômage !
L UCIEN
Tu devrais t’engager dans la gendarmerie !
J EAN
Et pourquoi dans la gendarmerie ?
L UCIEN
Parce qu’il recherche un psychopathe depuis trois mois !
J EAN
( En éclatant de rire)
Que tu es con !
( Et en regardant son voisin de table)
Quel con ce Lulu…
M ONIQUE
Tu n’es pas le dernier non plus mon « Jean-Bon », toi et mon Lulu, vous êtes deux boute-en-train !
J EAN
Si nous sommes debout en train cela signifie qu’il n’y a plus de place pour s’asseoir !
M AX ( C HAUFFEUR DE MAÎTRE )
(À la table juste à coté de Jean )
Excusez-moi pour mon indiscrétion, mais, j’ai cru comprendre que vous êtes à la recherche d’un emploi ?
J EAN
Oui malheureusement, pourtant, je vais régulièrement au gymnase !
M AX
Vous voulez dire à Pole Emploi ?
J EAN
( En riant)
Non, j’ai bien dit au gymnase car le travail ne court pas les rues, il court au gymnase !
M AX
Je crois que vous allez intéresser mon patron !
J

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