La La mediation des strategies d’apprentissage et de resolution de problemes

François Ruph

Description

Ce guide sur la médiation des stratégies d’apprentissage et de résolution de problèmes s’adresse à tous les membres du personnel enseignant, de l’éducation et de la formation travaillant avec des élèves et des adultes ayant besoin d’actualiser leur potentiel intellectuel. La première partie présente succinctement les fondements théoriques de l’éducation cognitive, précise les notions de stratégies d’apprentissage et de résolution de problèmes telles qu’elles sont utilisées dans l’ouvrage, et décrit 12 principes sur lesquels s’appuyer pour une médiation efficiente. La deuxième partie expose le déroulement type d’un atelier en efficience cognitive, accompagné de conseils pour sa mise en pratique en salle de classe ou dans d’autres contextes d’intervention. La troisième partie modèle le contenu et le déroulement de 26 ateliers sur autant de stratégies d’apprentissage et de résolution de problèmes, dont 5 ateliers de base d’ordre plus affectif et organisationnel par lesquels il convient en général de commencer une médiation.

Informations

• Publié par: Éditions JFD Inc
• Date de parution: 20 juillet 2023
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782897995171
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

La médiation des stratégies d’apprentissage et de résolution de problèmes
Guide pratique pour la préparation d’ateliers d’efficience cognitive en enseignement
François Ruph





La médiation des stratégies d’apprentissage et de résolution de problèmes – Guide pratique pour la préparation d’ateliers d’efficience cognitive en enseignement
François Ruph
© 2023 Les Éditions JFD inc.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : La médiation des stratégies d’apprentissage et de résolution de pro- blèmes – Guide pratique pour la préparation d’ateliers d’efficience cognitive en enseignement
Identifiants : Canadiana 20230054390 | ISBN 9782897995157
Vedettes-matière : RVM : Stratégies d’apprentissage. | RVM : Apprentissage cognitif. | RVM : Résolution de problème.
Classification : LCC LB1066.R87 2023 | CDD 370.15/23–dc23
Les Éditions JFD inc.
CP 15 Succ. Rosemont
Montréal (Québec)
H1X 3B6
Courriel : [e-mail]
Web : editionsjfd.com
Tous droits réservés.
Toute reproduction, en tout ou en partie, sous quelque forme et par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur.
ISBN : 978-2-89799-515-7
Dépôt légal : 3 e trimestre 2023
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada


Imprimé au Québec



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Remerciements


Je tiens à remercier en premier lieu le défunt professeur Pierre Audy de m’avoir fait connaître le domaine de l’éducation cognitive alors que j’étais chargé de cours aux départements des sciences du comportement et des sciences de l’éducation de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT).
Je remercie ma fidèle collaboratrice, la professeure Louise Lemieux, psychoéducatrice, qui a pris le relais à la direction de l’Unité de recherche en éducation cognitive après mon départ à la retraite, et qui m’a convaincu de retourner à mon ordinateur pour cette nouvelle mouture du guide sur la médiation des stratégies d’apprentissage et de résolution de problèmes.
Je remercie le professeur titulaire Réal Bergeron pour son minutieux travail de révision et de correction du texte.
Je remercie également mesdames Julie-Anne Bérubé, Line Caouette, Micheline Côté, Lise Duplain, Roxane Larouche et Linda Lavoie, ainsi que messieurs Pierre Angers et Luc Pichette d’avoir accepté de témoigner de leur expérience professionnelle avec la médiation des stratégies d’ap- prentissage et de résolution de problèmes, généralement auprès d’élèves, d’adultes et de parents en besoin.
Je remercie l’UQAT pour son soutien constant au développement de l’enseignement et de la recherche en éducation cognitive au cours de mes dix-huit années de professorat.
Je remercie enfin toutes les personnes qui ont rendu possible l’écriture de la version originale du guide, et plus particulièrement Pierre Angers, qui a participé à celle de plusieurs des ateliers. La rédaction du guide a profité amplement des très nombreux échanges avec toute l’équipe qui a contribué au développement du Programme court en efficience cogni- tive et avec les enseignantes et les enseignants, les formatrices et les formateurs, les intervenantes et les intervenants en éducation, entre autres, qui ont suivi cette formation au Québec et en France.





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Préface
Vincent Rousson, recteur de l’UQAT


