Stolen Life
259 pages
Français

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Stolen Life , livre ebook

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Description

Deux opposés en apparence peuvent-ils se compléter ?

Quand il emménage avec son père chez sa nouvelle compagne, Sariel est à bout de souffle. Dissimuler un passé torturé et rempli de secrets le rapproche sans cesse de l’explosion.
Lorsque son regard croise celui de Elliott, son demi-frère, il sent au fond de lui que cette rencontre ne va pas le laisser indemne.
Elliott mène une vie paisible, mais les yeux trop gris de Sari fracassent sa plénitude, jusqu’à le bouleverser. Son attirance pour lui est instantanée. Sariel l’intrigue, éveillant en lui des sentiments extrêmes. Une relation toxique naît entre les deux garçons, car, si l’un est l’ombre, l’autre est la lumière.

Ensemble, ils repousseront leurs limites. Ensemble, ils apprendront les sacrifices.

Et si amour et colère se mêlaient pour laisser place à la vérité ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 février 2022
Nombre de lectures 6
EAN13 9782379932847
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Stolen Life
 
 
 
Cécilia ARMAND
 
 
 
 
 
 

 
 
L’auteur est représenté par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Stolen Life
Auteur : Cécilia ARMAND
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal février 2022
 
Couverture © Black Ink Éditions
Cover your dream
Crédits photo : Stocksy
ISBN 978-2-37993-284-7
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
J’ai connu un petit prince autrefois….
Je sais que la terre est plate, pourtant tu aurais pu bousculer le monde avec tes beaux yeux.
 
À tous les Sariel et Elliott de l’univers…
 
Table des matières
Avertissement
Playlist
Prologue
I. À bout de souffle
1. Sariel
2. Elliott
3. Sariel
4. Elliott
5. Sariel
6. Elliott
7. Sariel
8. Elliott
9. Sariel
10. Elliott
11. Sariel
12. Elliott
13. Sariel
14. Elliott
15. Sariel
16. Elliott
17. Sariel
18. Elliott
19. Sariel
20. Elliott
21. Sariel
II. À bout de rêves
22. Sariel
23. Elliott
24. Sariel
25. Elliott
26. Sariel
27. Elliott
28. Sariel
29. Elliott
30. Sariel
31. Elliott
32. Sariel
33. Elliott
34. Sariel
35. Elliott
36. Sariel
37. Elliott
38. Sariel
39. Elliott
40. Sariel
41. Elliott
42. Sariel
III. À bout de toi
43. Elliott
44. Sariel
45. Elliott
46. Sariel
47. Elliott
48. Sariel
49. Elliott
50. Sariel
51. Elliott
52. Sariel
53. Elliott
54. Sariel
55. Elliott
56. Sariel
57. Elliott
58. Sariel
Épilogue - Elliott
Remerciements

 
Avertissement
 
 
Avant de commencer, je tiens à vous avertir que Stolen Life aborde plusieurs thèmes sombres et difficiles. Dans le livre, des scènes peuvent heurter la sensibilité de certains.
Je vous invite à prendre en compte cette petite note avant de découvrir cette histoire. Je vous souhaite une bonne lecture et une belle rencontre avec Sariel et Elliott.
 
Playlist
O Willow Waly – Ashley Serena
Streets of Philadelphia – Bruce Springsteen
Still loving you – Scorpion
Almost Martyrs — Alan Parker
One day — Gary Moore
Amazing Grace — Il Divo
Smells like teen spirit – Niarvana
Fistful of steel – Rage against the Machine
Fragile – Sting
Bang Bang – Nancy Sinatra
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Quand tu trouves un diamant qui n’est à personne, il est à toi. Quand tu trouves une île qui n’est à personne, elle est à toi. […] Et moi je possède les étoiles, car personne avant moi n’a jamais songé à les posséder.
 
(Le Petit Prince)
 
 
 
 
 
Prologue
Novembre 2020
 
Au bord de la falaise, les cheveux balayés par le vent, ma lettre à la main, je rejette la tête en arrière afin de respirer l’alizé. L’océan est agité, mais moi, je suis serein, sachant désormais ce que je dois faire. Il m’a fallu presque quatre ans pour en arriver là.
Des tonnes de larmes et de regrets se succèdent et s’amoncellent derrière moi. Je regarde l’infini, c’est fabuleux toute cette étendue d’eau bleutée. J’ai envie de voler, de saisir cette liberté qui me tend la main, pour ne plus jamais ressentir ce tas d’inepties.
Mon cœur se presse et se décompresse dans ma cage thoracique qui menace d’exploser. Mes yeux me brûlent lorsque l’incandescence de mes tourments s’échappe sur mes joues et roule jusqu’à mon cou. Des vagues opalines et turquoise s’étendent à perte de vue. Tout me rappelle à lui, du sol que je foule aux embruns qui s’enroulent autour de moi. Je songe à tous ceux que j’ai perdus dans le sang et les larmes. Un tremblement me fait vaciller, j’ai le vertige tout à coup. Je devrais respirer, mais je n’y arrive plus. Mon passé est une montagne de cruauté, une rivière de corps décharnés.
Je m’approche un peu plus du précipice, mon Dieu , que c’est haut   ! Le monde donne l’impression de se prosterner devant moi et je pourrais toucher le ciel, en levant les bras. Toutes les merveilles de la terre et d’ailleurs sont réunies pour cette occasion. C’est parfait pour une âme vagabonde telle que la mienne : celle d’un garçon solitaire aux yeux clairs. C’est une belle journée pour en finir, un dernier saut dans le vide de mon existence pour conclure une vie douloureuse. Un repos bien mérité pour un soldat qui a perdu toute son armée.
Ma voix tremble et se casse lorsque j’entreprends mon récit. Mon timbre est grave, semblable à un disque rayé avant même d’avoir été écouté. L’effluve des profondeurs marines est divin, il contraste de manière saisissante avec mon souffle froid. Je respire comme je ne l’ai pas fait depuis longtemps. Le soleil caresse doucement ma peau, dans un mouvement presque identique à celui de ses mains me rappelant les souvenirs apaisants.
Tu me manques tellement.
Je me demande un instant où sont le brouillard et la pluie. Où est passé le cortège funèbre qui m’accompagne depuis des années   ?
C’est un signe : de l’agonie dans l’infini, un mélange savant de souffrance et d’accompli.
Je contemple mes derniers mots, ceux que j’ai rédigés avec le sang de mes poignets. Ce sont les témoins de mon histoire, la preuve ultime que nous nous sommes aimés.
«   Elle court, elle court la mélancolie du cœur
La blessure à l’âme, elle rampe la fureur,
Au final, elle ne m’a jamais quitté,
Me cajolant comme un enfant abandonné.
Je suis faible désormais, car tu n’es plus là pour m’adorer.
Il ne reste que les miettes de notre histoire envolée
Et des chrysanthèmes brûlés.
Je suis en train de craquer, de me déchirer comme du papier froissé…   »
 
