De l ombre à la lumière
190 pages
Français

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De l'ombre à la lumière , livre ebook

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Description

A la suite d’une étrange et soudaine maladie, le milliardaire Crésus Delagentillesse n’a pas d’autre choix que de partir en Inde, consulter le médecin qu’un ami lui a recommandé. Pour trouver la guérison, il se voit dans l’obligation de renoncer à sa fortune et sa vie de nanti pour entreprendre une marche sur le chemin de la sagesse.
Au gré de rencontres insolites et d’épreuves riches d’enseignement, il apprend à se connaître et découvre ce qu’est réellement la vie, l’amitié, l’amour et le bonheur !
Sur la route qui le conduisait vers Bombay, Sulochan se sentit pour la première fois de sa vie en parfaite harmonie avec la nature. Celle-ci semblait vivre la même chose que lui. «  C’est ainsi chaque printemps, lui avait expliqué Garuda. Ça descend du haut du ciel et ça monte du dedans de la terre. On ne sait pas bien ce que c'est. C’est comme un murmure qui trotte à travers la vallée pour s'insinuer dans les escarpements et bondir jusqu'au sommet de la montagne. Il court dans tous les sens, se glissant dans le vent et enlaçant les arbres qui tremblent de désir. Il cajole les branches qui se mettent à bourgeonner et réveille la végétation engourdie par les mois d’hiver. Sous ses caresses, la chair du monde commence à revivre, les herbes et les feuilles s'ébrouent. Dès qu'il l'a effleuré, le sol grouille de fourmis, de chenilles et de mille-pattes. Les insectes sont ses vagues avec lesquelles il grise les oiseaux. Il bombe le torse des animaux ; il leur lustre le poil ; il leur ouvre l’appétit. Il leur donne du plaisir, de l'assurance et parfois même… des frissons. Ce murmure, Sulochan, c'est l'amour ! Il transpire de partout, que ce soit au travers des plantes, des bêtes ou des hommes. Il transpire la même sueur pour tous ! »C'est ainsi que, cheminant vers la ville, Sulochan transpirait lui aussi. Il transpirait d’amour.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mars 2018
Nombre de lectures 2
EAN13 9782363157911
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0016€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

De l ombre à la lumière
Sur le chemin de la sagesse

Michel THOMAS

Michel Thomas Editions 2018
Cet ebook a été réalisé avec IGGY FACTORY. Pour plus d'informations rendez-vous sur le site : www.iggybook.com
Avant-propos
 

 
« Ce qui me surprend le plus chez l’homme occidental
c’est qu’il perd la santé pour gagner de l’argent
et il perd ensuite son argent pour récupérer la santé. 
À force de penser au futur, il ne vit pas au présent
et il ne vit donc ni le présent ni le futur. 
Il vit comme s’il ne devait jamais mourir,
et il meurt comme s’il n’avait jamais vécu. »
 
(Dalaï Lama)
1
 
« La méchanceté, c’est la faiblesse des imbéciles qui se croient forts. » (Anonyme)
 
