Iced Love
296 pages
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Iced Love , livre ebook

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Description

Mason arrive à la patinoire de Grenoble avec une seule idée en tête : gagner.


Il n’avait cependant pas prévu d’y faire la rencontre de Grace qui se prépare pour les championnats de France de patinage artistique, ni de ses yeux bleu polaire.


Tout les oppose : lui est froid, provocateur, presque brutal sur la glace. Elle ne rêve que de se fondre dans la douceur de son art. Seul point sur lequel ils semblent s’accorder : ils se repoussent autant qu’ils s’attirent.


Le hockeyeur doit pourtant accepter de partager son terrain, son espace de jeu, sa patinoire avec elle. Et ce, même si leurs entraîneurs se haïssent mutuellement.


Entre championnats et histoires familiales, c’est peut-être dans le noir, quand la patinoire se vide, qu’ils arriveront encore le mieux à s’apprivoiser, sans chuter.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 avril 2022
Nombre de lectures 11
EAN13 9782379933264
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ICED LOVE
 
 
HELL FAITH
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
L’autrice est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Iced Love
Autrice : Hell Faith
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal Avril 2022
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Crédit photo : Shutterstock
ISBN 978-2-37993-326-4
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
 
 
 
 
 
Aux couples qui se forment sur des patinoires.
 
 
 
 
 
«   Of course, the final piece of the puzzle is passion. Without it, the hard work is just too hard .   » 1
Bobby Orr – Défenseur, Hockey.
 
 
Table des matières
1. Mason | Tu patines et tu récoltes une médaille
2. Grace | Perturbation
3. Mason | Pinte & gage
4. Grace | Nouveau coq dans la basse-cour VS la meute
5. Mason | Discussion au sommet
6. Grace | Rentrée et rumeurs
7. Grace | Gradins
8. Mason | Match à cinq points
9. Grace | Nouveau tournant
10. Mason | Remplaçant
11. Grace | Crise d’angoisse
12. Mason | S’équiper
13. Grace | Apprentissage
14. Mason | Après l’effort, le réconfort
15. Grace | Embrumée
16. Mason | Chambrage mérité
17. Grace | Se lever du pied gauche
18. Mason | Tu es foutu, Mase
19. Mason | Jalousie & blessure
20. Grace | Prendre une décision
21. Mason | Rendez-vous en terrain connu
22. Grace | Leçon n° 1 : la confiance
23. Mason | Leçon n° 2 : la tension
24. Grace | Leçon n° 3 : les confidences
25. Mason | Invitation
26. Grace | Initiation
27. Mason | Quatrième tiers temps
28. Mason | Pente glissante
29. Grace | Maître du temps
30. Mason | Cutter & Pachelbel
31. Grace | Au pied du mur
32. Mason | Faire profil bas
33. Grace | Dernières préparations
34. Grace | Goût d’inachevé
35. Mason | Rouages défaillants
36. Grace | L’étincelle manquante
37. Mason | Monter au sommet
38. Mason | Discussion aux fourneaux
39. Grace | Maison en pain d’épice
40. Mason | Match en plein air
41. Grace | Dure reprise
42. Grace | Partir en vrille
43. Mason | Se perdre
44. Grace | Tenir debout
45. Mason | Derrière l’écran
46. Grace | Trois
47. Mason | Absence de répartie
48. Grace | Retour au pôle
49. Mason | Explications
50. Mason | Valse d’appartement
51. Grace | Confessions dans le noir
52. Mason | Petit déjeuner aux chandelles
53. Grace | Retour case départ
54. Mason | Notification
55. Grace | Week-end à la montagne
56. Mason | Soirée entre amis
57. Grace | Souvenirs d’enfance
58. Grace | Présentation officielle
59. Mason | Se jeter à l’eau
60. Grace | Mise au point
61. Mason | Play-offs
62. Grace | Devenir quelqu’un
63. Grace | Faire la paix
64. Mason | Grandir
65. Mason | Chalet enchanté
Épilogue.
Grace | Boston

 
 
 
 
 
 

Brûleurs de loups
8 mai, 10h45

#Arrivée – C’est officiel, un nouveau brûleur rejoint les rangs de Polesud. Le numéro 55 est la première recrue de l’intersaison !

Un indice ?
Il vient des Alpes, on le surnomme l’enfant terrible du hockey et on compte sur lui pour ne pas démentir sa réputation en bousculant quelques meutes !
 
