Les Les grandes universités de recherche
242 pages
Français

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Description

« Quiconque se soucie des universités de recherche et de leurs rôles multiples,
et occasionnellement contradictoires, en ce qui a trait à l’avancement des
connaissances doit absolument lire ce livre. » - Alan Bernstein, Président de l’Institut canadien pour la recherche avancée
« Dans un monde où le savoir et l’innovation sont essentiels pour la croissance économique et la compétitivité des pays, la recherche universitaire joue un rôle déterminant. Ce livre est un bijou d’information ; il nous force à réfléchir
aux défis de l’avenir. » - Robert Giroux, ancien Président de l’Association des collèges et universités du Canada
« Ce livre montre comment un leadership efficace et audacieux, associé à des
politiques imaginatives et au soutien du public et de l’industrie, peut améliorer
le positionnement des universités et bénéficier à la société entière. Dans
l’ensemble, un livre réfléchi et courageux. » - Howard Alper, Président du Conseil des sciences, de la technologie et de l’innovation du Canada
« Cette étude riche et rigoureuse s’impose à un moment où les universités de
recherche doivent faire face à des pressions croissantes. » - Michèle Lamont, Robert I. Goldman, Professor of European Studies, Harvard University
« La publication des classements internationaux des universités à partir de 2003 a fait l’effet d’une bombe dans les universités de recherche du monde entier. Ce livre devrait provoquer une explosion deux fois plus forte encore. Je souhaite
vivement qu’il ait des effets positifs importants pour mon propre pays. » - Alain Touraine, sociologue, Directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris
« Les auteurs expliquent particulièrement bien l’importance incontournable pour les universités d’avoir une mission claire, l’autonomie institutionnelle et
une reddition de comptes transparente comme mode efficace de gouvernance. » -
Heather Munroe-Blum, Présidente émérite de l’Université McGill
Économiste, Robert Lacroix est spécialiste de l’économie des ressources humaines et
de l’innovation et recteur émérite de l’Université de Montréal.
Sociologue et professeur émérite de l’Université de Montréal, Louis Maheu se spécialise
notamment dans l’étude du fonctionnement des systèmes universitaires.

