Trouble Romance

Caroline L.

Description

Quand on vit à Los Angeles, il faut savoir déjouer les obstacles qui peuvent se mettre sur notre route.

Être capable de jongler entre inventivité et intelligence est le leitmotiv de Leah afin d'atteindre ses objectifs... Même si pour cela, il faut pouvoir jouer entre deux vies. Une jeune femme qui utilise les hommes pour arriver à ses fins.

Une star du Rock qui profite de son sex appeal et de sa notoriété pour s'amuser avec les femmes.

Leur rencontre risque d'être explosive...

Quand les secrets sont exposés, quand la vérité éclate et que les masques tombent...

L' amour peut-il résister à tout ?

Sujets

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Informations

• Publié par: editions-encre-de-lune
• Date de parution: 22 janvier 2023
• Nombre de lectures: 6
• EAN13: 9782494619111
• Langue: Français

Extrait

Caroline L.
 
 
TROUBLE Romance
 
TOME 1 : DARK
 
© 2023. © Caroline L., Éditions Encre de Lune. T  
Tous droits réservés .
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelques procédés que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
    
Crédit photo : © adobe stock
 
ISBN 978-2-494619-11-1
Éditions Encre de Lune, 21, rue Gimbert, 35580 Guignen
Courriel : [e-mail] site internet : www.https://editionsencredelun.wixsite.com/website-1
 
Cet ouvrage est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des institutions existantes ou ayant existé serait totalement fortuite.
 
 
 
