Celui que j’ai choisi d’aimer

Stéphanie Dordain

Description

On cherche tous l’amour avec un grand «A», cette âme soeur qui sera faite pour nous, nous aimera tels que nous sommes. Cette personne, avec qui ce sera fusionnel, cette relation qui sera différente des autres, car nous aurons trouvé «la» bonne personne. Cette relation, qui naîtra d’un coup de foudre, hors du commun, où sera le destin transcendantal d’une histoire d’amour de jeunesse ! Oui, notre plus belle histoire d’amour, ou plutôt celle que l’on cherche sera différente, parce que c’est l’amour et que l’amour est un miracle. À qui cette histoire est-elle arrivée? Combien d’entre vous pensent vivre un amour digne des plus grands films hollywoodiens? Combien d’entre vous, après avoir vu Pretty Woman, ou One Day, n’a-t-il pas été transporté quelques jours par cette pétillante envie de découvrir une histoire d’amour différente, comme celle de ses acteurs?
La vérité, c’est qu’on attend tous cette fameuse histoire d’amour comme les bons chiffres du loto. La vérité, c’est que l’on pense que c’est un mythe et que seules quelques chanceuses comme Cendrillon, Blanche-Neige ou Julia Roberts auront la chance de le vivre, parce que c’est écrit ainsi. D’autres se disent que leur âme soeur existe quelque part dans le monde, mais que la chance de tomber dessus est infime. On se contente alors de penser que le grand amour est là, quelque part, et qu’un jour, peut-être, on le trouvera.
Chers lecteurs, je vous informe, que le grand amour est bel et bien là et qu’il rôde autour de vous… Il vous suffit de quelques conseils avisés et de quelques outils pour le trouver… À travers l’histoire de Cristina, que je vais vous raconter, vous allez rapidement comprendre pourquoi, jusqu’à présent, vous ne trouviez pas votre grand amour, mais surtout, vous apprendrez à lire ces signaux de l’univers qui ne trompent pas, et vous guideront à la rencontre de votre destinée.

