Death's Falcons

Marjory Kenlay

Description

"Si on m’avait dit que je serais à ce point obsédée par le meilleur ami de mon frère, je vous aurais demandé : vous êtes fous ?!"

Mon père est le président des Death’s Falcons, un Club de bikers sulfureux.

J’évolue dans cette grande famille bourrée de testostérone depuis toujours et j’adore ça.

Mais voilà que depuis peu, tout mon monde et mes certitudes partent en vrille.

La cause ? Un mètre quatre-vingt-dix de peau tatouée et colorée.

Des cheveux châtains, une barbe imposante, un sourire à enflammer les petites culottes et un regard à vous faire oublier votre prénom.

Le problème ? Brad Brower, aussi sexy soit-il, est avant tout le sergent d’armes du Club et un troisième fils pour mon paternel...

En somme, ce mec est intouchable. Surtout pour moi !

Saleté de KARMA !

Sujets

• Fantastique
• Dark Fantasy
• Policier & Thriller
• Thriller
• Romance
• Romance policière
• Romance érotique
• BD Erotique
• Toute la romance
• Erotica
• Danger
• Tatouage
• Fiction

Informations

• Publié par: marjory-kenlay
• Date de parution: 21 février 2022
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782958375164
• Langue: Français

Extrait

DEATH’S
FALCONS
 
« Sakura »
 
Rotten Girl’s Editions
 
 
Marjory KENLAY


Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce live ou de quelque citation que ce soit sous n’importe quelle forme. Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n’ont d’autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l’imagination de l’auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
 
 
Contact : [e-mail]
ISBN : 9798417583575
Cover : Margotte GNB
Dépôt légal : 02/2022
 
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Vingt-quatre ans auparavant…
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Vingt-quatre ans auparavant …
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Vingt-quatre ans auparavant …
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Vingt-quatre ans auparavant …
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Épilogue
Playlist de Sakura
Remerciements ou instant Guimauve…
Ma chère lectrice,
De la même Romancière
Hurricane Of Feelings – first song T1
Extrait
Hurrican Of Feelings - First song T1
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3

Prologue
 
Vous êtes-vous déjà retrouvés dans une situation foireuse ? Genre plan ripaxe, mission suicide, balle dans le pied ? Bah non parce que vous êtes de grands malins... une espèce rare et en voie de disparition j’en suis certaine.
Eh bien moi, Marley Lang Aka May, je ne fais pas partie de cette catégorie de personnes. Nan, moi je suis une grosse poissarde high level 1 ! Je viens de faire la connerie du siècle, même moi je ne m’en croyais pas capable. Arfff... je suis dans la merde jusqu’au cou ! Mais quelle mouche m’a piquée ? En plus d’être une sombre idiote, je suis monstrueuse !
Certes, c’était un moment intense digne de vous faire exploser les neurones et le cœur. Mais très franchement v’là la montagne de dommages collatéraux que ça va engendrer. Ça n’en valait pas la peine. Évidemment que ça n’en valait pas la peine !!! Comment vais-je pouvoir me regarder dans un miroir sans avoir la gerbe ?  
Très bien, je vais oublier ce moment d’égarement, me persuader que cette soirée n’a jamais existé et reprendre ma vie là où elle en était quelques heures auparavant. Parfait, bon plan ! C'est banco pour moi… enfin en théorie. Je vous préviens je suis loin d’être un cadeau les amis. Si vous vous attendez à une p’tite romance lover et tutti quanti, vous êtes complètement out 2 !!! Je suis Marley aka May aka le p’tit boulet de service !!! W elcome my Friends...
 