 
Chapitre 1 : Les copines
 
 
5 juin 2020
Leah
 
Après un délicieux massage sous les jets d’eau, je suis prête à prendre mon café avec les filles, si elles ne sont pas déjà parties. Bien évidemment le temps que j’attrape mes affaires, vérifie une dernière fois que je n’ai rien oublié. Quand je descends, elles ne sont déjà plus là. J’avale ma tasse de café rapidement avant de partir à la fac.
Je suis en avance pour une fois, ce qui me permet de faire une halte à la cafétéria pour voir mes amies. Je n’aperçois que Mandy, un sourire ourlant ses lèvres en charmante compagnie. Je me demande souvent si elle va réellement en cours, car elle est plus souvent en dehors, accompagnée de différent gars du campus.
— Salut   !
— Coucou copine, alors on ne t’a pas vue ce matin   ! Tu as traîné au lit   ? demande-t-elle inquiète.
— Oui on peut dire ça   !
— Au fait, je te présente Ayden, un ami   !
— Enchanté, je suis Leah.
Celui-ci me sourit, j’apprends que Ayden a vingt-cinq ans et qu’il est en cours d’Économie. Je suis pratiquement sûre que ce mec va finir dans le lit de ma coloc. À sa façon de le regarder, elle va le manger tout cru. Je les laisse en tête à tête et prends la direction de ma salle de cours. Ce matin, c’est peu reposée que j’essaie tant bien que mal de suivre ma leçon de droit, heureusement que j’ai décidé de souffler un peu pour me concentrer un peu plus sur mes études, c’est la dernière ligne droite et je ne peux pas me permettre de me planter.
La matinée passe à une vitesse folle, il est maintenant midi, je dois rapidement récupérer des dossiers chez Kelling & Cie, après, ce sera shopping entre filles…
J’ai bien besoin de nouvelles tenues que ce soit pour le travail ou pour le quotidien. Au bureau, mes chefs, deux très bons avocats associés m’ont préparé des dossiers à emporter à la maison. J’apprends beaucoup avec eux, ils sont patients et prennent le temps de bien m’expliquer. J’en profite pour discuter de notre client qui sera jugé dans 3 jours pour fraude à l’assurance.
Au début, quand j’ai commencé mon stage chez eux, il y a eu la phase de test où je ne servais qu’à faire le café pour tout le monde. Je parcourais les dossiers sans aucune responsabilité, jusqu’au jour où en lisant un document, j’ai pointé une incohérence dans la partie adverse, ce qui leur a fait gagner le procès. Depuis, je m’occupe d’affaires plus importantes et la confiance s’est installée entre nous. Je me sens tellement en phase avec le choix que j’ai fait pour mon avenir que j’ai l’impression que ça m’absout des autres décisions que j’ai dû prendre.
Je finis par rejoindre mes copines au centre commercial pour décompresser un peu de ma vie qui ne me laisse que très peu souffler.
Dans le magasin, je regarde les robes sans conviction, ni envie, ni joie. Ce qui pèse sur mes épaules m’empêche souvent de profiter des bons moments. Je garde le sourire, mais le cœur n’y est pas vraiment pendant que nous flânons dans les boutiques.
— Qu’est-ce que tu penses de cette tenue Leah   ? demande Mandy en me présentant une robe très sexy.
Bien que cette dernière soit très jolie, elle risque de ne m’arriver qu’à mi-cuisses.
— Un peu courte, non   ?
— Oh   ! Ça va, arrête de faire ta sainte ni touche   ! On sort en boîte, on ne va pas à l’église, balance Syd.
Cette dernière est ma chère et tendre colocataire et accessoirement une de mes meilleures amies.
Je précise quand même que nous sommes vendredi et que notre rituel est d’aller dans un bar ou un night-club. C’est le jour de la semaine qui est sacré pour nous, on ne déroge pas à l’appel pour se retrouver et passer cette soirée toutes ensemble.
— Syd a raison, pourquoi tu fais ta prude tout à coup, on dirait que tu te transformes en bonne sœur   ! réplique Mandy en plaisantant.
— OK, c’est bon je prends celle-là   ! Vous êtes chiantes les filles, lâché-je en attrapant la dite de robe.
Après l’avoir essayé, mes amies m’obligent quasiment à la prendre. Entre le fait qu’elle soit courte et son dos nu, je me sens à peine vêtue, mais je cède sous leurs insistances.
— On ne passera pas inaperçues   ! ironisé-je en me regardant dans la glace.
— C’est clair, trois bombasses en chaleur qui vont se déhancher sur la piste, on ne risque pas de nous oublier   ! ajoute Mandy
— J’espère juste qu’il y aura de vrais mecs et pas que des gamins en rut comme ceux que vous avez l’habitude de ramener à la maison   ! lance Syd, un brin de perfidie dans la voix, doublé d’un sourire aux lèvres.
Je lève les yeux au ciel, tandis que Mandy lui fait une grimace.
Syd est une catastrophe, une vraie blasée de la vie, mais qu’est-ce qu’on l’adore. Sydney, de son vrai nom, est une belle fille de vingt -six ans brune aux yeux gris clair, elle mesure dans les un mètre soixante-dix pour soixante kilos, elle a un corps magnifique, mais un langage de charretier. En revanche, on ne peut pas dire que ce soit une hypocrite. Elle dit tout haut tout ce que tout le monde pense tout bas, ce qui nous a souvent valu de nous mettre dans des situations embarrassantes. La pauvre enchaîne les galères avec les mecs et franchement pas des moindres. Il y a quelque temps, elle couchait avec un mec super canon qu’elle a rencontré en boîte. Ce type pendant l’acte ne pensait qu’à lui, il lui demandait sans arrêt : si c’était bon, si elle le trouvait beau, s’il baisait bien. Et le pire c’est qu’en plein milieu de leurs ébats, il se regardait dans le miroir que Syd a accroché au-dessus de son lit. D’après notre copine, il aurait joui en ne pensant qu’à lui à chaque fois. Une des pires choses qui lui est arrivée, c’est quand elle a surpris son mec avec qui elle était depuis plus d’un an au lit avec sa grande sœur. Depuis, les repas de famille chez Syd sont plutôt tendus. Avec tout ça, disons qu’on accepte mieux ses moments sombres et ses coups de gueule. Bon, il y a aussi les mecs qui n’étaient que des gays refoulés… Elle est sortie avec un qui s’appelait Macer, en fait cet homme sortait avec elle, mais aussi avec un autre mec en même temps sans qu’elle ne le sache. C’est clair qu’elle n’a pas vraiment eu de chance…
Mes amies ont vraiment chacune leur personnalité, Mandy, elle est plutôt délurée, mais avec un cœur énorme. C’est un cas désespéré, elle a régulièrement un mec différent dans son lit, dès qu’un homme lui plaît elle jette son dévolu dessus, comme une araignée attraperait sa proie dans sa toile. En même temps, elle peut se le permettre c’est une grande blonde d’environ un mètre soixante-quinze pour une cinquantaine de kilos, genre 90/60/90, aux yeux bleu lagon. Une vraie beauté, mais ce n’est pas pour autant qu’elle se comporte comme une bimbo écervelée. Elle fait des études d’architecture et n’est pas dans les dernières de sa classe loin de là   ! Âgée de vingt-cinq ans, la tête sur les épaules, un corps de rêve, mais avec un comportement de mec et un langage très fleuri… Je pense que toutes les trois, nous nous sommes bien trouvées. On est les antithèses les unes des autres, mais on se complète à notre façon.
Nous vivons ensemble toutes les trois dans une petite maison au bord de la mer. On s’est connues toutes petites. Je venais de fêter mes huit ans avec mes grands-parents, alors que mon cœur et celui de mon frère étaient en miettes. Cette même année, mes parents sont morts dans un accident de voiture, nous laissant seuls face aux parents de ma mère que nous n’avions vus que trois ou quatre fois, pas plus. On a été déracinés de New York… Échanger un appartement au niveau de vie élevé pour une vie à la campagne entouré d’inconnus a été le point d’orgue à une année déjà très sombre. Tesscott dans le Texas a été difficile à aimer jusqu’à ma rencontre dans le jardin des parents de Mandy avec les filles.
Je faisais souvent des cauchemars et je me réveillai en appelant mes parents au beau milieu de la nuit. J’ai mis du temps à me faire à ma nouvelle vie, mais elles m’ont aidée à sortir de ma coquille.
Faire le deuil de mes parents sans elles, aurait été difficile. Mon frère, âgé de quatorze ans, devenait un ado, seuls ses copains comptaient. Nos grands-parents étaient dépassés par tout ça et devaient aussi faire leur deuil. Tout s’est enchaîné si vite après la mort de nos parents, que devoir déménager en plus de leur perte, avait contribué à nous perturber. Heureusement mes nouvelles amies avaient réussi à panser cette plaie béante.
Aujourd’hui, elles font partie de ma famille, elles sont comme des sœurs que la vie m’a offertes.
Nous avons vécu dans notre adolescence ensemble en faisant les quatre cents coups derrière le dos de leurs parents et de mes grands-parents.
À présent, j’ai vingt-six ans et je suis des études de droit. J’ai obtenu une bourse qui m’aide à payer une grande partie de mes frais d’inscription pour l’UCLA, l’Université de Californie à Los Angeles. Je ressemble à ma mère, grande, brune et longiligne. Et j’espère que de là-haut, ils sont un peu fiers de nous.
Le petit héritage que mes parents nous ont laissé