L’intelligence n’est pas un cadeau du ciel, mais un potentiel à développer. Cette affirmation qui élargit les horizons et donne accès à un monde de possibilités est à la base d’un domaine d’études et de recherche qui fait la fierté de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) depuis bientôt 35 a ns : l’efficience cognitive.
Encore trop peu de gens le savent, mais des chercheuses et chercheurs de l’UQAT ont transposé dans la pratique les grands principes théoriques de l’efficience cognitive. Animées par une vive curiosité, ces personnes ont développé un joyau dont la valeur est inestimable : un programme structuré d’efficience cognitive unique, le PEC, qui a permis et qui permet encore à des personnes de tous âges et de différents milieux d’actualiser leur potentiel intellectuel et d’être plus efficientes sur le plan cognitif.
Nous devons la création du PEC à des professeurs passionnés : Pierre Audy, l’initiateur du projet, ainsi que Réal Bergeron, Mario Richard et François Ruph, l’auteur du présent ouvrage. Le premier programme court en efficience cognitive a vu le jour en 1989. Pendant 10 a ns, il a été offert d’abord à des enseignantes et des enseignants des cycles primaire et secondaire de l’Abitibi-Témiscamingue, puis, graduellement, à du personnel enseignant de partout à travers la province.
L’engouement suscité par le PEC, nous le devons notamment au travail acharné de Pierre Audy. En effet, celui-ci n’a ménagé aucun effort, se déplaçant aux quatre coins du Québec, pour partager le fruit des recherches menées à l’UQAT à travers ses conférences.
Il n’y a pas que le succès du PEC qui prend de l’ampleur au cours de cette première décennie, l’équipe aussi. Elle compte dorénavant six pro- fesseures et professeurs, une quarantaine de chargées et chargés de cours ainsi que de superviseures et superviseurs. À son apogée en 1994-1995, le PEC représentera environ 15 % des inscriptions totales à l’UQAT. Ce



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La médiation des stratégies d’apprentissage et de résolution de problèmes


nombre significatif contribuera d’ailleurs de façon importante à la construction du nouveau campus de l’UQAT à Rouyn-Noranda inauguré en 1996.
C’est d’ailleurs en 1996 q u’est officiellement constituée l’Unité de recherche en efficience cognitive, l’UREC, qui se consacre aux applica- tions éducatives des connaissances les plus récentes sur les sciences cognitives. L’équipe élabore et évalue des stratégies et des programmes d’intervention visant à améliorer l’attention, la perception, la mémoire, le raisonnement, la résolution de problèmes et la créativité des personnes en milieu scolaire, à l’université et en milieu de travail.
Le programme d’éducation cognitive sera le point de départ de tout un éventail de ressources et d’outils qui seront produits dans le but de par- tager les connaissances sur l’efficience cognitive développées à l’UQAT. Une première édition du guide La médiation des stratégies d’apprentissage paraît en 1993. Puis, un atelier d’efficience cognitive voit le jour en 1994. Ce cours de trois crédits, s’adressant aux membres de la communauté étudiante de l’UQAT, connaît un tel succès qu’il deviendra l’essentiel de la tâche de François Ruph jusqu’en 1998, année où il passe le flambeau à Louise Lemieux.
Un guide sur les stratégies d’apprentissage à l’université paraît également à l’automne 2002. La version anglaise suit en 2003. Édité depuis 2011 d ans les deux langues par les Presses de l’Université du Québec, le guide est maintenant distribué au Canada, en France, en Belgique, en Suisse et en Afrique, ainsi que dans plusieurs autres pays anglophones.
En réponse à la demande de plusieurs adeptes du PEC qui en réclament davantage et veulent approfondir leurs connaissances, François Ruph conçoit un certificat complet en éducation cognitive. Trois cohortes démarrent à l’automne 1999.
Avant son décès survenu en avril 1999, Pierre Audy ajoute un dernier morceau à son précieux legs : un programme clé en main de trois crédits intitulé « L’actualisation du potentiel intellectuel (API) abrégée » destiné aux enseignantes et enseignants.
Bien sûr, l’efficience cognitive n’aurait pu rayonner de la même manière et rejoindre des publics aussi variés sans la création de partenariats. Parmi les plus significatifs, mentionnons l’alliance toujours active et qui a débuté en 1998 a vec le Centre DÉBAT de Montréal, un organisme



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Préface


communautaire dédié à la réinsertion sociale d’adultes peu scolarisés et sans emploi, implanté dans le quartier défavorisé d’Hochelaga-Mai- sonneuve. Fruits d’un long travail de recherche et d’expérimentation, deux programmes d’ateliers d’efficience cognitive seront mis en œuvre grâce au Centre DÉBAT, soit les programmes Apprendre à apprendre , d’abord en français en 2000, puis en version anglaise en 2006, et Apprends-moi à apprendre , déployé en 2006.
Des collaborations outre-mer furent aussi fructueuses. C’est le cas avec le Centre de recherche, d’enseignement et de formation en efficience cognitive (CREFEC) de France. Entre 1999 e t 2007, l’UQAT a été impliquée dans l’implantation d’un modèle d’éducation cognitive fondé sur les ateliers d’efficience cognitive dans le domaine scolaire et dans les entreprises.
Dès les premiers travaux du professeur Audy, l’UQAT a soutenu avec conviction le déploiement du PEC et les recherches s’y rattachant. Il s’agit aujourd’hui de l’un de nos domaines d’études et de recherche distinctifs qui a sans aucun doute contribué à forger l’identité si forte de notre université. À l’époque, miser sur l’efficience cognitive était un geste audacieux, et c’est avec une immense fierté que je peux affirmer aujourd’hui que l’UQAT a réussi son pari.
Loin d’être dépassée, l’efficience cognitive est plus que jamais d’actualité. Dans un monde qui exige sans cesse un niveau plus élevé d’habiletés cognitives, les capacités d’apprendre et de résoudre des problèmes sont des atouts précieux. Des atouts qu’un maximum de personnes devrait avoir la possibilité de développer, d’où la grande richesse de c