Hurricane Of Feelings
177 pages
Français

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Hurricane Of Feelings , livre ebook

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Description


“ Moi, tomber amoureux de la petite sœur de mon meilleur pote ? Jamais de la vie ! Et pourtant c’est ce qui m’arrive...



J’ai tout pour plaire : du talent, de l’argent et une belle gueule.


Ma réputation de Rock Star torturée me précède.


Les règles ? Pas pour moi. Zéro demi-mesure, frustration et surtout plus aucun sentiment !


Mon quotidien ? Tête à tête avec ma guitare et mes nombreux démons bien gardés.



Jusqu’à ce que mon regard croise celui de cette petite blonde.


Jusqu’à ce que je désire la posséder.


Jusqu’à ce que je trahisse la promesse faite à mon ami : convoité sa sœur.



Riley n’a rien à voir avec les groupies qui m’entourent et encore moins de finir dans le lit d’un mec comme moi.


Cette femme réservée, douce, pure, m’interpelle, me perturbe et m’envoute à chacun de ses regards.




Suis-je prêt à faire face à mes erreurs du passé, à tout risquer y compris mon amitié pour elle ?



Voudra-t-elle de moi quand elle saura ce que j’ai fait ? ”



Avis aux amateurs de sensations fortes ; souffrances, trahison, jalousie, interdit et passion sont au rendez-vous dans cet ouragan passionnel et premier opus de la duologie Hurricane Of Feelings.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 février 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782958375171
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Musique Maestro !
Remerciments ou instant Guimauve…
Ma chère lectrice,
De la même romancière
Hurricane Of Feelings – last song T2
De la même Romancière

Rotten Girl’s Editions
 
 
Hurricane
Of
Feelings
 
Tome 1
 
First song
 
 

 
 
Marjory KENLAY
 
 
 
 
 
Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme. Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n’ont d’autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l’imagination de l’auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
 
