Les Chroniques oubliées d Hyperion - Tome4
262 pages
Français

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Les Chroniques oubliées d'Hyperion - Tome4 , livre ebook

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Description

Le couperet est tombé : la princesse Juliana est parvenue à mener son plan machiavélique jusqu’au bout...


Cette révélation apporte son lot de douleurs et de colère, néanmoins les sentiments entre Arsène et Maxine sont partagés et profondément ancrés. Ils semblent prêts à tous les combats pour se retrouver. Le destin et les esprits y veillent...


Maxine, l’esprit du faucon et ses compagnons vont chercher l’appui nécessaire pour l’offensive finale en poursuivant leur quête : retrouver le dernier temple d’Avani.


De son côté, Arsène retrouve la cour de Gloriana, son père, l’empereur Arturo et la princesse Astorienne. Il se confronte aux manigances de sa promise.


L’ultime chapitre des Chroniques oubliées se termine ici, livrant ses derniers obstacles et révélations... et semant l’espoir d’un avenir plus fortuné.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 décembre 2023
Nombre de lectures 2
EAN13 9782384110506
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’Auteure


Lina est née le 1er juin 1980 à Béthune dans le Pas de Calais. Férue d’Histoire, elle a suivi un cursus universitaire d’histoire ancienne, spécialisée en religions et légendes antiques à l’Université d’Artois d’Arras. C’est lors de son passage sur les bancs de la fac qu’elle a découvert les écrits de Tolkien et Eddings mais elle s’est passionnée dès le lycée pour Gautier, Baudelaire, Poe, Stoker et Austen. Bercée par toutes ces histoires fantastiques et fantasy, elle se lance dans l’écriture de son premier univers fantasy. Puis plus tard, alors qu’elle s’est tournée vers l’enseignement, elle décide de se mettre à l’écriture des maîtres du Crépuscule. Un univers peuplé de maîtres vampires charismatiques sur fond de légende ancienne et de géopolitique vampirique. Ses amies conquises la pousse à tenter l’aventure Lina Déranor en maison d’édition.
Les Chroniques oubliées d’Hypérion est sa seconde aventure livresque mêlant fantasy militaire, magie et malédiction.
Aujourd’hui, son cœur balance entre fantastique et fantasy, le tout saupoudré d’une petite dose de romance. Ses univers sont toujours empreints de légendes ou de la marque de l’Histoire.


Lina Déranor Les Chroniques oubliées
d’Hypérion
4. La dernière grande invocatrice






Inceptio Éditions
Direction éditoriale & commerciale : Guillaume Lemoust de Lafosse
Direction presse/médias : Ophélie Pourias
Couverture : Lysiah Maro
Diffusion : DOD&Cie
© Inceptio Éditions, 2023
ISBN 978-2-38411-049-0
Droits réservés
Inceptio
contact@inceptioeditions.fr
www.inceptioeditions.com








Organisation des nations-continents :
1er continent : Royaume d’Astoria
Roi Ramani
Nation du vautour
Couleur : Bleu et jaune
Arme de prédilection : double hache
2e continent : L’Empire d’Hypérion
Empereur Kunis
Nation de la harpie
Couleur : Noir et or
Arme de prédilection : Rapière
3e continent : Les terres d’Agador
Général de Valfort
Nation du faucon
Couleur : Blanc et noir
Arme de prédilection : Arc, épée
4e continent : Tribu de Mésonia
Chef de tribu Leïla
Nation du harfang des neiges
Couleur : Marron et blanc
Arme de prédilection : Arme de jet, javelot
5 e continent : Boréalis
Reine Miraya d’Ajara
Nation du condor
Couleur : Turquoise et or
Arme de prédilection : Magie des invocateurs


Il est temps que quelqu’un ouvre les yeux de ce monde et fasse en sorte de rétablir l’équilibre entre les peuples.
Arsène de Valfort.

« Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès. »
Nelson Mandela.
Pour toutes celles et tous ceux qui vibrent en rythme avec le cœur et l’espoir de Maxine et Arsène.


