Si tu m oublies
154 pages
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Si tu m'oublies , livre ebook

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Description

Ophtalmologue à l’hôpital des Quinze-vingt, mère de jumeaux adolescents, divorcée et toute nouvelle locataire d’un joli appartement boulevard Montmartre... la vie de Violette est on ne peut plus rangée. Bien loin de sa jeunesse et de la passion bouleversante et un peu folle qui l’a unie à Joachim, le bad boy du lycée.


Joachim qui refait surface, un jour d’été, 15 ans plus tard pour mettre une nouvelle fois la vie de Violette sens dessus dessous...


Tonie Behar est auteure, rédactrice, scénariste et spécialiste de la comédie romantique. Elle a un passeport italien, un diplôme américain mais se sent avant tout parisienne.
Elle est l'auteure de plusieurs romans et a notamment collaboré au recueil de nouvelles Y'aura-til trop de neige à Noël ? paru en 2017 aux éditions Charleston.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 mars 2024
Nombre de lectures 3
EAN13 9782368124062
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Page de titre



L’autrice
De la même autrice :
Saga Grands boulevards :
19 bis, boulevard Montmartre , Charleston poche, 2024 (publié également sous le titre Grands boulevards, JC Lattès, 2013)
La Chanson du Rayon de lune , Charleston, 2021
On n’empêche pas une étoile de briller , Charleston, 2022
Une folle envie de liberté , Charleston, 2023
Romans indépendants :
En scène, les audacieuses ! , Michel Lafon, 2011
Coups bas et talons hauts , Jean-Claude Lattès, 2008
La Sieste (c’est ce qu’elle fait de mieux) , Atelier de presse, 2007 et Jean-Claude Lattès, 2015 (ebook)
Nouvelles, avec la #TeamRomCom :
Le Grand Hôtel du Val des Neiges , Charleston, 2023
Si maman si , Charleston, 2022
Petits réveillons entre amis , Charleston, 2021
Noël Actually , Charleston, 2020
Noël et préjugés , Charleston, 2019
Y aura-t-il trop de neige à Noël ? , Charleston, 2017
Document :
Le rap est la musique préférée des Français , avec Laurent Bouneau et Fif Tobossi, DonQuichotte, 2014
 
 
Autrice de huit romans, Tonie Behar est née à Istanbul, a un passeport italien, un diplôme américain, un mari breton et trois enfants du pays des merveilles… Si tu m’oublies est la deuxième saison de la Saga Grands Boulevards, une série de romans qui se déroulent dans un même immeuble, et nous entraînent à travers les étages et les époques.
 
 
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales.
 
Illustration de couverture : © Angéline Melin
 
Maquette : Patrick Leleux PAO
 
© 2024 Éditions Charleston (ISBN : 978-2-36812-406-2) édition numérique de l’édition imprimée © 2024 Éditions Charleston (ISBN : 978-2-38529-164-8).
 
 
Rendez-vous en fin d’ouvrage pour en savoir plus sur les éditions Charleston



Sommaire
Chapitre 1 Une angoisse passa, furtive comme un nuage gris
Chapitre 2
Chapitre 3 Comme quelqu’un qui sait qu’on est en train de le prendre pour un con
Chapitre 4
Chapitre 5 Une sorte de Pompéi du Paris d’après-guerre noyé dans l’acrylique
Chapitre 6
Chapitre 7 Les tatouages s’étalaient sur les avant-bras musclés comme des fleurs vénéneuses
Chapitre 8
Chapitre 9 Prononcer le mot « cocktail » comme s’il s’agissait d’une position du Kâma Sûtra
Chapitre 10
Chapitre 11 À part ça, elle vivait comme une nonne
Chapitre 12
Chapitre 13 À 2 heures du matin, le parquet était verni et Violette était ivre
Chapitre 14
Chapitre 15 On ne vit qu’une seule vie, la sienne. C’est ce qui rend celle des autres si intéressante
Chapitre 16
Chapitre 17 Une banquette en moleskine usée par des générations de jeans
Chapitre 18
Chapitre 19 J’ai vécu comme dans un sous-marin
Chapitre 20
Chapitre 21 Arrête, c’est ici l’empire de la mort
Chapitre 22
Chapitre 23 Une ophtalmo en panique qui a des choses à cacher
Chapitre 24
Chapitre 25 Aussi frais que Kanye West à un show Louis Vuitton
Chapitre 26
Chapitre 27 Le corps en apesanteur dans une sorte de méditation cosmique
Chapitre 28
Chapitre 29 L’impression qu’on lui fermait les portes du paradis
Chapitre 30
Chapitre 31 Équipé d’une très sérieuse moustache grise
Chapitre 32
Chapitre 33 Elle commanda un mojito et se sentit vieille
Chapitre 34
Chapitre 35 Une berline noire à la peinture mate comme un avion furtif
Chapitre 36
Chapitre 37 Parce qu’on est une armée de femmes sur ses traces !
Chapitre 38
Chapitre 39 Ne donne plus aucune information. Même sous la torture
Chapitre 40
Chapitre 41 Elle avait paniqué par erreur
Chapitre 42
Chapitre 43 Le coffre-fort la narguait, vilain et gris comme une murène endormie
Chapitre 44
Chapitre 45 Tu peux me parler de la face cachée de la lune
Chapitre 46
Chapitre 47 Le policier dormait du sommeil du juste et elle marinait dans l’inquiétude
Chapitre 48
Chapitre 49 Ce n’est pas le seul idéaliste à basculer du côté obscur de la force
Chapitre 50
Chapitre 51 Un chasseur à l’affût, avec le fusil braqué sur sa proie
Chapitre 52
Chapitre 53 La photo tomba sur le sol dans un tournoiement de plumes
Chapitre 54
Chapitre 55 Elle eut l’intuition très nette qu’ils allaient pourrir là, oubliés à jamais
Chapitre 56
Chapitre 57 Il suffit de quelques secondes pour basculer de la vie à la mort
Chapitre 58
Chapitre 59 Certaines retrouvent leur ex sur Facebook et vont dîner au restaurant
Chapitre 60
Chapitre 61 Ne pleure pas, Ultraviolette
Chapitre 62
Chapitre 63 Comme des statues de sel pétrifiées par la colère divine
Chapitre 64
Chapitre 65 Gérer le chaos
Chapitre 66
Chapitre 67 Les quatre points cardinaux de la vie selon Aurèle Fontaine
Chapitre 68
Chapitre 69 Fabriquer des kilotonnes d’amour en une fraction de seconde
Chapitre 70
Chapitre 71 Des perspectives fabuleusement terrifiantes
Chapitre 72
Épilogue
Remerciements