Je lis à voix haute, marquant des pauses quand certains mots peinent à être prononcés. Pardonnez-moi d’avoir détruit tous ceux que j’ai adorés. Puissent le temps et les lys me montrer le chemin. Je ferme les yeux et imagine son regard sans pouvoir m’en détacher.
— Jamais je n’ai cessé de t’aimer, murmuré-je au vent.
L’heure de mon grand saut est arrivée, tout est noir, tout est silencieux. Pas même une note de piano ne vient marquer ma peau.
Et je souris enfin après tant d’années.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
I. À bout de souffle
 
«   Si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…
Mais tu ne dois pas oublier : tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.   »
 
(Le Petit Prince — Antoine de Saint-Exupéry )
 
1. Sariel

 
Juin 2019
 
Il est l’heure, c’est le jour du grand départ.
Je me scrute dans le miroir, contemplant cet inconnu que me renvoie mon reflet, cherchant celui que j’étais autrefois, sans réussir à le retrouver. Ce garçon heureux et insouciant, riant aux éclats, a disparu.
Je suis peut-être mort avec eux, cette nuit   ?
Je palpe mon visage pâle à la recherche d’une quelconque chaleur corporelle, en vain. Mes joues sont légèrement creusées et mon regard est cerné : j’ai l’air épuisé.
— Je suis toujours là, sur la planète Terre, me dis-je tout bas.
Le bruit de la rue me parvient et me sort de mes pensées. Quelques notes de jasmin viennent me donner les larmes aux yeux.
Je ne ressentirais pas cela si j’étais mort, n’est-ce pas   ?
Dehors, le camion de déménagement est en train de tout emporter encore une fois. C’est le quatrième en quelques années. Nous n’avons pas eu le temps de nous poser ni de nous faire au décor qui change chaque fois. C’est un perpétuel nouveau départ qui ne semble pas avoir de fin. Je me demande comment mon père a pu s’attacher à cette femme que je ne connais pas. «   Hélène est belle, Hélène va nous ramener à la vie. Elle a un fils aussi, tu verras, Ye… pardon Sariel, on va s’en sortir   », avait-il dit. «   Je ne sais pas, papa. Toi peut-être, mais moi, j’en ai trop subi. Je ne dors plus, l’odeur du sang est partout, c’est trop tôt   ! Deux ans, ce n’est rien. Pour moi, ça remonte à hier, laisse-moi encore un peu de temps pour digérer .  » Un deuil express, puis tout recommence, je ne peux pas faire ça. Ma mère me manque, New York me manque parfois, également. Je n’ai rien ici, je suis seul depuis des mois, nous avons parcouru le pays et j’ai changé de nom si souvent que je ne me reconnais plus. Sariel, oui, c’est bien ça. C’est d’ailleurs moi qui l’ai choisi, j’en avais marre de me tromper, mais même maintenant, je ne me retourne pas en l’entendant.
— Dépêche-toi, ils nous attendent. Long Beach n’est pas la porte à côté, me presse mon père.
— J’arrive, soufflé-je.
La Californie, on ne l’avait pas faite celle-ci. C’est là-bas que mon père a rencontré Hélène alors qu’il revenait d’un entretien pour un travail dans un cabinet d’architecte. Fichu destin, nous voilà de nouveau à entasser des cartons que nous n’avions pas eu le temps de déballer.
— Tu vas voir, on va être bien avec eux. Tu pourrais même essayer de te faire des amis, Elliott t’y aidera.
Elliott , je le déteste déjà. Rien que son prénom m’insupporte. Je mens encore, mais je m’en fous, je ne l’ai jamais rencontré, je ne veux pas d’un nouveau frère, ni d’une nouvelle mère. Les anciens me convenaient parfaitement.
Le besoin de hurler monte en moi lorsque je repense à Lou. Son sourire, sa joie et son rire me hantent. Je secoue la tête en rejoignant mon père. Il a l’air heureux et moi, j’ai envie de gerber   ; son bonheur me dégoûte, car je n’y arrive pas. Je n’ai plus personne à part lui désormais, et je me dois de suivre le mouvement.
Je m’enfuirais bien, mais pour aller où   ?
Rien ne me retient, mais je l’achèverais en faisant ça. En réalité, c’est faux, peut être que je lui ôterais un poids, il pourrait vivre à nouveau sans moi.
Après leur départ, il s’est laissé sombrer au fond d’u

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