Prologue
Gloriana, capitale hypérienne, 15 jours après le départ du Redoutable pour Mésonia.
Un fin rai de lumière transperça les lourds et opaques rideaux de brocart qui encerclaient mon lit à baldaquin et me força à papillonner des paupières. Je fus étonnée que les rayons du soleil soient parvenus à transpercer cette épaisse couche nuageuse qui stagnait perpétuellement au-dessus de nos têtes. Ce maussade et gris plafond céleste commençait réellement à influer sur mon humeur, et souvent je me laissais aller à rêver à la brise tiède qui s’engouffrait par les balcons ouverts de Vayolis, ou au soleil brûlant du désert de Mawak.
Je détestais cette nation : sa harpie, son armée, son empereur, sa misère et son temps maudit. Il me tardait qu’Arsène revienne et qu’Arturo de Valfort annonce officiellement nos fiançailles. J’avais profité du départ du fils pour annoncer mon nouvel « état » au père. C’était ma petite vengeance après avoir subi la révélation de son appareillage pour ce soi-disant cinquième continent en compagnie de Maxine et de ses stupides acolytes. Officiellement, je ne représentais rien, du moins pas encore, alors j’avais dû contenir ma colère et accepter cette parodie d’expédition et de délégation pour ces terres inconnues. Si Arsène pensait avoir réussi à tromper son père, il n’en était pas de même pour moi. Je savais très bien que cette paysanne avait réussi à le faire flancher, à le faire douter de son devoir et de sa mission… Et ce voyage n’avait été organisé que pour sauver sa tête.
Si j’avais été l’impératrice, j’aurais ordonné qu’on la pende ou qu’on l’exécute séance tenante ! Ce dont elle avait été capable dans cette salle du trône me donnait encore des frissons. Quelle chose effroyable de voir ses yeux se révulser et de l’entendre pousser ces cris stridents comme si… comme si cet oiseau se manifestait par sa bouche. Elle n’était qu’un monstre et j’espérais bien qu’elle ne reviendrait pas de ce périple. Je ne tolérerai pas qu’elle se mette entre le prince du faucon et moi, ni qu’elle m’empêche de mener les plans de mon père et les miens à bien. Personne ne le pouvait ! Plus maintenant alors que je portais le prochain héritier, et moi seule connaissais réellement Arsène de Valfort.
Cet être froid, calculateur, et insensible. Celui qui se soumettait à la volonté de son géniteur et de son empereur, qui irait jusqu’à se sacrifier pour le bien et les principes qu’on lui avait inculqués, enfant. Mes dernières années en Astoria, mais aussi les rapports de nos espions et de mon oncle Ernest, avaient servi à collecter des informations sur l’empire d’Agador, à étudier les caractères du père et du fils. Rien ne pouvait plus se mettre sur le chemin du vautour… pas même cette petite Hypérienne orgueilleuse.
Elle lui avait tapé dans l’œil ? Bien, connaissant l’homme, il la coucherait dans son lit et passerait vite à autre chose. Peut-être même qu’il n’aurait pas besoin de la prendre dans un lit. La chose faite, je poursuivrai le chemin pavé d’or qui s’étendait jusqu’au trône de Selpira.
Je m’étirai avec grâce et paresse, le sourire aux lèvres puis me redressai parmi mes draps de soie. Quelques coups furent portés contre ma porte et j’intimai à mes deux femmes de chambre d’entrer. À pas feutrés, elles pénétrèrent dans la pièce. Toujours dissimulée derrière les rideaux du baldaquin, je les entendis disposer la cuve et y déverser l’eau pour mon bain. Puis, après avoir préparé mon nécessaire de toilette, elles tirèrent les lourdes tentures pour me souhaiter le bonjour, les yeux baissés.
Je me levai sans daigner jeter un œil aux deux jeunes femmes, des paysannes hypériennes… encore. Une douleur aigu ë me vrilla l’abdomen et je vacillai sur mes appuis. Le lancinement m’obligea à m’asseoir sur le bord du lit pour reprendre mon souffle coupé. L’une des deux servantes se précipita vers moi pour m’aider, mais je la chassai d’un geste agacé. Ce n’était pas la première fois que ce genre de malaise me prenait, c’était sûrement dû aux désagréments de la grossesse.
— Je vais prévenir le médecin du palais et l’empereur, annonça l’une d’elles.
— Non ! m’exclamai-je vivement. Laissez l’empereur en dehors de ces désagréments féminins.
— Mais, Altesse…
— Allez chercher le médecin si vous voulez, mais n’embarrassez pas le souverain avec ça, intimai-je.
La domestique s’inclina et disparut dans le couloir à la recherche du guérisseur impérial. Je me redressai une fois certaine que j’étais rétablie. La jeune femme demeurée à mon chevet m’aida à me dévêtir en me lançant quelques œillades inquiètes. Par le vautour, qu’elle m’agaçait !
— Allez-vous cesser de me couver de la sorte ? Je ne suis pas une petite chose fébrile et misérable. Je porte l’héritier du faucon, c’est une progéniture agile et vigoureuse. Il est normal que je doive supporter quelques complications.
— Oui, Altesse. Néanmoins, vous n’êtes pas encore entrée dans votre troisième mois, vous devriez faire plus attention à vous et modérer vos sorties à cheval, préconisa la jeune fille.
— Depuis quand une jeune paysanne sait-elle mieux ce qu’il faut faire qu’un médecin de la cour ? crachai-je.
— Pardonnez-moi, Altesse. J’ai outrepassé ma place.
— Veillez à ne plus l’oublier ! la houspillai-je.
Elle baissa la tête et se rendit jusqu’à la coiffeuse pour prendre le savon et quelques huiles conseillées par les femmes de ma nation. Nue, je glissai mes mains sur mon ventre en m’examinant dans le miroir et soupirai de frustration. Il demeurait désespérément plat pour le moment, alors que je n’avais qu’une hâte  : l’exhiber aux yeux de tous. D’ici quelques mois, quand Arsène reviendra, j’arborerai sûrement un arrondi explicite et je me féliciterai de voir son regard médusé lorsqu’il comprendra la vérité. Lui qui fuyait toujours les obligations matrimoniales dues à son rang, ne pourra rien y changer cette fois. Je suis parvenue à l’attraper dans mes filets et il fera de moi la nouvelle impératrice d’Agador. Victorieuse, là où tant d’autres avaient tenté de conquérir ce cœur qu’il gardait hors de portée.
Un sourire narquois étira mes lèvres tandis que j’enjambai le bord de l’énorme baquet rempli d’eau. Je m’enfonçai avec délectation dans le liquide chaud et embaumant, puis me saisis du savon que me tendit la domestique.
Mon esprit dériva quelques instants sur les nouvelles robes que je devrais faire tailler, il était évident que bientôt je ne rentrerai plus dans les miennes. Il me faudrait également une somptueuse robe de sacre après l’accouchement, je n’allais pas parader comme une énorme vache à la cour d’Agador.
Un nouveau spasme me prit, plus prononcé que le précédent, comme si mes entrailles s’allongeaient et se déchiraient. Un cri brisa le silence de la pièce, le mien. Je pressai durement les bords de la baignoire, la tête renversée.
— Altesse, que se passe-t-il ? couina ma suivante.
Les dents serrées, les paupières closes, tout mon corps était tendu, étiré, éco

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