L aimer ? N importe quoi !
172 pages
Français

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L'aimer ? N'importe quoi ! , livre ebook

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Description

Important : Ce roman a déjà été publié sous le même titre, il s 'agit donc d'une seconde édition.


Julie Mereuil est une garce, du moins c’est ce qu’elle laisse croire aux gens. Les hommes sont des jouets pour elle. Pourtant, derrière sa façade enjouée et délurée se cache une personne avec un passé douloureux... Déstabilisée, rabaissée, violentée par son ex-compagnon qu’elle aimait de toute son âme, elle a combattu le diable en personne. Manipulations et violences ont été les clés qui l’ont conduite à une totale addiction pour cet homme. Sortie de cet enfer, elle a choisi une nouvelle vie pour renaître, sa carapace est insubmersible, plus personne ne pourra lui faire du mal. Julie n’a qu’une seule véritable amie, c’est elle qui l’a sauvée alors qu'un abîme sans fond l’engloutissait, cependant, un homme réussit à la déstabiliser, ils se ressemblent mais le mot d’ordre de Julie reste méfiance...


Mick lui a tapé dans l’œil et elle se laisse entraîner dans le jeu de la séduction. La relation ne sera basée que sur le sexe, sauf qu’elle n’avait pas prévu que l’amour ne se commande pas. Mick, l'ancien mannequin, est tombé sous le charme de cette petite blonde excentrique, lui qui se prenait pour le roi des libertins, va vite se rendre compte que Julie est bien plus qu’une histoire sans intérêt...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 août 2020
Nombre de lectures 21
EAN13 9782377440337
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’aimer ?
N’importe quoi !
Angel.B
 
 
 
 
 
 
 
Cette œuvre dépeint des scènes d’intimité entre une femme et un homme ainsi qu’un langage adulte et vulgaire. Elle vise donc un public averti et ne convient pas aux mineurs
 
 
 
 
 
Pour vous toutes…
© 2020 Angel Angie éditions.
Tous droits réservés/ISBN : 978-2-37744-033-7
 
 
 
E-mail :
Angelesse.Angieéditions@gmail.com
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
Existe en format papier
 
