Scorpions MC - 1 - Revenge desire
160 pages
Français

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Scorpions MC - 1 - Revenge desire , livre ebook

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Description

Romance contemporaine - 320 pages



Knyx Manning est une figure importante et respectée des Scorpions MC de Los Angeles. Capitaine de route et fils adoptif d’Aiken Sparks, président du club, il ne lui refuse jamais rien. Sa devise n’est autre que : Si ma mort devait sauver le club, je me trancherais la gorge sur-le-champ.


Il connaît aussi tous les secrets de son entourage... Enfin, c’est ce qu’il pensait ! À contrecœur, il doit accepter de prendre soin de Gaïa, fille d’Aiken surgie de nulle part dont il ignorait l’existence, et de la protéger au péril de sa propre vie.


Alors que les hostilités entre les Scorpions et les Sharks atteignent leur apogée, l’ambiance reste tendue entre les deux nouveaux colocataires. Gaïa insupporte Knyx avec ses grands airs, il l’irrite avec un surnom ridicule dont il l’affuble dès qu’il en a l’occasion.



Entre trahison et désir, vengeance et attirance, Knyx sera poussé dans ses retranchements et devra faire des choix difficiles.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 juin 2023
Nombre de lectures 2
EAN13 9782379615436
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Scorpions MC – 1 – Revenge desire

Raven L. Anderson

 
Raven L. Anderson



Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-543-6
Photographie de couverture : 3KStudio
Logo Scorpion : Doublerdesign
Logo Moto ailée : Tartila
Concept de couverture : Didier de Vaujany
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Parce que vous méritez
les émotions les plus intenses !
Je ne tiens pas assez à la vie pour craindre la mort.
Les trois mousquetaires
Prologue Gaïa



Il peut être difficile d’aller de l’avant quand un épisode de notre vie s’achève. Je crois avec ferveur que certains moments devraient nous être arrachés, déchirés, brûlés et annihilés, redevenant poussière. Ils ne sont rien, si on ne leur donne point le bâton pour nous blesser. Leurs existences néfastes nécessiteraient d’être illégales, car nous n’avons pas d’autre option que de les supporter, les traînant comme des boulets à nos chevilles sur le reste du chemin de notre existence. Ils ne sont que des cailloux dans nos pensées et souvenirs qui mutilent et gangrènent le bonheur que nous pourrions obtenir sans devoir nous battre après un traumatisme.
— Allez, tu es capable, Gaïa…, me motivé-je.
Un rapide coup d’œil à l’appartement vide, ce lieu qui a abrité d’incroyables moments. Je tourne la clé et ferme la porte une dernière fois dans l’espoir de quitter cet endroit malheureux pour quelque chose de meilleur.
Du plat de la main, j’essuie rapidement une larme au moment de passer le hall d’entrée de l’immeuble où j’ai toujours habité. Difficilement, je m’ordonne d’être forte, mais je me sens plus fragile que jamais. Il me faut beaucoup de courage pour ne pas pleurer comme une Madeleine. Je me lâche vraiment qu’une fois dans la voiture. Des torrents de gouttes salées s’échappent de mes yeux rougis et gonflés. Après plusieurs dizaines de longues inspirations, je parviens à me ressaisir, puis à reprendre doucement le contrôle de moi-même. Je n’ai plus rien ici. La famille, les amis, les petits amis ou les amants, je n’ai rien de tout cela.
Nous ne sommes jamais trahis par des inconnus… Jamais…
Un quart de siècle que j’abandonne dans celle ville… Mon existence tout entière a été rangée et étiquetée dans des cartons, puis déposée dans un entrepôt. J’ai parfaitement tout compartimenté. Avec moi, j’apporte seulement mes fringues et bijoux qui me tiennent particulièrement à cœur, quelques photos et objets dont je n’arrivais pas à me départir. Quand je serai installée là-bas, je reviendrai chercher le reste de mes affaires, mais pour le moment, ce que j’emporte me suffira.
Le trajet de Miami jusqu’à Los Angeles dure environ trente-neuf heures, selon Google Maps . Seulement, dans cette estimation, il n’est pas inclus les pauses pipi, déjeuner, les moments où je dois dormir, faire le plein et me dégourdir. Selon ce que moi j’ai prévu, je serai à Los Angeles dans quatre jours, soit samedi en début d’après-midi. Pour un temps, je logerai chez mon père, que je ne connais absolument pas, dans l’espoir de recommencer à zéro et de retrouver un semblant de famille. En toute sincérité, cela n’était pas ma première option, mais à force de retourner la situation dans tous les sens, j’ai rapidement compris que c’était la seule que j’avais. Si j’avais eu d’autres choix, je serais restée à Miami, car j’adore cette ville, la chaleur, les gens sympas, mais je présume que c’est mieux comme ça. Enfin, je crois… Je ne le saurais qu’une fois arrivée là-bas… Une nouvelle vie m’attend et je dois me concentrer là-dessus.
Chapitre 1 Knyx