Informations

• Publié par: Éditions AdA
• Date de parution: 08 mai 2020
• Nombre de lectures: 10
• EAN13: 9782897865269
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Copyright © 2018 Stéphanie Dordain
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe et Émilie Leroux
Montage de la couverture : Félix Bellerose
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Kina Baril-Bergeron
ISBN papier 978-2-89786-524-5
ISBN PDF numérique 978-2-89786-525-2
ISBN ePub 978-2-89786-526-9
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
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Dordain, Stéphanie, 1987-, auteur
Celui que j’ai choisi d’aimer / Stéphanie Dordain.
Édition originale : [Bayonne] : Neacom éditions, 2016.
ISBN 978-2-89786-524-5
I. Titre.
PQ2704.O72C44 2018 843’.92 C2018-940461-2
À mon grand amour, maintenant et pour toujours…
À Graziella, à jamais dans nos cœurs. Ta famille, tes amis, tes collègues te souhaitent tous « Bon vent ! »
À mon grand-père, mon ange gardien, mon guide, à jamais auprès de moi
La beauté est dans l’œil de celui qui regarde. Oscar Wilde
Biarritz, le 18 mai 2016
Grazy,
Aujourd’hui, c’est une journée de merde, comme tu dirais…
Une journée où rien ne va… Il pleut, il fait froid, et tout le monde fait la gueule. Tout ça, parce que t’es plus là…Ah ! c’est sûr, si t’avais été là, il y aurait eu un peu plus d’ambiance ! T’en aurais fait rire certaines avec tes histoires palpitantes, t’en aurais braqué un ou deux avec ton franc-parler, et t’aurais fait quelques jalouses avec ton rouge à lèvres vif et ton super décolleté. T’as vu, Grazy, aujourd’hui, on est tous là pour toi ! Des amis, on en a la preuve, t’en avais un tas. Tu ne laissais personne indifférent, et c’est bien ça qui compte. On t’a aimée, on t’a détestée par moments, parce que oui, t’avais un caractère de merde ! Mais, c’est ça qui te rendait tellement différente, c’est bien elle, la Grazy qui va nous manquer !
Insouciante, heureuse, râleuse, cash , mais tellement vivante ! Cette Grazy qui nous a appris à tous que la vie est courte, qu’il faut en savourer chaque seconde, que le regard des gens ne compte pas et qu’il faut suivre ses convictions, que les mots sont importants et qu’il faut se dire les choses, telles qu’elles sont, quoi qu’il arrive !
T’étais belle, ma Grazy, et t’avais un cœur énorme derrière tes airs de roc casse-bonbon et toujours insatisfaite. Aujourd’hui, je me demande ce que, toi, tu aurais fait, ici, à nos places. Parce que dans les pires moments de chacun, t’avais cette petite étincelle, cette petite flamme de folie et d’enthousiasme qui nous ravivait.
Si t’étais là aujourd’hui, tu nous mettrais un gros coup de pied au cul en nous interdisant de chialer, tu serais en train d’agresser l’assistant du funérarium, parce qu’il a mis les fleurs 10 centimètres trop à gauche, t’aurais peut-être même viré la maquilleuse, parce qu’elle s’est trompée de couleur de crayon à lèvres. Si t’avais été là, tu accélérerais le pas en fin de cérémonie, pour qu’on se dépêche tous de partir faire la fête et fêter la vie… Parce que, toi, avec tes grands yeux bleu-vert, tu voyais le monde différemment, tu voyais le monde à ta façon… Tu n’aurais pas pensé : « La pauvre, elle est partie », tu te serais dit : « On en a de la chance ! On est encore là, nous, on est en vie ! »
Alors, c’est ça, c’est exactement ce qu’on va faire, et c’est certainement ce qu’on pourra faire de mieux pour célébrer ton départ… On va transformer ce jour merdique en une date unique ; aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’un ange parti trop vite, qui a laissé une trace en chacun de nous, une étincelle, une petite flamme prête à allumer les moteurs qui sont en nous, afin de nous transporter à mille à l’heure et de nous faire vibrer ! On va vivre , Grazy, je te le promets, on va rire, on va chanter, on va danser, on va s’éclater en pensant à toi !
Plus jamais de coup de mou, on va arrêter de vivre comme des vieux cons qui se laissent aller, et je te jure qu’on va transpirer de folie et de joie !
Tu sais, Grazy, tu n’as vraiment pas à t’inquiéter. Je te l’ai promis, et je vais le faire. Je vais les motiver, les filles, et à chaque baisse de moral, je serai là pour leur rappeler ce que, toi, tu aurais fait. On parlera de nos moments à nous, de nos souvenirs, et on n’arrêtera jamais de nous marrer. Tu continueras à vivre à travers nous tous, car tu as laissé trop de traces, et crois-moi qu’on n’est pas prêts de t’oublier.
Ta fille unique et adorée sera heureuse, je te le jure, je serai toujours là pour elle, je ne la laisserai jamais tomber. Par contre, Grazy, je voulais que tu saches qu’elle file un mauvais coton. Heureusement pour toi, je l’ai accompagnée pour le choix de la tenue que tu portes aujourd’hui… Grazy, ça va être dur pour toi d’entendre ça, et j’espère que tu ne le prendras pas mal, mais t’as failli porter une culotte blanche en coton de grand-mère pour ton envol ! Au lieu de ce magnifique string en dentelle bleu turquoise…
Tu vois, le monde va mal sans toi… Le monde se laisse aller…Pour conclure, et avant de te dire « adieu », je voudrais te donner quelques conseils, pour ton entrée au paradis.
— Règle numéro un : n’essaie pas de courtiser saint Pierre pour avoir le meilleur nuage ; je te rappelle qu’il a fait vœu de chasteté !
— Règle numéro deux : les anges gardiens ne sont ni masseurs, ni kinés, ni esthéticiennes, ni serviteurs…
— Règle numéro trois, la dernière et la plus importante : quoi qu’il arrive, reste toi-même, car il ne manquait plus que toi pour mettre l’ambiance au paradis. On t’aime tous, Grazy !
PROLOGUE
Vanessa me tend finalement son cadeau, le dernier à ouvrir…
En la regardant, tout excitée, avec toutes ses tresses qui s’agitent et son sourire blanc étincelant, mon cœur s’emballe ; j’ai hâte de découvrir ce qu’il y a dans ce gros paquet qui fait presque ma taille. Je m’assois directement sur le sol, au milieu de tous mes camarades de classe, le sol est frais… une aubaine avec ces 40 degrés à l’ombre.
Tout le monde est excité et me regarde avec impatience tandis que je déchire avec prudence le papier argenté qui entoure cette boîte immense. Encore quelques palpitations d’angoisse et de hâte avant de découvrir ce qui deviendra un de mes jouets préférés…
Une magnifique tortue géante rose et vert fluo en peluche synthétique ! Elle est parfaite, je l’adore ! Vanessa, du haut de ses six ans, me connaît déjà si bien, elle savait que j’adorais les tortues… La pression redescend, je rougis de joie et de satisfaction, mais il semble qu’il me manque encore quelque chose…
Alors que ma mère lance le signal d’alarme qui va révolutionner le calme de l’appartement : « Allez, distribution de bonbons ! », je file en vitesse dans ma chambre exposer ma nouvelle meilleure amie colorée sur mon petit lit d’enfant qui couvre le restant de place de mon espace de vie, déjà envahi par les jouets…
Je m’assois, hésitante, à côté d’elle, essayant de comprendre ces premières émotions qui me traversent et me donn