 
Chapitre 1
 
  Bored to death, Blink 182
Marley
         Je suis une meuf sans prise de tête aimant la simplicité. Il y a quatre choses que j’aime par-dessus tout au monde. La musique, les bagnoles, ma famille et mon job. Ah oui, disons plutôt cinq : les gonzesses !Allez, ne faites pas les choqués, de nos jours l’homosexualité ne devrait plus poser de problèmes à quiconque. J’ai très rapidement compris que j’aimais les filles. Dire que je ne m’en suis jamais cachée serait vous mentir. Mais bon, nous en discuterons en temps et en heure, faites-moi confiance. Les percussions de Travis Barker 3 prennent possession du shop, couvrant presque les bourdonnements de nos machines. Je pique un grand gaillard, certainement un quaterback ou un truc dans le genre. Néanmoins, le blondinet serre les mâchoires et gémit comme une fillette. Je vais vous détendre illico, un tatouage, ça fait mal. Parfois très mal même ! Cependant, j’ai constaté avec mes années d’expérience que la principale raison était de revendiquer sa différence. Marquer sa peau à l’encre indélébile pour affirmer sa personnalité, se souvenir d’un instant important de sa vie ou encore accepter celui ou celle que nous sommes. C’est de loin ma préférée. J’aime que mon art permette à ces personnes-là d’être décomplexées et les aide à se sentir bien dans leur peau. Quand je vois dans leur regard cette étincelle me le confirmant, je sais que j’ai tout gagné. Je prends un peu de recul sur mon travail, puis décide d’en rester là. Les nuances de gris vont se poser, peut-être quelques retouches seront nécessaires d’ici plusieurs semaines. Mais pour l’heure, je suis plutôt satisfaite de ce que je viens de claquer sur la cuisse de mon client. Je pose ma machine sur la tablette avant de prévenir le blondinet que sa séance de torture vient de prendre fin. J’attrape le flacon de désinfectant, en vaporise sur l’ensemble de la zone tout juste tatouée et l’essuie avec douceur. La fraîcheur du spray laisse vite place à la brûlure que provoque le passage du papier absorbant. Je serre les dents pour mon client. Moi-même je déteste cet instant quand je passe sous les aiguilles. Pourtant inévitable. J’applique la vaseline sur l’épiderme traumatisé en massant avec délicatesse pour la faire pénétrer et calmer le feu. Plus qu’à enrubanner de film étirable la cuisse du mec et il sera libre. Mes dernières recommandations faites sur la bonne marche à suivre des soins post tatouage, je laisse mon client rejoindre Maeva à l’accueil. Je me dégante et range le bordel que j’ai mis lors de ma séance. Comme un automate, mes gestes sont un enchaînement de déjà-vu. Une fois mon poste de travail impeccable, je m’autorise une pause café clope bien méritée. Je passe par la cuisine, me fais couler ma potion magique saupoudrée d’un nuage de lait de coco et y ajoute un carré de sucre. Je taxe une blonde dans le paquet de Maé puis je pars me caler à l’extérieur sur notre petite terrasse. Je prends une bonne gorgée de café avant d’allumer la clope entre mes lèvres. J’inspire la bouffée apaisante de nicotine en alternance avec ma caféine. Je tente de faire le vide dans mon esprit en surchauffe ces derniers temps. Mes journées sont intenses au shop et mes nuits, une succession d’heures de réflexions sans repos. Je suis en train de flinguer ma santé physique et mentale. J’en ai parfaitement conscience. Simplement je n’arrive pas à reprendre les rênes de ma vie. Je patine dans une mélasse sans nom. Mon monde, mes convictions et mes hormones partent en couille. La merde, je vous dis…Bien qu’on soit fin septembre, la douceur de l’arrière-saison se fait sentir. Je crève de chaud dans mon slim et mes Doc Martens noires. Par chance, j’ai opté pour mon marcel fétiche à l’effigie des Def Leppard ce matin. Clope au bec, je divague les paupières closes vers l’objet de mon tourment, quand mon portable vibre dans la poche de mon fut. J’ai reçu un SMS de mon clone avec des couilles, Malone mon frère jumeau.
 
SMS Malone : Pizza, bière, PS4 ce soir ?
SMS Marley : Yep Bro !
SMS Malone : Cool Sista ! Tu te charges de la bouffe, moi du liquide.
SMS Marley : Juste toi et moi ou je compte les gars aussi ?
Mon frangin ne vit plus chez nos parents, lui ! Il partage un pavillon à seulement quelques pâtés de maisons du club house des Death’s Falcons . Alors que moi je crèche toujours chez nos vieux et tantôt chez Alma. Ma meuf m’a demandé de venir vivre avec elle, mais j’ai refusé. Le moment était mal choisi, maman venait d’apprendre qu’elle était atteinte d’un cancer du sein. Je n’ai pas voulu la laisser seule dans cette grande baraque familiale. Mon paternel n’était pas super présent à cette période-là, accaparé par les affaires du Club. D’où mon refus et puis pour être tout à fait honnête avec vous, je pense pas que la vie de couple soit un truc fait pour moi. J’aime Alma, vraiment, mais j’aime davantage mon indépendance et ma liberté. Le problème avec les gonzesses c’est qu’elles veulent toujours se mettre en couple ! Alors que moi, le chacun chez soi me va à la perfection. Partager de bons moments ensemble sans prise de tête et train-train quotidien me semble idéal. Même si je n’y connais rien, je préfère ma vision des choses pour ne surtout pas me sentir prisonnière d’une relation qui me satisferait qu’à moitié.
 
SMS Malone : Seulement toi et moi Punky !
SMS Marley : Vendu, je serai là vers 19 h Lover !
SMS Malone : Ok Punky Brewster …
Enfoiré de trou du cul de gosse ! Ce mec a d’la chance d’être mon Lang préféré.
 
 
Chapitre 2
 
 
 
Young And Menace, Fall Out Boy
 
Marley  
 
Les bras en compote et encombrés par les cartons à pizza, je donne un petit coup de pompe dans la porte d’entrée. Le panneau de bois s’ouvre sur mon jumeau. Son visage est semblable au mien. La même peau claire, les yeux bleu glacier, petits nez et lèvres charnues. Seule exception, la couleur de nos cheveux. Malone est châtain alors que je suis à l’origine blonde cendré. Mais depuis quelques années ma chevelure évolue entre une teinte rose, mauve ou encore grise. La norme et le conventionnel, très peu pour moi.
— Tu tombes bien, j’ai la dalle !
— Et moi je crève de soif ! lâché-je en pénétrant dans la maison.
Je pose sur la table basse notre bouffe avant d’aller me chercher deux bières bien fraîches. Comme je vous le disais, les choses simples sont les meilleures. Exit les restaurants gastro et autres, les soirées comme celle-ci sont ce que je préfère. Je décapsule les bouteilles de verre en rejoignant Mal déjà en train de se servir une part. En véritable morfale, il l’engloutit d’une main à la vitesse grand V. Je pose sa boisson près de lui et prends une grande rasade d’alcool ébahie par sa capacité à ingurgiter tant de bouffe à la seconde. Je le rejoins et m’affale de tout mon lo