Trois recueils d Yves Durlin
122 pages
Français

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Trois recueils d'Yves Durlin , livre ebook

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Description


Difficile de faire un choix parmi tous les poèmes d'Yves Durlin, tant ils sont tous magiques et nous transportent dans le monde du rêve, mais aussi de la vie qui est la nôtre. C'est pourquoi nous avons réuni ici « Ni lieu, ni mètre », « Ydile » et « Léo le Chat » en un seul volume, une centaine de poèmes à lire et à relire.


Dans ces trois opus,Yves Durlin aborde tous les thèmes qu'il affectionne : la vie, la mort, la guerre et l'espoir d'un monde meilleur, le tragique mais aussi l'humour... Toutes les figures de style sont ici utilisées, et Yves Durlin ne se prive pas de créer de nombreux néologismes qui embellissent merveilleusement ses textes.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782372223539
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Yves  Durlin
 
 Trois Recueils de poésie    
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Yves Durlin
Bookless-editions
Tous droits réservés
Novembre 2016
 
Ni lieu
Ni mètre
 
TEXTES DE YVES DURLIN
 
Sommaire « Ni lieu, ni mètre » :
 
1   - Âme, amour
2   - Asphalte
3   - Au poète
4   - Ballade d'une pensée
5   - Bon cheval
6   - Coquelicot 
7   - Demi-lune
8   - Devant mon bec
9   - Espérance de vie
10 - Et…
11 - Fatima
12 - Force d'âme
13 - Hosties
14 - Je t'offre l'été
15 - L'après pluie
16 - L'eau et ses quatre saisons
17 - L'éclipse 
18 - L'homme préhistorique
19 - L'ombre des volets
20 - La chambre
21 - La digue horizon
22 - La forêt
23 - La pierre-fleur
24 - La pluie
25 - La prison
26 - La steppe
27 - Le clochard
28 - Le deuil de l'automne
29 - Le fruit
30 - Le Mardi gras ou l'alcool de la rosée
31 - Le mica
32 - Le vent sculpte mon rêve
33 - Le microphone du mélanco-liqueur
34 - Le muet
35 - Le partisan
36 - Le reflux
37 - Le temps repose
38 - Le ventre rond
39 - Les cabrioles du temps
Âme, amour.
 
La lampe sait que tu es là.
Même sans elle
Moi
Dans mon cœur
M’aimes sans aile
Je sais que tu es là.
 
Je te vois.
 
Ce soir un enfant du crépuscule
Attend l’aube.
Plus un seul moment n’aura le temps
Dans mon appel
D’être sans sens.
 
Âme, amour.
22/06/1988
Asphalte.
 
Asphalte
Noir, mate
Halte
Sans as.
 
Robe rouge
Lèvres rouges
Cheveux roux
Étrange courroux.
 
Asphalte
Noir, mate
Halte
Sans as.
 
Talons aiguilles
Qui tricotent un sale temps
Espoir guenille
Qui fricote haletant.
 
Asphalte
Noir, chaud
Halte
Chaude, chaud.
 
Trottoir très tard
Étroit sans trait
Trop tard retard
Traître retrait.
 
Asphalte
Rouge sang
Halte
Amour en sang.
 
Larmes sèches
Lèvres humides
Cœur rêche
Mains timides.
 
Asphalte
Fric à tout prix
Halte
Fric-frac a tout pris.
 
Femme proie
Objet chasseur
Amour sans joie
Technique en sueur
 
Asphalte
Univers d'aller et retour
Halte
Espoir en compte à rebours
 
Asphalte
Gémissement furtif
Halte
Amour rétif.
 
Besoins, désirs
Fantasmes
Vivre, saisir
L'âme, l'âme.
 
Asphalte
Noir tombe
Halte

07/10/1995
Au poète.
 
Vingt ans
Vingt ans déjà
Vingt ans seulement.
 
L’âge de l’âge
L’âge du rêve
L’âge de la réalité.
 
Vingt ans
Pour un premier poème
Pour une autre bohème.
 
Vingt ans
La non-vieillesse de l’esprit
La non-tendresse du temps.
 
Vingt ans
D’accouchements de poèmes
De premiers pas qui aiment…
L’aventure, la vie, l’espoir.
De premiers pas qui tremblent
Vers une aurore parfois noire
Vers un crépuscule qui lui ressemble.
 
Vînt tant
Et tant de vingt ans !
« Bonjour poète ! ».
20/10/1989
Ballade d’une pensée.
 
L’art se palpite l’âme
Et le cœur se romance.
Naïve, trottante,  une azure
Encadrée d’un ange, lance
Des gouttelettes parfumées qui se proclament
Naïves, des silences, ton azur.
 