Contact : marjorykenlay@gmail.com
 
ISBN : 9782958375171
 
Cover : Madness Cover Designer
 
Dépôt légal : 01/2021
 
 
Chapitre 1
Riley
 
La nuit m’a toujours attirée de par son côté mystérieux et magique. Elle m’insuffle le sentiment que tout y est possible, choisissant d’être la personne souhaitée et rendant toutes les difficultés surmontables. Quand le jour tire sa révérence, il emporte avec lui mes doutes et mes douleurs pour me plonger dans une obscurité réconfortante. Enfin… ça, c’est mon ressenti. Aussi bizarre que ça puisse paraître, j’adore rester au beau milieu de mon salon, immobile, toutes lumières éteintes et contemplées cette sombre lueur lorsque certains soirs, mes terreurs nocturnes s’invitent à la fête. 
Au fait je m’appelle Riley, bienvenue dans mon monde.
Depuis plusieurs mois je n’ai plus d’insomnie. Dieu soit loué ! C’est ahurissant cette faculté de pouvoir occulter mes problèmes quand mes satanés cauchemars me foutent la paix ! Chicago paraît tellement calme et paisible à quatre heures du matin, c’est reposant. La vue depuis ma baie vitrée me donne l’impression d’être une espèce de survivante. Vous savez comme dans les films fantastiques du genre « Je suis une légende ». Le nez contre la vitre, je m’extasie devant la pureté de cet instant. Une fine couche de givre recouvre les toits et les capots des voitures ainsi que les trottoirs, les faisant étinceler comme des diamants. On peut également distinguer de la vapeur sortir des bouches d’aération sur les façades des autres immeubles. Enveloppé dans ce silence apaisant, tout n’est que beauté à l’état pur. À condition de ne pas tenir compte de ma voisine du dessus qui, à l’inverse de moi, a une vie sexuelle extrêmement riche et n’est aucunement avare d’en faire profiter tout l’immeuble... Pff.
La mélodie de Stay , chantée par Evan Thomas, sort de mon radio réveil. Hum… Quel délice d’être réveillée par une voix aussi sensuelle et sexy que celle du chanteur des Free Fall . Sam, mon frère aîné, est leur ingénieur son. J’ai par chance pu l’assister lors de nombreux concerts et festivals quand j’étais plus jeune et il est doué. J’en garde d’excellents et précieux souvenirs. La présence de mon frère est indispensable pour tout enregistrement ou concert. C’est la raison pour laquelle je le vois trop peu à mon goût. Malgré ses longues absences, il sait se faire pardonner quand on se retrouve en m’offrant, par exemple, les trois albums dédicacés des Free Fall . Sam travaille pour eux depuis déjà trois ans. Néanmoins, l’occasion de rencontrer les membres du groupe ne s’est jamais présentée à moi. J’appréhende assez de me trouver en présence de ces stars !
Vous voyez ce que je veux dire ?
Je vais finir par être en retard au salon de coiffure si je n’arrête pas de rêvasser, je dois me bouger ! Madame Shawn a rendez-vous à 9 heures ce matin pour faire sa couleur et sa coupe. Mon réveil affiche 8 h 00, il me reste seulement trente minutes pour me préparer. Go go go ! Je prends une douche rapide, bois un mug de café au lait de soja vanillé puis j’attrape mon sac à main, mon portable et la clef de mon bébé. Direction le centre de Chicago.
Il y a un peu plus de quatre ans, j’ai racheté le salon de coiffure de ma patronne partie à la retraite. Mon travail m’a permis de ne pas m’effondrer après la mort de mes parents en me focalisant sur autre chose que la culpabilité. En prenant soin des autres, je l’oublie presque, apprenant à vivre avec. Je me trouve dans la kitchenette  en train de préparer du café quand Jenny, ma meilleure amie qui est également mon employée, m’interpelle.
— Riley ! Y a ton beau gosse de frère à la caisse !!!
Je déboule dans le salon afin de le voir. Je suis littéralement aux anges, mon grand frère m’a tellement manquée. 
— Sam ! Je n’y crois pas, tu ne devais pas être à New York cette semaine ? lâché-je, réellement heureuse de sa visite avant de l’étreindre vigoureusement.
— Je ne peux plus faire une surprise à ma sœurette ?
— Si, bien sûr, je ne m’y attendais pas, voilà tout.
— C’est le principe des surprises, me dit-il en riant.        Eh non, nous sommes à Chicago pour quelques semaines et peut-être plus. C’est à déterminer.
— Génial ! On déjeune ensemble pendant ma pause ?
— Chez Mama ? s’enthousiasme-t-il.
— Banco ! Tu veux aller à la maison en attendant ? Tu as tes clefs? Tiens, fais très attention à mon bébé.
Sans lui laisser le temps de me répondre, je lui tends la clef de ma voiture.
— Cool ! Fais-moi plaisir, arrête de l’appeler « ton bébé » c’est une voiture, pas une personne !
— Les Audi sont les voitures les plus sûres au monde !!! Ose me dire qu’elle n’est pas terrible à conduire ! répliqué-je en le défiant du regard.
Ma Audi RS3 est tout simplement démentielle et d’une fiabilité hors pair ! Sans parler de sa couleur rouge Catalunya , la rendant carrément girly . Un véritable bijou. Depuis l’accident, c’est seulement au volant de cette marque que je me sens en sécurité .
— Tu marques un point !
Il me sourit et me fait un clin d’œil avant de sortir du salon. Jenny émet un soupir théâtral, elle a toujours eu un faible pour mon frère. Je ne peux l’en blâmer, il a beau être mon frangin, je dois reconnaître qu’il est canon, à tomber même... C’est un grand brun aux yeux noisette, un mètre quatre-vingt-cinq, une peau hâlée et musclé juste comme il le faut. Le tout agrémenté d’un sourire diabolique capable de faire rougir une bonne sœur. Il ressemble tellement à notre père. Tout le contraire de moi qui fais partie de ces filles passantes inaperçues. Un mètre soixante, blonde aux yeux verts et aucun atout physique particulier. En somme, une femme quelconque.
****
Quand j’arrive Chez Mama , Sam m’attend déjà à notre table habituelle. Je le rejoins.
— Je t’ai commandé un verre de rosé.
— Merci, frangin.
J’attrape le ballon et trinque avec Sam.
—Alors, raconte-moi tout ce qu’il s’est passé depuis ton dernier appel, quémandé-je, curieuse de rattraper mon retard le concernant.
— Tu sais, la routine des salles de spectacle, des stades, plusieurs festivals, du rock, des rockstars et des nanas à perte de vue, déclare-t-il, un sourire jusqu’aux oreilles.
— Et dans ton lit, évidemment ? Mais je ne veux pas savoir...
Je me sens devenir rouge comme une tomate.
— À en juger la teinte cramoisie qu’ont prit tes pommettes, t’es toujours autant mal à l’aise à l’idée de parler de sexualité.
Je manque de m’étouffer tant ce mot sonne bizarrement dans notre vocabulaire fraternel. Je suis loin d’être prude, mais pas non plus délurée et mon frère le sait. Ça me dérange vraiment d’aborder ce sujet, d’autant plus avec lui et ça me met terriblement mal à l’aise. Par chance, nous sommes interrompus par la serveuse nous apportant nos plats.
— Bon, OK ! J’arrête de te charrier ! Mais, dis-moi, Riley, ça fait combien de temps que tu n’as pas eu une petite aventure ou un rendez-vous galant avec un mec ?
Il repose sa fourchette et me regarde droit dans les yeux. Ses plaisanteries laissent place au sérieux du grand frère protecteur.
— Je sais, ça ne me regarde pas, mais je veux m’assurer de ton bien-être. Donc, excuse mon indiscrétion, mais j’aimerais savoir qui tu fréquentes. 
Son aveu est empreint de sincérité. Aussi, je prends sur moi, souffle un bon coup, et me lance.
— R.A.S., frérot. C’est le calme plat ! Et puis tu sais, avec le salon, je n’ai pas cinq minutes pour moi...
J’essaie de faire bonne figure en restant évasive. Or, Sam n’est pas dupe. Il marque un temps d’arrêt, se penche par-dessus la table tout en s’approchant vers moi.
— Tes cauchemars sont de retour ? me demande-t-il, soucieux.
Bingo !
— Ouaip… mais ça va, je t’assure !
— S’il te plaît, arrête de te tourmenter avec le passé, rien ne les ramènera, putain ! raille-t-il un peu trop fort à mon goût, en m’implorant du regard.
Je lui souris pour tenter d’alléger l’ambiance et lui promets d’essayer. Le reste du déjeuner se déroule dans les rires, la joie et la bonne humeur de mon frère. C’est affolant combien il m’a manquée.
— Tu veux bien me faire plaisir ?
Je hausse les épaules pour acquiescer.
— Viens au concert des FF. C’est ce soir, à 21 h à l’UIC Pavilion.
Il fouille dans ses poches et en sort deux pass VIP .
—En voilà un pour toi et un autre pour Jenny, si toutefois elle n’a rien de prévu ce soir. Je t’en prie, commence à vivre, Riley. insiste-t-il, le regard implorant.
 
***
 
Toute au long de l’après-midi, les paroles de Sam résonnent dans ma tête : « commencer à vivre ». Mais sérieux, je fais quoi d’après lui ! Ça a le don de m’énerver. De

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