Informations

Publié par
Date de parution 27 janvier 2015
Nombre de lectures 2
EAN13 9782760633971
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada Lacroix, Robert, 1940- Les grandes universités de recherche Comprend des références bibliographiques et un index. ISBN 978-2-7606-3395-7 1. Universités - Classement. 2. Recherche universitaire. 3. Universités - Finances. 4. Éducation et mondialisation. I. Maheu, Louis, 1941- . II. Titre. LB2331.62.L32 2014 378.007 C2014-942405-1 Mise en pages et ePub: Folio infographie ISBN (PUM): 978-2-7606-3395-7 ISBN (Eska): 978-2-7472-2404-8 ISBN (pdf): 978-2-7606-3396-4 ISBN (ePub): 978-2-7606-3397-1 Dépôt légal: 1 er trimestre 2015 Bibliothèque et Archives nationales du Québec © Les Presses de l’Université de Montréal, 2015, pour le Canada www.pum.umontreal.ca © Éditions Eska, 2015 Cet ouvrage a été publié grâce à une subvention de la Fédération des sciences humaines de concert avec le Prix d’auteurs pour l’édition savante, dont les fonds proviennent du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Les Presses de l’Université de Montréal reconnaissent l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour leurs activités d’édition et remercient de leur soutien financier le Conseil des arts du Canada et la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC).
Remerciements
La préparation de ce livre a bénéficié de l’aide du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO). Son directeur, Claude Montmarquette, a cru dans ce projet et lui a apporté un soutien tant intellectuel que matériel. Nous avons de plus profité de ses remarques et suggestions pour bonifier le contenu de notre manuscrit.
Des collègues nous ont apporté leur appui en se prêtant à des entrevues ou en nous fournissant des informations sur le système universitaire au sein duquel ils œuvrent. Certains ont aussi accepté de lire et de commenter des versions antérieures de ce manuscrit. Nous soulignons l’apport particulier de Bernard Belloc ancien Président de l’Université de Toulouse 1 et ancien conseiller à l’Élysée, de Marcel Boyer du CIRANO, de Marcel Fournier de l’Université de Montréal, de Howard Green qui fit carrière à la Stafforshire University et au Council for Graduate Education du Royaume-Uni, de Ian Haines anciennement de la London Metropolitan University, et en charge des études supérieures et Secrétaire exécutif des Doyens des sciences du Royaume-Uni et de Neil MacFarlane d’Oxford University.
Nous avons de plus tiré profit de plusieurs suggestions et commentaires formulés par des collègues que les maisons d’édition de notre manuscrit ont mandaté pour son évaluation. Ce matériel a largement contribué à en améliorer la qualité. Grâce au remarquable travail de traduction de Paul Klassen, notre bouquin pourra certes attirer l’attention de lecteurs de langue anglaise intéressés par le devenir des systèmes universitaires et de leurs universités de recherche.
Ji Jia et Julien Tousignant, assistants de recherche au CIRANO, nous ont fourni une aide soutenue dans la collecte de données et d’informations relatives à divers systèmes universitaires nationaux et Nathalie Bannier a mis en forme plusieurs versions du manuscrit.
Antoine Del Busso, directeur général des Presses de l’Université de Montréal, a manifesté un grand intérêt envers notre manuscrit et a contribué sensiblement à son amélioration avec ses suggestions, ses remarques et ses apports bien fondés. Enfin, une révision linguistique soignée de la version française de notre manuscrit a été assurée par Luba Markovskaia.
Nous sommes finalement très reconnaissants envers Ginette et Céline. Elles ont vite compris que compléter ce bouquin allait requérir temps et investissements mais très gracieusement elles ne nous ont pas moins apporté toutes les deux un soutien constant, fort apprécié d’ailleurs, tout le long de ce travail d’écriture.
Nous exprimons à ces personnes notre profonde reconnaissance tout en demeurant seuls responsables des faiblesses et des forces éventuelles de ce manuscrit.
Robert Lacroix
Louis Maheu
Avant-propos
Pendant les 35 ans et plus où nous avons connu de près le milieu universitaire comme professeurs, chercheurs ou gestionnaires, nous avons été amenés à nourrir des rapports étroits avec des collègues et des institutions tant du Canada que de nombreux pays. La participation à des exercices d’évaluation d’autres systèmes universitaires nous a offert des occasions privilégiées d’apprivoiser des milieux académiques de différents horizons géopolitiques. Cette expérience accumulée a renforcé notre conviction que, partout, les universités ont un impact majeur sur leur milieu, que ce soit par le développement scientifique, par le transfert des connaissances, ou par la formation d’une main-d’œuvre hautement qualifiée.
Avec l’expansion croissante des savoirs, le milieu universitaire a été marqué par la montée en force d’un type particulier d’institution qui a un impact encore plus important sur la société: l’université de recherche. Cette dernière, grâce à sa plus forte intensité en recherche et en formations avancées en recherche, joue un rôle plus direct et central non seulement pour le développement scientifique, mais encore pour l’économie et la société où elle prend racine. L’université de recherche est donc une forme distinctive d’institution universitaire.
Comme tant d’autres observateurs, nous avons été frappés non seulement par l’émergence plus soutenue d’universités de recherche, mais aussi par leur plus grande visibilité. La réputation internationale de quelques grandes institutions ne date pas d’hier, loin s’en faut, mais on sent maintenant une attention nettement accrue et plus médiatisée, notamment pour certaines universités américaines de recherche, phénomène qui n’est guère surprenant et sur lequel nous aurons à revenir 1 . Bien d’autres pays montrent une grande vitalité en ce domaine, certains réussissant mieux que d’autres. Il semble bien que les systèmes universitaires nationaux se différencient entre autres par leur plus ou moins grande capacité à favoriser, puis à soutenir l’émergence d’institutions de calibre mondial.
Des voix se font entendre pour dénoncer les effets de la mondialisation et des classements internationaux qui en seraient indissociables: les institutions universitaires seraient inexorablement poussées à devenir de plus en plus uniformes. Nous aurons à examiner cette question dans le contexte de l’enracinement des universités de recherche dans les conditions de fonctionnement du milieu où elles se déploient. C’est en fait l’objectif de ce livre: nous voulons y voir plus clair et mieux comprendre ce qui fabrique, sous divers horizons nationaux, le destin des universités de recherche. Et tout porte à croire qu’un tel regard ne supportera pas l’hypothèse d’une irrépressible homogénéisation de ces institutions. Pour aller plus loin, il nous a fallu bien sûr définir une démarche méthodologique qui soit à la fois rigoureuse et pertinente.
Nous avons subdivisé notre démarche en neuf chapitres. Le premier sera consacré à un regard rétrospectif sur l’évolution globale des universités au cours du siècle dernier, suivant un filon bien particulier. Nous chercherons en effet à illustrer comment la recherche, plus particulièrement la découverte de connaissances nouvelles, est apparue et a progressivement pris place dans les universités. Ce sera l’occasion de voir que si toutes les universités vouent un grand respect aux connaissances et à l’esprit de recherche, elles ne sont pas pour autant identiques quant aux missions et aux fonctions premières qu’elles assument.
Notre deuxième chapitre traitera des traditions qui ont vu le jour, notamment aux États-Unis, en ce qui a trait non seulement à l’évaluation des institutions universitaires, mais encore à leur classement hiérarchique. On constatera que, dès le départ, ces exercices visaient tout particulièrement les universités de recherche. Lorsque la Chine, voulant s’intégrer à l’économie du savoir, s’est demandé quel type d’universités elle devait elle-même développer, la Jiao Tong University a produit un classement international, l’Academic Ranking of World Universities (ARWU), dont la sortie en 2003 créa une onde de choc dans bon nombre de pays industrialisés. De tels classements se situaient généralement au niveau national, mais leur extension au plan international devint vite irrésistible. Au classement de l’ARWU s’ajouta l’année suivante celui du Times Higher Education Supplement (THES) qui s’est maintenu depuis lors, même s’il a connu avec les années de profonds ajustements. Beaucoup d’autres exercices plus particuliers de classements internationaux ont aussi vu le jour depuis.
Nous ne sommes pas des chantres inconditionnels des classements d’universités, fussent-ils internationaux; nous n’en connaissons que trop les limites et les faiblesses. Les résultats de ces opérations de classement sont à utiliser avec précaution et discernement; ils obligent à de rigoureux exercices de jugement. Les deux classements que nous utiliserons (ARWU et THES) nous serviront surtout à établir des échantillons d’universités, distribuées dans différents pays, à partir desquels nous pourrons approfondir nos questionnements. Les résultats de ces deux classements confirment, comme beaucoup d’autres, l’hégémonie des grandes universités américaines de recherche. Aussi valident-ils la vitalité que manifestent des pays industrialisés qui se répartissent les quelques 400 universités de recherche dites de calibre mondial. Les résultats de ces exercices de classement corroborent aussi la distribution internationale fortement inégalitaire de ces dernières.
Notre chapitre 3 met en relief un ensemble de facteurs socioéconomiques conditionnant la forte concentration des universités de calibre mondial aux États-Unis, ainsi que les agglomérations de telles institutions, comparativement plus faibles, toutefois, au Canada ou en Aust

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