Stepbrother On Campus
125 pages
Français

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Stepbrother On Campus , livre ebook

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Description


Il est son plus grand interdit... Sera-t-il aussi sa perte ?


Hazel n’a de place pour personne dans sa vie. Prise entre un passé chaotique et un avenir incertain, elle s’échine à repousser tout le monde. Jusqu’à lui. Braxton. Son demi-frère. Il lui tient tête, refuse de reculer, se place toujours sur son chemin.


Entre eux, rien n’est possible. Pourtant, l’attraction est explosive ! Céder n’est pas envisageable... Mais n’a jamais été aussi tentant !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 juillet 2021
Nombre de lectures 58
EAN13 9782376528562
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Wendy Roy
Stepbrother on Campus



ISBN : 978-2-37652-856-2
Titre de l'édition originale : Stepbrother on Campus
Copyright © Butterfly Editions 2021

Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-856-2
Dépôt Légal : juillet 2021
08072021-1030-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com

PROLOGUE



Braxton

Cette impression que la faucheuse rôde à côté de moi, je l’ai déjà connue. Je suis plus que conscient qu’elle m’attend patiemment. J’ai entraperçu son royaume, la poitrine compressée douloureusement.
J’ai cru que cela me donnait un avantage. Le goût du néant sur ma langue et la certitude que la vie est bien trop courte m’ont poussé à profiter de chaque jour comme s’il s’agissait du dernier.
Cependant, je n’ai jamais envisagé que ce fragile fil de vie pouvait casser chez elle . Je n’ai jamais pensé, une seule seconde, que je sentirais la cape noire de la mort me frôler pour me la ravir.
Hazel.
À cet instant précis, il n’y a pas de « demi-sœur », pas de doutes, de préjugés, de morale à la noix… Tout ça, je n’en ai rien à foutre. Tout ce qui compte, c’est l’amour que j’ai pour elle et mon besoin désespéré de ne pas la perdre.
Les mains sur sa poitrine mouillée, je commence le massage pour faire repartir son cœur alors que mon propre rythme cardiaque augmente dangereusement. Après trente compressions thoraciques, je pose ma bouche sur la sienne pour lui insuffler de l’air. Mes poumons protestent, peinant déjà à me faire respirer. La douleur me vrille et me fait serrer les dents. Je l’ignore. Mon oxygène, c’est elle . Je me dépouillerai de la moindre particule d’air pour la lui donner s’il le faut. Je souffle une deuxième fois contre ses lèvres. Des points dansent devant mes yeux. Je sens mes muscles se tendre et un léger tremblement secouer mon corps. Ce n’est rien comparé à la force de mon désespoir. Je replace mes mains sur son buste que je compresse de nouveau en un rythme régulier.
Hazel doit vivre.
Ou laissez-moi sombrer avec elle…
- 1 -