Je n’ai rien d’un enfant de chœur, encore moins d’un ange. Le contraire me décrit parfaitement, je suis un monstre sans pitié et empathie qui n’hésite pas une seule seconde à faire le nécessaire pour protéger ses frères et permettre à son club de prospérer. L’appât du gain et de l’argent facile est notre raison de vivre. Ensuite viennent les femmes, il y a celles que nous utilisons pour assouvir nos plus sombres envies sexuelles, nous les appelons les poules, juste bonnes à sucer nos queues, et à dandiner du cul pour nous exciter. Puis, il y a les autres, celles que nous considérons comme sacrées. Elles deviennent nos régulières et font partie intégrante du MC. Elles n’ont pas leurs places dans les rangs au même titre que mes frères, mais elles sont, tout de même, importantes et respectées. La plupart de mes frères aspirent à se trouver une régulière, fonder une famille et avoir des marmots, mais pas moi. J’ai rapidement appris que dans notre insignifiante existence, nous sommes la seule personne sur laquelle nous pouvons compter. Ce n’est pas ta mère, ton père, tes frangins ou un oncle. C’est toi et uniquement toi. Les autres finissent inévitablement par te décevoir, te laisser tomber ou partir.
Je ne distribue pas de l’amour ou de l’affection, je tolère les gens tout simplement. Mes émotions sont verrouillées au plus profond de mon être. Les mecs du MC connaissent très bien mon caractère invivable et mon humeur grincheuse. Ils sont les premiers à m’accepter tel que je suis avec mes tares, mes imperfections, mes déchirures, et plus particulièrement avec mes conflits intérieurs. C’est pour cette raison que je ferai tout pour eux, jamais ils ne posent de jugement ou de regard désapprobateur sur mes réactions. Ils sont mon unique famille et tant que je vivrai, je roulerai à leurs côtés et leur serai loyal.
— Knyx, tu m’entends ?
Immobile, j’attends qu’il vienne à moi. Ashton Gibbs est ce qui se rapproche le plus d’un meilleur ami. Il est celui qui n’a pas besoin de poser de questions, il me comprend en un regard. Ashton est l’un des seuls à connaître la vérité sur mon passé et ses sombres dédales. L’autre personne à savoir est Aiken Sparks, notre président et mon père adoptif par procuration.
Aiken a repris les rênes des Scorpions quand Kaz Pittman a été assassiné par les Sharks. Encore à ce jour, nous n’avons pu élucider le mystère de la mort de notre défunt pres’, mais nous ne perdons pas espoir que justice soit rendue. Nous lui devons vengeance.
— Qu’est-ce que tu fais, mec ?
— Trop de bruit en bas. J’avais besoin de m’aérer l’esprit.
Ashton se laisse tomber nonchalamment à côté de moi et souffle un bon coup. Quand mes pensées prennent une vitesse folle, qu’elles sont inarrêtables, je viens sur le toit du club-house pour les freiner et les empêcher de se crasher contre les parois de mon crâne.
— Il y a un truc qui te préoccupe ?
— Pas exactement.
Je fais une pause, car il est évident que j’omets de lui raconter la vérité. Depuis quelques jours, je sens qu’Aiken souhaite me parler, mais il ne m’accoste jamais. Il m’observe longuement en silence et je n’arrive pas à comprendre pourquoi il agit de la sorte. Cette situation m’est difficile, car Aiken est une figure importante dans ma vie et mon esprit devient dingue à tenter de saisir ce que j’aurais pu faire qui le contrarie autant.