1. Mason | Tu patines et tu récoltes une médaille
 

 
Je suis descendu pour gagner.
C’est la seule raison de ma venue dans les plaines.
Je ne fuis pas le regard désapprobateur de mon père dès que j’attrape une crosse, ou les coups d’œil inquiets de ma mère à chacune de mes respirations, comme si j’allais m’effondrer à tout moment.
Non, je suis descendu pour gagner.
Si le hockey n’était pas aussi important pour ma santé mentale, je serais resté perché dans les hauteurs, j’aurais acheté un chalet et j’aurais profité du grand air, perdu dans une zone blanche en pleine forêt. Mais me voilà coincé en plein trafic sur l’A41. J’ai le bras sur la portière, la fenêtre ouverte, mais la légère brise ne me calme pas. Plus qu’à espérer que le maillot couvrira mon bronzage de chauffeur routier. Je soupire et me passe la main dans les cheveux par réflexe, les emmêlant plus qu’ils ne le sont déjà. Je déteste attendre comme un con derrière mon volant, dans les embouteillages. Je mets une demi-heure rien que pour traverser la rocade et entrer dans la ville. Une demi-heure pendant laquelle les mots tournent en boucle dans mon esprit. «   Si tu franchis cette porte, Mason, ne te retourne pas et ne t’avise pas de revenir la bouche en cœur quand tu t’apercevras que ta place est ici.   »
Non, je ne fuis pas. J’affronte même le plus grand défi de ma carrière : intégrer une équipe qui trône chaque année sur le podium de la ligue. Hors de question de me foirer, ça lui ferait trop plaisir. Mais pour ça, ce serait bien de commencer par arriver à l’heure. Ça valait le coup de me lever à l’aube dans l’espoir de ne pas me taper les bouchons et de pouvoir prendre mes marques dans les vestiaires   ! Si ça continue, c’est essoufflé que je vais débarquer sur la piste. Tu parles d’une bonne première impression   !
J’entends déjà Max fanfaronner : «   Tu vois, je te l’avais dit, tu aurais mieux fait de partir hier, en fin d’après-midi, et de dormir à Gre’. Tu serais de meilleure humeur   !   » Sauf que je n’avais pas envie de passer la soirée à tourner en rond dans mon nouvel appartement comme un poisson rouge dans son bocal. J’ai préféré observer les sommets en altitude avant d’être traîné à la fête improvisée pour mon départ. Pour la première fois depuis des semaines, personne n’a remis en cause ma décision, même si certains pensent toujours que je les ai trahis en acceptant la proposition des Brûleurs.
Tant pis si leur souhait revenait à me couper les ailes en plein vol. À me clouer au sol.
C’est sûr que Megève aurait été ravi de me garder. C’est mon club formateur. Ils m’ont tout appris, de la base aux mouvements stratégiques, en passant par l’esprit du jeu. J’étais leur meilleur joueur, j’aurais eu tous les honneurs à leur rester fidèle plutôt qu’à venir me frotter aux plus grands. Si le choix n’a pas été simple, il est irrévocable à présent. Je troque ma place confortable pour la réputation d’une grande ville, quitte à rester sur le banc toute la saison. Sans garantie d’atteindre la première ligne avant février. Je risque même d’être mis de côté le temps de leur prouver de quoi je suis capable. Or, mon impulsivité est légendaire et il va falloir que je prenne sur moi pour ne pas forcer le destin. À coups de rayures sur la glace et de palets dans les vitres.
— Put… Apprends à conduire   !
À cran, je frappe le volant et freine brutalement pour éviter l’Audi qui se rabat devant moi en queue de poisson. Ces bouchons entament sérieusement ma patience. Je ne cesse de jouer avec les pédales depuis que j’ai dépassé le panneau de bienvenue. Frein, accélérateur, embrayage, frein de nouveau et la valse recommence. C’est un cycle infernal. Je déteste rouler en ville. Je rêve de grands espaces et de virages déserts. Le béton qui m’entoure ne m’aide pas à décompresser. Je me mords la lèvre inférieure et tente d’enrayer l’amertume qui monte en moi, à chaque mètre franchi. Il faut que je m’habitue, cette sensation d’étouffer finira bien par s’en aller. Je le savais, en signant ce contrat, que ce ne serait pas simple. Me retrouver en plein milieu d’une cuvette entourée des montagnes, inaccessibles, ressemble plus à l’enfer sur terre qu’à un rêve éveillé, mais je vais devoir assumer ma décision.
Un nouveau coup d’œil à l’autoradio me confirme que mes plans tombent à l’eau. J’avais prévu de passer à l’appart’ déposer mes cartons, mais, à ce rythme, j’aurai tout juste le temps de monter les marches et d’ouvrir la porte. Mes affaires débordent à l’arrière. Pas qu’elles soient nombreuses mais elles remplissent l’habitacle. Déjà que je me sens à l’étroit ici…
D’un geste rageur, j’enclenche le clignotant et change de direction. Vingt minutes plus tard, je me gare enfin sur le parking de Polesud. L’air me paraît plus lourd, empreint de pollution. La température a grimpé de plusieurs degrés et je regrette de ne pas avoir une casquette sous la main. Je jette mon sac de sport sur l’épaule et contourne le bâtiment pour monter les marches. L’édifice se veut futuriste, tout en courbes, marqué par la mode du début du siècle : du ciment, des imprimés abstraits et des vitres. Le regard perdu sur les taches bleues qui décorent la façade, je prends une inspiration avant de trouver le courage qui me manque pour pousser la porte d’entrée. Le hall n’a rien de particulier, sinon du mobilier rouge, mais il est deux fois plus grand que celui de mon ancien club. Je suis déjà venu récupérer de la paperasse, parler avec le coach et découvrir les équipements, mais l’endroit ne cesse de m’épater et de me rappeler que la gloire des clubs alpins est bel et bien derrière nous. Pas besoin de se plonger dans leurs livres comptables pour comprendre que le budget est multiplié par trois ici. Monsieur Roche, mon premier entraîneur, avait raison. Le hockey a grandi ailleurs, loin des patinoires naturelles, plus près des portefeuilles des investisseurs.
Rien que l’idée qu’un architecte ait été engagé pour dessiner le centre, définissant les parois sur le tracé des pistes, donne un aperçu précis de l’écart qui se creuse en Ligue Magnus 2 . Pas étonnant qu’ils raflent tout. Deuxièmes du classement, ils se battent chaque année pour le titre de champion quand, en haut, on lutte pour se maintenir. Agonisant. On m’a recruté pour insuffler du renouveau et se hisser enfin sur la première place du podium. Les dirigeants ont été clairs avant de me tendre mon contrat. Le niveau de leurs exigences rivalise avec le Mont-Blanc et au lieu de m’effrayer, ça m’excite. Je f

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