CHAPITRE 1
 
JULIE
 
Je coupe le contact de ma voiture, verrouille la porte puis mets les clés dans la banane autour de ma taille. J’enfile les oreillettes et démarre la playlist des chansons des années quatre-vingt enregistrées sur mon IPad. Hot stuff résonne à mes oreilles alors que je commence à courir au rythme de la chanson. Voilà le meilleur moment de la journée. J’aime courir en écoutant la musique à tue-tête. Soixante minutes où je suis ailleurs, loin de toute ma vie de merde.
Je ressemble au Yin et au Yang, ma personnalité est autant cool que mauvaise, de toute façon à quoi bon être trop sympa ? Ne dit-on pas trop bonne trop conne ? De ce côté-là, j’ai largement donné surtout avec les mecs, un en particulier. Celui à qui, j’ai vendu malheureusement mon âme. À présent, les hommes sont pour moi une échappatoire, une sorte de thérapie que personne ne peut comprendre. Je les séduis, leur fais miroiter ce qu’ils veulent et les jette comme des kleenex usagés. Eh oui, je suis ce qu’on appelle une garce. Du moins, c’est ce que j’aime donner comme impression.
Pourquoi ? Simplement, car une femme sans scrupule sera toujours plus respectée par la gent masculine, qu’une femme sensible et amoureuse. Du moins, c’est mon point de vue.
Comment le suis-je devenue ? Tout bonnement, car je fais partie de celles qui ont été exploitées par un homme, si bien que dorénavant c’est moi qui tiens les rênes et très franchement au risque d’en choquer, je m’en fous royalement !
Les types bien ne s’intéressent pas à moi et je ne les approche pas non plus à vrai dire. De toute façon, je ne recherche nullement à avoir une vie de couple bien rangée. À une époque révolue, c’était le cas, mais plus maintenant, je sais ce qui peut en coûter d’aimer à la folie.
Donc même si je suis critiquée ou regardée de haut et que ma réputation est devenue mauvaise, je continuerai à séduire les queutards qui se la pètent. Ceux-là mêmes qui jouent avec les femmes, quitte à leur briser le cœur. Généralement, je les repère très facilement et me donne un malin plaisir à les faire s’aplatir devant moi. Ils ne sont que des moustiques pour mes mains expertes.
Ma psy m’a dit un jour que je faisais preuve de misandrie au vu des souffrances qui ont été les miennes. Je respecte sa façon de voir, mais, pour ma part, je ne me vois pas du tout ainsi, puisque je choisis toujours des proies bien plus impitoyables que moi. En fin de compte, je suis une super héroïne plutôt qu’une garce, non ?
Et voilà une bonne idée de travail : se faire engager pour venger les femmes bafouées et si souvent exploitées par ce genre de personnage. Je suis certaine que je gagnerais bien ma vie. Oui, ce n’est pas une mauvaise idée, d’autant plus que je dois vite retrouver un boulot.
Comment devenir une nana telle que moi ?
Fort simple, n’accordez que de l’importance aux gens qui vous sont chers et encore soyez vigilants, on peut vite vous atteindre. Et si vous laissez une faille même minime dans votre carapace, c’est foutu.
L’astuce ? Ne jamais donner d’ouverture, à part celle que vous avez décidée. Les filles sont de grandes masos : elles aiment les Bad boys, c’est même marrant en y repensant. Beaucoup ne regardent même pas les mecs bien sous tous rapports. Généralement, ils sont trop gentils, respectueux et tendres, ce qui fait d’eux de gros nounours en guimauve. Par contre, elles craquent sur le salaud toutes catégories, qui lui, les fait fantasmer, c’est le monde à l’envers en quelque sorte. Un peu comme si une relation saine était synonyme d’emmerdante. J’ai eu la malchance de croire qu’on pouvait changer un connard et malheureusement je me suis perdue et détruite. Je fais partie des nanas qui ont offert le meilleur à leurs mecs et au final qui n’ont obtenu en échange que la souffrance.
Le beau mâle époustouflant, d’une beauté sans nom, craquant de gentillesse et d’attention c’est dans les films ou les romans à l’eau de rose. Généralement, les filles sympas tombent sur des garçons égocentriques, voire complètement obsédés qui ne peuvent s’empêcher de tirer de la gonzesse à tout va. Oui, de gros pervers qui ne voient que par leurs plaisirs narcissiques. Certains me disent aigrie, peut-être le suis-je après tout, je ne sais pas. Mais une chose est certaine, jamais plus on ne me rabaissera comme je l’ai été. Terminé d’être un objet sans valeur, fini le temps où je n’étais rien.
Je crois que dans les relations intenses tout est permis… sauf être sous une emprise, afin de garder un amour utopique.
Je m’ébroue mentalement, histoire de ne plus penser à mes idées moroses et relève mon visage. Deux mâles en puissance plutôt pas mal, me matent. Je repère aussitôt leurs alliances et j’enclenche mon mode « garce », allez c’est reparti mon kiki, bordel, mais c’est l’invasion des salauds en ce moment ma parole !