Il était une fois, dans le bureau d’un riche homme d’affaires de la région parisienne :
« Oui, oui… d’accord, oui… Au fait, voulez-vous ! Venez-en au fait !… Trois mois, vous dites ?… Et vous avez attendu tout ce temps là pour me tenir informé… (Profond soupir d’exaspération)… Et la loi ? Que dit la loi ? … Eh bien, c’est bon ça, non ? Si la loi est avec nous, pourquoi avoir attendu si longtemps pour agir ? À quoi cela sert-il que je paye des avocats s’ils ne sont pas foutus de prendre des décisions à ma place, bordel !… Quoi encore ?… Mais je m’en fous, moi, que le mari ait perdu son emploi, que sa femme soit enceinte de son quatrième et que leur aîné soit handicapé moteur ! Cela ne me regarde pas ! S’ils ne paient plus leur loyer, faites les déguerpir ! Un point c’est tout ! Pas de sentiment dans les affaires : Pas de loyer, pas de logement ! » conclut-il en laissant fuser un rire gras dans la pièce.
Il raccrocha le combiné du téléphone et plongea la main dans la boite de chocolat qui se trouvait sur le bureau devant lui. Puis il appuya sur le bouton de l’interphone.
« Mademoiselle ! » lança-t-il d’un ton autoritaire.
Comme par enchantement, une jeune fille, crayon et carnet en main, apparut aussitôt à l’angle de la porte. C’était une belle blonde d’une vingtaine d’années à la poitrine généreuse. Elle effectuait le remplacement de la secrétaire titulaire, Mademoiselle Germaine, partie en congé maladie à la suite d’un burn-out.
— Mademoiselle, lui intima-t-il. Asseyez-vous et prenez note, je vous prie ! Je serai absent demain de toute la journée et j’ai des consignes à vous dicter.
— Bien Monsieur, dit-elle en prenant place, face à lui.
Crésus la dévisagea avec attention. Elle avait commencé son remplacement la veille au matin mais, jusqu’à cet instant précis, il n’avait pas encore vraiment prêté attention à elle. En cette fin de journée, son intérêt pour les formes avenantes de la jeune fille se faisait plus fort. Il sourit à l’idée que cette jeunette ne tarderait pas à tomber sous son charme et à finir, jambes en l’air, sur le canapé de la salle d’attente.
— Il y a longtemps que vous travaillez pour moi, Mademoiselle ? lui demanda-t-il en plongeant son regard vers la poitrine de la jeune femme.
— Trois ans, Monsieur.
— Ah ! Et dans quel service étiez-vous avant de venir remplacer Mademoiselle Germaine ?
— À la comptabilité, répondit-elle timidement. Votre expert-comptable, Monsieur Dufour, m’a délégué pour remplacer votre secrétaire pendant son congé maladie. J’espère que je pourrais être à la hauteur de Mademoiselle Germaine et que je ne vous décevrais pas.
— C’est également ce que j’espère, répliqua-t-il, en mâchonnant le bout de son crayon, les yeux rivés vers l’écran de son ordinateur… Mademoiselle ?
— Sophie. Je m’appelle Sophie. Sophie Dumartin.
— Sophie ? Eh bien voilà un bien joli prénom pour une jeune fille aussi charmante que vous, répliqua-t-il en lui adressant un clin d’œil complice. Je pense que nous allons bien nous entendre, tous les deux.
Le visage de la secrétaire s’empourpra. Elle se mit à fixer la moquette pour masquer sa gêne.
— Et pour demain, vous disiez ? lança-t-elle, comme pour rompre le silence qui venait de retomber sur la pièce.
— Ah oui, pour demain… L’homme se redressa sur son fauteuil et, tout en fouillant quelques papiers éparpillés sur le bureau, poursuivit : Dès la première heure, contactez Jorge, le pilote de mon Falcon. Dîtes‑lui que je confirme mon déplacement pour Lisbonne du week-end prochain. Vous connaissez Lisbonne, Sophie ? ajouta-t-il en levant un œil vers la jeune fille. (D’un mouvement de tête, elle lui fit que non.) Eh bien, il faudra que vous m’y accompagniez un de ces prochains jours… Ah, appelez aussi la bijouterie « Chaumet » et demandez-leur de livrer un pendentif à Mademoiselle Jane, la chanteuse, Suite 35 de l’Hôtel Meurice.
— Un pendentif… d’accord, mais quelle sorte de pendentif ? lui demanda-t-elle en le regardant au‑dessus de ses lunettes.
Il agita la main comme pour chasser une mouche imaginaire.
— Ne vous inquiétez-pas pour cela, répliqua t’il. Le bijoutier sait de quoi je parle. Il a l’habitude. Dîtes-lui de joindre le texte habituel : « Merci pour cette belle soirée… Blablabla… Mon amour brille dans l’ombre de ces diamants ! Blablabla… » Il s’aperçut que la secrétaire avait du mal à suivre, aussi se contenta-t-il d’ajouter, le sourire aux lèvres : « Ne vous inquiétez‑pas si vous avez pas tout retenu, tout le monde à la bijouterie sait de quoi je parle. Dîtes-leur simplement de signer de la lettre C. »
— « C. » ? demanda la jeune fille en ouvrant de grands yeux ronds.
— Oui « C. » ! Qu’y-a-t-il d’étrange à cela ? lui répondit‑il d’un ton sentencieux.
— Non. Rien. Il n’y a rien d’étrange, Monsieur… Non, excusez‑moi !
— Bon, c’est mieux comme ça, grogna-t-il en lui adressant un regard à la réduire en cendre.
La jeune fille se mit soudainement à trembler. Ses amies l’avaient prévenue que le « boss » n’était pas commode. Mais le côté charmeur de l’homme, allié à une beauté physique hors norme, l’avait enclin à penser que celles-ci avaient été tout simplement jalouses du poste qu’elle venait de décrocher. À présent, elle ressentait de la crainte face à cet homme qui semblait plus démoniaque qu’angélique. Crésus put lire la peur sur son visage. Il s’empressa de lui prendre délicatement la main et continua d’une voix plus douce :
— Oh, mais que vois-je là ? (Il caressa de l’index la bague qu’elle portait au doigt.) Voilà un bien joli bijou, lui dit-il en feignant l’admiration. Vous êtes fiancée ?
Il ne faisait aucun doute qu’il ne pensait pas le moindre mot de ce qu’il disait. Cette bague, dont la valeur marchande atteignait tout au plus une centaine d’euros, était la plus moche qu’il lui eût été donné de rencontrer.
— Oui, Monsieur, répondit-elle en esquissant un sourire gêné. Je me suis fiancée voilà six mois, dit-elle l’air enjoué.
— Félicitation Sophie ! C’est une bien belle bague que votre amoureux vous a offerte là ! (De nouveau, il fit mine de s’extasier devant le bijou.) Et qui est l’heureux homme qui a eu la chance de ravir le cœur d’une aussi jolie fille que vous ?
— Il s’appelle Justin, Monsieur. Justin Bedot. Il est guichetier à la « Crésus-Banque » qui se trouve à l’angle de la rue.
Le visage de l’homme s’illumina soudainement. « Ainsi donc cette petite greluche s’est entichée d’un employé de l’une de mes banques, pensa‑t‑il… Un guichetier ! Voilà qui est fort intéressant. »
— Quelle merveilleuse nouvelle ! s’exclama-t-il. Vous ne pouvez pas vous imaginer combien je suis heureux à chaque fois que j’apprends que des couples se forment au sein de mes entreprises. Il faudra que vous me le présentiez, ajouta-t-il en esquissant un sourire mes

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