Les lèvres molles à peine mobiles.
Solitaires
Deux spectres loin du présent
Fidèles
Qu’il t’en souvienne…
Indicibles nos cœurs à peine immobiles
Solitaires
Deux sceptres loin du futur
Fidèles.
Qu’elle m’en souvienne.
 
Les roses damnées courbent l’échine.
Une putain aux pointes redresse le paradis.
Un atlantique dantonesque cavale
A marée basse et guillotine l’espoir.
 
Et des pas perdus trottoir.
 
Le soleil se griffe le visage
Et le destin se hasarde dans la liberté.
 
Et des pas perdus
Se pendulent dans le temps.
 
Vendredi
Vendredi treize
Vendredi treize, treize et pourtant unique.
Golgotha, Golgotha simple
Et pourtant multiple.
Le bourreau, le bourreau
Baise une stupide vocation.
 
L’anti-lumière
L’anti-lumière.
 
Sans soif, sans toit, sans lumière…
Case départ, case départ pour
La dernière arrivée.
 
Avec le temps
Avec le temps
Ou sans lui !
Bourreau !
Guillotine du désespoir
De l’espoir des lois !
 
Frotte ton cœur
Flotte ma fleur
Loin de là-bas
Proche d’ici !
 
Hôte mon cœur
Bourreau !
 
Et des pas perdus
Perdus…
 
Des filles besognent.
Un psaume  hérite d’un AVE mort !
Crucifie ton clope !
Ça pue !
Cumul stérile de cendres
Et le cendrier se voie-lactée !
Blanche face ou
Pare-brise de la vie !
Gaffe au PV !
Ton quotidien se calandre
Le long du trottoir
Ton ombre est un parcmètre !
 
Ne pas te voir ?
C’est difficile !
 
Les étoiles pleurent au printemps du fric
Je ne te parle pas des autres saisons !
Car là, alors là ! il n’y a plus d’étoile !
Être maudit peut être odeur de sainteté ?
Mais rêver !
 
Stop !
Petit stop !
Grand stop !
 
Imagine et marche…
Le désert a soif
Soif de toi.
L’océan est à cale sèche
Très sèche
Sans toi !
 
Et des pas perdus
Perdus !
 
Les gens, en file d’attente,
Attendent.
Avance ta main
Et ouvre-moi ta porte !
 
Depuis le temps
Et mes pas perdus
Perdus !
 
Ouvre-moi ta porte
Pour t’ouvrir à moi !
Je t’aime !
26/09/1987
Bon cheval.
 
L’aube ouatée flotte dans l’air
Des rubans de brumes sur le chemin
Se déroulent et s’évaporent dans cet éther
Laiteux comme de pâles lettres d’un parchemin.
 
Des bruits semblent naître proches et sourds
Comme accouchés d’un horizon invisible
Des bruits lents rampants et lourds
Comme un ennemi s’approchant de sa cible.
 
Des bras de titans crèvent l’espace givré
Des totems insolites qui jalonnent le chemin
Ces arbres écartelés dans l’hiver enivré
Où désespérément un soleil se veut carmin.
 
De furtives parenthèses mobiles noires
Fendent l’espace clos comme un dôme une prison
Parenthèses aux croassements de désespoir
Cherchant pitance et refuge sans tison.
 
Là une ombre tout de muscles frissonnants
Dans une impassible patience à la peau fumante
Sur quatre piliers vigoureux pilonnant
Le sol et le temps narines humantes.
 
Bon cheval.
28/09/1998
Coquelicot.
 
Coquelicot rouge
Quatre frêles pétales
Quatre destins étales
Coquelicot rouge.
 
Coquelicot pourpre
Quatre points cardinaux
Quatre rêves originaux
Coquelicot pourpre.
 
Coquelicot en sang
Quatre hémorragies figées
Quatre blessures mitigées
Coquelicot en sang.
 
Coquelicot en deuil
Quatre lèvres carmin
Quatre cœurs sans chemin
Coquelicot en deuil.
12/07/2001
Demi-lune.
 
Une demie brume à mi-regard
Seule erre sous la mi-lune
Lentement mi-ondulante sans fard
Lui ressemblant une mi-nuit sans rancune
L'accompagna
 
Couple lesbosique
 
S'accoupla
 
Souple lesbosique
 
Une brume pénétrante sans égard
Domine la pleine lune
Lentement ondulante avec art
Une pleine nuit prés d'une céleste lagune
Enfanta
 
Rêve lesbosique
Sève lesbosique
 
Une br

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