Dangerous Play

Caroline Tillman

Description

Surnommée la Reine des Stades, Tyna Queen est à la fois adulée, jalousée et détestée.

Star montante de l'équipe d'Atlanta, la jeune joueuse de football doit faire face à l'arrivée d'un nouvel entraîneur qu'elle exècre : l'ancien champion du monde Nash DeWitt.

Ce type arrogant, vantard et trop actif sexuellement, elle le connaît bien. Celui qu’elle admirait secrètement quand elle était ado a bien changé et n’hésite plus à étaler ses frasques dans tous les tabloïds, sans se soucier de salir l’image du ballon rond.

Pourquoi a-t-on décidé de leur mettre ce mec sur le déclin dans les pattes ? Elle l’ignore. Mais elle est bien décidée à tenter le tout pour le tout pour le dégager, même si son adversaire s’avère encore plus attirant que dans ses souvenirs...

Entre séduction, provocation et jeu dangereux, lequel des deux sortira vainqueur de leur compétition ?

Sujets

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Informations

• Publié par: editions-encre-de-lune
• Date de parution: 22 septembre 2022
• Nombre de lectures: 5
• EAN13: 9782493316813
• Langue: Français

Extrait

Caroline Tillman
 
 
 
 
Dangerous
PLAY
 
 
 
 
 
 
Tome 1
 
 
 
© 2022. ©Caroline Tillman, Editions Encre de Lune. 
Tous droits réservés.
 
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelques procédés que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Crédit photo : ©adobe.stock
 
ISBN numérique : 9782493316813
Editions Encre de Lune, 21, rue Gimbert, 35580 Guignen
Courriel : [e-mail] 
Site Internet : www.https://editionsencredelun.wixsite.com/website-1
 
Cet ouvrage est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des institutions existantes ou ayant existé serait totalement fortuite.
Prologue
 
 
♪ My Dear -  Better dance
 
 
Paris, 16ème arrondissement
 
Comme chaque matin, il entama son rituel en s'asseyant devant l'îlot central de son appartement pour déguster sa première gorgée de café noir et en évaluer la température. Il attrapa ensuite sa tablette tactile pour ouvrir l’application du journal auquel il était abonné et qui le menait directement à la page qui l’intéressait.
Perdue au milieu des annonces diverses, une rubrique bien souvent oubliée attira son attention :
« L'entraîneur de l'équipe féminine de football d'Atlanta serait sur le point de prendre sa retraite. Le club n'a pour le moment ni démenti ni confirmé l'information et le président Victor Vargas n'a pas souhaité répondre à nos appels... »
D’abord surpris, il se demanda s’il ne s’agissait pas de manœuvres des publicistes pour appâter les lecteurs comme lui en quête d’infos croustillantes. Néanmoins, dans le doute, il saisit son téléphone portable et composa un numéro tout en calculant le décalage horaire. Tant pis, songea-t-il, dans le pire des cas il laisserait un message vocal à son vieil ami.
À la troisième sonnerie, il répondit néanmoins, même tard dans la nuit.
— Alors comme ça, Moore prend sa retraite ? J'ai peut-être une proposition intéressante à vous faire...
 
 
 