Dédicace
À mon père,
qui m’a donné cette idée folle.

Citation
« Prends garde à mon secret, car j’ai beaucoup d’amour ! »
Marceline Desbordes-Valmore

Note de l’autrice sur l’édition poche
 
Si tu m’oublies est la deuxième saison de la Saga Grands boulevards. Dans ce roman vous allez rencontrer Violette, Joachim, Aurèle, Franck, Ulysse et Cheyenne… mais vous croiserez aussi certains habitants emblématiques du 19 bis, boulevard Montmartre, comme Max ou Karim.
Néanmoins, vous n’avez absolument pas besoin d’avoir lu la saison 1 pour entrer de plain-pied dans l’histoire de Violette. Chaque tome de la saga peut se lire séparément, mais ensemble ils constituent une fresque qui traverse le temps et donne à chaque fois un nouvel éclairage sur les personnages et les événements.
C’est pourquoi je remercie infiniment les éditions Charleston, et en particulier mes éditrices Alice Bercker, Danaé Tourrand-Viciana, Lisa Labbe et la boss Karine Bailly de Robien, de permettre la réalisation de ce projet qui me tient tellement à cœur : la sortie de toute la saga Grands boulevards en poche avec des couvertures signées par la talentueuse Angéline Melin. J’espère que cette nouvelle collection vous donnera envie de flâner sur mes grands boulevards.
Bienvenue au 19 bis, boulevard Montmartre et bonne lecture !
 
Tonie Behar

1
Une angoisse passa, furtive comme un nuage gris
Vendredi 31 juillet 2015
On a beau se fabriquer une existence réglée comme du papier à musique, la vie se met parfois à jouer sa propre partition. Violette était du genre à tout planifier. Quand on est mère, célibataire et médecin, il faut être organisée. Elle était donc parfaitement dans les temps pour ne pas rater le TGV de 10 h 19 en direction de Toulon. Mais il devait être écrit que rien dans sa journée, ni dans les suivantes, ne se déroulerait comme prévu.
La gare de Lyon à Paris un vendredi matin d’août, c’est à la fois le paradis et l’enfer. Les haut-parleurs chuintent des annonces inaudibles couvertes par le jingle obsédant de la SNCF. Le soleil tape joyeusement sur les hautes verrières comme pour dire : « C’est l’été, c’est les vacances ! » Dans l’odeur des cafés chauds, des sandwichs froids et des croissants industriels, la foule se presse et s’éparpille.
Violette était là, petite fourmi transpirante et chargée, dans ce vaste mouvement de transhumance, en compagnie de sa sœur Amanda et de ses jumeaux de quinze ans, Cheyenne et Ulysse. Son fils portait les sacoches des ordinateurs en bandoulière et sa fille trimbalait Scott le chat, qui s’agitait dans son sac de transport. Chacun traînait en plus une valise à roulettes. Amanda, qui les avait accompagnés en voiture, fermait la marche, avec la grande cage à oiseaux dans laquelle se trouvaient Ron et Hermione, les perruches callopsittes de Cheyenne. Le TGV 2937 était prévu à l’heure. Violette pila devant le grand panneau des départs pour identifier le quai où se trouvait leur train, imitée par Ulysse et Cheyenne avec le chat, puis par Amanda et les oiseaux, puis par les personnes qui les suivaient, provoquant sans le vouloir un mini-carambolage. Ulysse enveloppa les ordinateurs, qui venaient d’effectuer une valse dangereuse sur son torse, de deux bras protecteurs.
— Putain ! J’en peux plus de tous ces cons !
Ni Violette, ni Cheyenne, ni Amanda ne relevèrent. Avec ses cheveux blonds, ses yeux bleus, ses fossettes, Ulysse avait un visage d’ange mais un langage de démon. Depuis sa tendre enfance, il jurait comme un charretier. Violette l’avait laissé faire, pour qu’il se sente fort avec les mots, parce qu’il avait tendance à être plus petit et plus rond que les autres, exactement comme son père au même âge, et cela le complexait parfois. Elle aurait étranglé de ses propres mains toute personne qui faisait de la peine à son fils et estimait qu’en son absence, il était tout à fait légitime qu’il ait des armes verbales pour se défendre. Une faiblesse qu’elle regrettait de temps en temps et surtout à l’instant.
— On est toujours le con de quelqu’un, mon cœur.
— Quai 23 ! lança Cheyenne.
— Flemme ! C’est à l’autre bout de sa mère la pute la gare !
Il avait fallu acheter des bouteilles d’eau et des petits gâteaux. Amanda, aussi blonde que Violette était brune, aussi extravertie qu’elle était secrète, hurlait qu’ils allaient rater le train si ça continuait comme ça. Ils s’étaient finalement installés dans un carré famille, les valises calées pas trop loin dans les porte-bagages, les ordis sous les pieds, le chat sur les g

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