— J’ai la désagréable sensation que tu me mens.
Il se tait, réfléchit et finit par ajouter :
— Tu sais pertinemment que tu peux tout me dire.
— Ouais, mais pas à ce niveau.
Quel motard digne de ce nom aurait les couilles de raconter à son frère qu’il s’inquiète, car leur président semble l’éviter ou pire, lui cacher quelque chose ? On me cataloguerait immédiatement comme une fiotte. Je n’ai pas envie de passer pour une mauviette ou un émotif. Aucun biker ne souhaite avoir l’étiquette de mec hypersensible ou anxieux, mais putain que ça me ronge de l’intérieur !
— Ça un rapport avec Aiken ? suppose-t-il.
— Pourquoi t’en déduis ça ?
— Mon intuition, répond-il simplement. Dans tous les cas, Aiken veut te parler. Il t’attend dans la salle du club-house.
Eh bien ! C’est maintenant que ça se passe !
— Ouais, j’y vais ! marmonné-je rapidement.
Il était crucial qu’il se décide enfin à entamer la discussion et en finir une bonne fois pour toutes. Avant de rejoindre mon président, je traverse le bar, c’est là que nous buvons, célébrons nos réussites et bien entendu, où certaines soirées se terminent en orgies. Ce lieu frôle la décadence totale et manque trop souvent de décence. N’étant pas généreux de nature, je préfère baiser mes poules tranquille chez moi ou dans une autre pièce. Je n’apprécie pas l’esprit de compétition qu’amène ce genre d’activité de groupe. C’est toujours à qui jouira le plus fort ou l’enfoncera le plus profond. Je préfère garder mes talents au pieu secrets.
Ryan Castillo me salue d’un signe de tête, il est notre sergent d’arme, c’est lui qui s’occupe de la sécurité de notre président et l’accompagne dans tous ses déplacements. Là où se trouve Aiken, Ryan est, ou il n’est jamais bien loin. Il habite la piaule juste à côté de celle d’Aiken et prend son rôle très au sérieux. Son frère, Luke, est un abruti, une putain de tête folle, il cumule les meufs, les histoires merdiques, les idées toutes aussi stupides les unes que les autres et tout un tas de conneries. Si j’apprécie et respecte le grand frère, son benjamin m’insupporte royalement et nous nous disputons souvent. À quelques reprises, nous en sommes même venus aux poings.
Je pousse la porte et trouve mon président assis à l’endroit habituel, le nez plongé dans son téléphone. La salle est munie d’une grande table en bois vernis avec le logo des Scorpions gravé en son centre. La pièce est sombre, le néon qui l’éclaire n’est pas très puissant, les stores sont fermés. Cet endroit est légèrement glauque quand on y pense. C’est aussi là que nous gardons le coffre-fort contenant toutes nos richesses et certaines de nos armes, mais surtout la bible des Scorpions.
— Tu voulais me voir, Aiken ?
— Viens t’asseoir, ordonne-t-il sans lever les yeux sur moi. Faut que je te parle.
Je m’exécute avec une nervosité palpable.
— Nous allons avoir une colocataire, commence-t-il toujours sans me regarder.
Aiken et moi habitons ensemble depuis de nombreuses années. Cela remonte au

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