Chapitre 1
 
 
♪ Ellie Goulding -  Anything Could Happen
 
— Si c'est une blague, Phil, elle n'est vraiment pas drôle !
Philip Moore fixait sa protégée en train de faire les cent pas dans son bureau. Elle y avait débarqué telle une furie, sans même frapper, pour lui demander des comptes. En colère, la jeune femme serrait les poings sur ses hanches. Les jointures de ses mains étaient blanches, signe qu'elle n'allait pas le laisser s'en tirer facilement.
— Assieds-toi, Tyna, lui somma-t-il, nous devons en parler.
— Je pensais vraiment que tu m'en toucherais un mot de vive voix, le jour où ça arriverait ! Au lieu de ça, je l'apprends de la bouche de Francesca qui l'a soi-disant lu dans la presse ! Imagine ma colère et ma déception !
Elle reporta son regard sur l'homme qu'elle chérissait comme un père et qui l'avait menée là où elle se trouvait aujourd'hui. Sans lui, elle ne serait personne. Sans lui, elle ne survivrait pas une minute dans ce monde impitoyable. Et voilà qu'il l'abandonnait délibérément.
— Je n'étais sûr de rien avant mon entrevue avec Victor. C'est lui qui m'a suggéré que le bon moment était venu, et il n'a pas tort.
La mâchoire crispée, Tyna décida que sa prochaine visite serait pour le président du club auprès de qui elle brûlait d'extirper plus d'informations. S'il renvoyait le coach juste avant le début de la saison, il avait forcément quelqu'un d'autre à leur fourguer.
Sauf qu'elle n'était pas prête. Ces huit dernières années, Phil l'avait entraînée dans toutes les équipes et clubs parmi lesquels ils avaient évolués, jusqu'à arriver au sommet deux ans plus tôt. Il avait fait d'elle une championne, Queen T., capitaine de l'équipe d'Atlanta et meilleure buteuse du championnat deux années de suite. S'il s'en allait, elle avait peur de ne pas réussir à continuer sur sa lancée.
— Tu ne peux pas me faire ça ! gémit-elle en posant les poings sur son bureau. Mon contrat n’est pas encore à son terme et la sélection en équipe nationale me tend quasiment les bras, j'ai donc besoin de toi plus que jamais !
— Tu t'en sortiras très bien, la rassura Phil, j'ai totalement confiance en toi. Je crains plutôt pour la santé de mon remplaçant, vois-tu. Toi, tout ce que tu as à faire, c'est jouer et t'amuser comme tu l'as toujours fait.
— Enfoiré ! Lâcheur ! jura-t-elle. Tu es trop jeune pour prendre ta retraite.
Phil sourit alors qu'elle posait enfin ses fesses sur le coin du bureau. Il remarqua l'expression pleine de malice dans ses yeux d'ambre, comprenant qu'elle ne lui en voudrait pas longtemps.
— Victor me propose une prime confortable de fin de carrière. Tu sais comme je rêve de faire cette croisière aux Bahamas ! C'est le bon moment, répéta Phil. J'y ai bien réfléchi.
Tyna souffla, incapable d'être en colère plus longtemps contre lui. Après tout, il avait une carrière admirablement bien remplie derrière lui, il avait droit à du repos, à présent. Depuis le temps qu'il parlait de profiter de la vie !
— Je ne serai jamais bien loin, je compte rester à Atlanta.
— Il y a intérêt !
— Il faut bien quelqu'un pour te surveiller un peu. Queen T. est tellement imprévisible !
— Pfff tu peux parler ! Je n'en ai pas fini avec toi !
Elle jeta un œil à sa montre et se leva souplement.
— Tu n'as pas une séance photo aujourd'hui ? questionna-t-il.
— Hummmm si, pour un catalogue de maillots de bains. Je n'ai que cinq minutes de retard, j'ai encore le temps.
— Tyna Queen ! gronda Phil. Bouge ton cul de là et va bosser, sinon j'appelle Gaby pour annuler tes contrats ! Tu seras alors obligée de me remettre tes cartes de crédit.
— Oh là là, mais quel rabat-joie ! Vivement que tu te casses de ce fauteuil !
Elle lui adressa un clin d'œil avant de quitter la pièce en claquant la porte derrière elle. Phil se détendit enfin dans son fauteuil, car leur discussion s'était plutôt bien passée, en définitive. Il s'était attendu au pire. Tyna avait un foutu caractère. Du haut de ses vingt-trois ans, elle terrorisait la moitié des gens qui la croisaient et mettaient à genoux les autres.
En tant que tuteur, il avait veillé sur elle pendant des années, mais il était temps qu'elle vole de ses propres ailes. Il espérait simplement que son remplaçant serait à la hauteur avec les filles. Pas évident d'être à la fois le père, le coach et la nounou des vingt-deux joueuses de l'équipe, surtout quand l'une d'elles était impulsive, avait un problème avec toute figure d'autorité et prenait un malin plaisir à malmener quiconque la contrariait.
Non, ce ne serait pas simple. Alors il se mit à prier, en implorant le Seigneur de se montrer indulgent. Pas avec Tyna, elle n'avait pas besoin de lui, mais avec le pauvre type qui se trouvait dans l'avion et traversait l'Atlantique à l'heure qu'il était. 
 
***
 
Quand il débarqua de l'avion, il chargea le chauffeur de récupérer ses bagages tandis qu'il tentait de se frayer un chemin parmi les passagers qui lambinaient devant lui. Certains lui adressaient des œillades curieuses, pas sûrs de l'avoir vraiment reconnu, d'autres chuchotaient à son passage en manquant de discrétion et d'autres encore le prenaient en photo avec leur smartphone. Il espérait afficher son meilleur profil malgré les heures de vol qu'il venait de subir pour rejoindre Atlanta depuis Paris.
Se planta soudain devant lui une sublime créature, toute en jambes et divinement bronzée. Timide, elle lui sourit en replaçant ses longs cheveux dans son dos et lui présenta un bout de papier arraché à la va-vite et un stylo rose à paillettes. Vingt ans à tout casser, le genre qui lui donnait envie de s'enfermer une heure dans une chambre d'hôtel plutôt que de s'entraîner. Il fut tenté de lui donner son numéro de téléphone dédié aux poupées dans son genre, mais se rappela qu'il était attendu.
— Je peux avoir un autographe ? s'enquit-elle d'une voix haut perchée.
Finalement, il n'était pas certain de supporter cette voix aiguë, même dans un exercice aussi sympa que le sexe. Ou à la rigueur, avec une main maintenue sur sa bouche pendant qu'il la besognait.
Pendant qu'il griffonnait sa signature sur le bout de papier, il contempla ses cuisses que dévoilait sa jupe trop courte. Elle les pressait l'une contre l'autre, et il doutait que ce soit parce qu'elle avait envie d'aller aux toilettes. Il la regarda dans les yeux : elle était excitée de le voir, elle avait envie de sexe. En avisant sa montre, il décida qu'il avait bien cinq minutes pour combler la demoiselle. C'était si subtilement réclamé !
Quinze minutes plus tard, il se retira de la minette après une dernière claque sur ses fesses rebondies. Ce n'était pas la meilleure baise de sa vie, mais ça détendait. Dans la cabine où ils étaient un peu à l'étroit, il la regarda remonter son string sur ses jambes pendant qu'il défaisait le préservatif et le jetait dans la cuvette.
Elle se tourna alors vers lui, un sourire gêné aux lèvres.
— Tu veux mon numéro ? lui demanda-t-elle, pleine d'espoir.
— Franchement ? Sans façon. Bye, poupée !
Il la laissa et sortit de la cabine en remontant sa braguette. Il se lava les mains rapidement et quitta les toilettes de l'aéroport pour se mettre en quête de la voiture que son nouvel employeur avait mis à sa disposition à son arrivée. Le chauffeur était déjà au volant, ses bagages dans le coffre. Il faisait un temps magnifique, il s'était vidé les couilles, quoi de mieux pour entamer cette nouvelle étape de sa carrière ?
 
***
 
Tyna Queen n'était pas mannequin, elle ne manquait pas d'occasion de le rappeler au photographe qui perdait patience en lui criant de sourire.
— Tu n'as qu'à me payer pour ton putain de sourire ! N'oublie pa