Je leur fais un petit sourire et gonfle ma poitrine mine de rien, tout en dandinant sensuellement mes fesses. Les mecs adorent généralement. Par contre, il est important de ne pas exagérer, sinon on ressemble plus à une dinde qui s’entraîne à la danse des canards et là c’est le flop complet. Non rester dans la subtilité, voilà ce qui les fait craquer. Je ne me retourne pas, surtout pas. Le premier point important : ne jamais montrer que l’on porte attention à eux, jamais ! Ils aiment ce qui n’est pas gagné d’avance. Sont très cons ces mecs en fait.
En tout cas, là, c’est jackpot pour moi, il y en a au moins un qui est en train de me suivre. Du gâteau !
Je continue donc l’air de rien. Il ne faut pas croire que j’ai toujours été ainsi, après tout moi aussi j’ai eu mon côté romantique et fleur bleue, même si j’ai l’impression que c’était il y a des siècles. Moi aussi, j’ai rêvé d’une petite vie tranquille avec maison et même deux enfants, mais ça, c’était avant. Oui avant de tomber sur ce fumier qui m’a vite foutue en l’air.
Maintenant, je suis devenue indépendante, très importante l’autonomie. Si un mec veut me voir, eh bien je lui fais comprendre que c’est moi qui décide et non lui. Je m’occupe du jour, de l’heure et du moment voire du lieu. Et même si j’aime bien que l’on me paye un verre ou un resto, je montre bien que leur fric n’est absolument pas ce qui m’intéresse. Qu’ils se le gardent, je sais me débrouiller financièrement.
Les mecs ont trop tendance à penser que toutes les femmes sont vénales, la dernière fois où j’ai bu un verre avec un enfoiré, ce dernier a cru bon de me parler de son compte en banque rempli. L’abruti se voyait déjà en train de me prendre comme une chienne contre quelques appâts en cadeau. Morte de rire vraiment, l’argent ne fait pas tout.
Depuis six ans, j’occupe un poste de surveillante dans un lycée, ce n’est pas le Pérou, mais j’arrive à en vivre plutôt bien. Ce n’est pas le métier qui me fait rêver, mais c’est assez agréable et cela m’a permis de rester une nana cool. Malheureusement pas pour longtemps, mon contrat se termine cette année et je n’ai pas la moindre idée de ce que je vais devenir. Claire, ma collègue et meilleure amie a déjà trouvé sa voie, moi je continue à chercher. Mais je reste zen, du moins en apparence, car au fond de moi c’est une tout autre histoire. J’ai l’impression de n’être qu’un vieux paillasson. Enfin bref, l’important c’est de ne montrer aucune émotion. C’est ainsi que l’on devient une garce : ne jamais dévoiler ses ressentis et toujours sourire. C’est une preuve de force et puis ça dérange les gens de vous voir heureux. C’est donc tout bon pour soi. Les larmes et autres états d’âme sont à garder entre les murs de son appartement. Là et seulement à ce moment, on a le droit de craquer, mais surtout pas devant les gens et encore moins devant ses ennemis. Oui, c’est ainsi que l’on survit dans cette société merdique.
Côté séduction, j’ai appris à me faire désirer, à devenir inaccessible et c’est le pied ! Les mecs que je chasse ? Rien à faire de ce qu’ils veulent, je m’en tape, je les fais s’aplatir. Et l’amour me direz-vous ? Un fantasme ! Enfin non, pas tout à fait, ma meilleure amie l’a trouvé, elle.
Eh oui, je dois admettre que pour le coup, j’ai eu tort. Il existe réellement, j’en ai eu la preuve avec le couple que Claire forme avec Enrique. Cerise sur le gâteau, il est non seulement canon, mais aussi c’est un homme génial, certainement car il en a bavé dans sa jeunesse. Lui aussi s’est donné un genre, il me ressemble énormément sur ce point. Comme quoi, les mecs idéaux existent quand même, cet homme a tout pour lui, quand il aime, il donne jusqu’au bout. Je suis ravie qu’il adore Claire et il a même réussi l’exploit de la sortir de sa vie si introvertie. Elle vit désormais une belle histoire avec son beau mannequin espagnol. Je dois reconnaître que leur idylle est juste magique. Pour moi, par contre, une romance de ce style est impossible, je n’y crois plus, et après tout, je sais aussi que je ne la mérite pas. D’ailleurs, je n’ai pas la moindre envie d’en vivre une.
Généralement, je me méfie des types qui ont tout pour eux, à mon avis ça cache quelque chose de louche.
Les seuls en qui j’ai une entière confiance sont Enrique et Joris. Ce dernier est un des deux meilleurs amis du fiancé de Claire, il est assez sympa lui aussi. Certainement parce qu’il a été élevé par deux mères qui lui ont expliqué le respect des femmes. Quant au dernier collègue et ami de ces deux derniers, Mick, je ne préfère même pas penser à lui.
Claire m’a dit un jour que je le rencontrerai moi aussi ce gra

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