Hazel


Je ne comprends pas tout de suite pourquoi je me suis réveillée. L’obscurité couvre ma chambre. Un coup d’œil à mon réveil me confirme que c’est encore la nuit. Deux heures et demie du matin.
Je fronce les sourcils et tends l’oreille. Du bruit au rez-de-chaussée. Mon cœur bondit dans ma poitrine alors que l’angoisse se déploie lentement au creux de mon ventre. J’essaye de rester rationnelle alors que je me redresse sur mon lit sans faire de bruit.
Depuis trois mois que je me suis installée dans la nouvelle maison de ma mère, alias la maison de son nouveau compagnon – Harris Taylor –, je ne me suis jamais éveillée à cause de bruits inconnus. Ni en juin alors que ma mère et Harris roucoulaient tranquillement à l’étage inférieur ni pendant les deux mois que je viens de passer toute seule dans l’immense demeure. Logiquement, ils devraient rentrer dimanche matin. Est-il possible qu’ils aient avancé leur retour ?
Nouveau bruit. Je déglutis. Après avoir rejeté ma couette, je pose mes pieds au sol le plus doucement possible. Mes yeux sont attirés par ma table de chevet où j’ai posé la lettre trouvée avec le courrier. Une lettre comme je n’en avais plus reçue depuis trois mois, depuis mon emménagement ici. Même si j’ai toujours su que les petits mots arriveraient de nouveau, j’ai béni ce temps de répit avec le minuscule espoir qu’il s’éternise à jamais. Bien sûr, il ne peut pas me laisser tranquille. Jamais.
Est-ce une coïncidence si la nuit suivante après avoir trouvé sa nouvelle missive, je suis réveillée en pleine nuit par des bruits ? Et s’il avait décidé de passer à une phase supérieure ? Il le fera tôt ou tard, je le sais…
Je débranche ma lampe de chevet de la prise électrique avant de la serrer fermement dans ma main et de me diriger à pas de loup vers la porte de ma chambre. Je l’ouvre légèrement, juste de quoi passer par l’ouverture que je viens de créer. Aussi silencieusement que possible, je m’avance vers l’escalier avec mon arme improvisée. Mon anxiété est si forte que je sens la sueur me dégouliner dans le dos.
Je marque une pause et un frisson me secoue quand j’entends distinctement un grognement d’homme. Le son est couvert ensuite par mon cœur qui résonne dans mes oreilles. Je suis certaine qu’il ne s’agit pas d’Harris. Même si je n’ai vécu qu’un seul petit mois en sa présence sous ce toit, je suis sûre que j’aurais reconnu son timbre de voix.
Résolue à ne pas attendre comme une biche apeurée – ce que j’ai pourtant l’impression d’être –, je descends les marches sur la pointe des pieds. Elles sont froides contre ma peau nue. Je réalise pendant une microseconde que je suis en culotte et débardeur – les seuls vêtements que j’arrive à porter la nuit avec la chaleur écrasante de cette fin du mois d’août –, mais je rejette cette pensée l’instant suivant. Retourner dans ma chambre pour enfiler un pantalon est une mauvaise idée. Dans ce genre de situation, la pudeur et la décence peuvent aller se faire voir. Tout ce qui compte, c’est que je m’assure d’être en sécurité.
Est-ce que je le suis ? Il continuera jusqu’à me détruire…
Je me stoppe quelques secondes au palier du premier étage où se trouve la suite parentale. Je balaye le couloir du regard, m’arrête sur les portes closes d’où aucun son ne transperce, avant de poursuivre ma descente jusqu’au rez-de-chaussée. J’ai l’impression que l’on peut entendre ma respiration à des kilomètres à la ronde. Est-ce qu’elle trahit ma présence ? Ma peur augmente tandis que je pose les pieds sur la dernière marche. Je reste collée contre le mur de l’escalier, ma lampe serrée dans mon poing, et essaye de trouver le courage de sortir de ma cachette.
C’est là qu’il entre, à reculons, dans mon champ de vision. Dans la pénombre, je distingue un large dos avant d’apercevoir des épaules carrées et des bras musclés. Mon cœur se comprime devant la stature impressionnante de l’homme qui n’est définitivement pas le nouveau compagnon de ma mère et ma gorge se serre, comme pour m’empêcher de crier. La panique me fait réagir d’instinct : je vise le type avec le pied en métal de ma lampe, mettant toute ma force dans mon coup.
Je ne sais pas si mon élan est trop bruyant ou s’il m’a simplement vue du coin de l’œil, mais il se jette sur le côté pour éviter l’impact à la base de sa nuque et je percute son épaule à la place.
— Putain ! gronde-t-il.
Mon élan me déséquilibre un moment, mes bras emportés sur la droite. Le temps que je reprenne une position d’attaque, il est trop tard : de grandes mains masculines saisissent ma lampe pour la jeter sur le côté. Je n’ai cependant pas dit mon dernier mot ! Mes cinq années de kick-boxing prennent le relais et je balance mon poing en avant. Vif, il se penche en arrière, m’évitant de justesse avec un nouveau juron, avant de me saisir fermement le poignet. Je ravale un bêlement de terreur quand il replie mon bras sur ma poitrine sans me lâcher et me fait reculer jusqu’à ce que mon dos percute le mur. Je grimace, le souffle coupé, alors que sa deuxième main vient immobiliser mon bras ballant.
— Allume la lumière, grogne-t-il.
Je cligne des yeux, perdue. Comment veut-il que j’allume cette fichue lumière dans ma position ? Je serre les dents avec l’envie de le traiter de crétin quand, à ma grande surprise, l’éclairage illumine la pièce avec violence. La soudaine luminosité me fait plisser les yeux et il me faut un instant pour dévisager celui qui me tient fermement contre le mur près de l’escalier. Grand et carré, des cheveux bruns rasés sur les côtés et plus longs sur le dessus de son crâne, une légère barbe et des yeux marron… J’ai besoin de quelques secondes de plus pour reconnecter cette sensation de déjà-vu à un souvenir fugace et à un nom.
— Tu… Tu es le fils d’Harris, soufflé-je.
Braxtonn, si mes souvenirs sont bons. Je l’ai aperçu en coup de vent lors de notre emménagement pendant qu’il chargeait sa voiture pour se tirer en vacances avec ses potes. J’ai toujours refusé de rencontrer Harris et son fils avant d’être obligée de m’installer ici. Depuis cinq ans, ma mère a l’habitude de mes rejets. Elle a mis cela sur le compte de notre passé, sur la difficulté pour une adolescente, puis une jeune adulte à porter notre histoire comme un boulet. Elle ne sait pas que c’est le présent qui me pèse et m’inquiète bien plus encore… Évidemment, je me suis renseignée sur le compagnon de ma mère par le biais d’Internet pour être sûre qu’elle choisisse, cette fois, un homme respectable. Différent de mon géniteur. Quand le jour J est arrivé, que les déménageurs professionnels payés par celui-ci ont embarqué nos affaires pour les installer dans sa demeure et que je me suis retrouvée sur la pelouse d’un air hébété – impressionnée par l’imposante structure de ce qu’il appelle « sa maison », j’ai eu l’occasion de croiser Braxton de loin. Il était entouré de ses potes et j’ai su qu’il s’agissait du fils d’Harris uniquement parce que ce dernier l’a interpellé et qu’il a daigné lever la main pour me saluer. Juste avant d’embarquer en voiture. Je ne l’ai pas revu depuis ce moment. Trois mois qu’il est aux abonnés absents. Selon son père, on a besoin de « liberté à vingt ans ». Je crois qu’il essayait d’excuser la « non-présentation » de celui censé être, officiellement, mon demi-frère dans quelques mois. Comme si j’en avais quelque chose à foutre ! Il pourrait être le dernier des abrutis que cela me ferait une bell

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