Un Journal de la Vie et des Labeurs de John Woolman
154 pages
Français

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Un Journal de la Vie et des Labeurs de John Woolman , livre ebook

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Description

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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 novembre 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9789956553389
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1950€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Un Journal de la Vie et des Labeurs de John Woolman : Au Service de L’Évangile
Bill F. Ndi
Publisher: Langaa RPCIG Langaa Research & Publishing Common Initiative Group P.O. Box 902 Mankon Bamenda North West Region Cameroon Langaagrp@gmail.com www.langaa-rpcig.net
Distributed in and outside N. America by African Books Collective orders@africanbookscollective.com www.africanbookscollective.com

ISBN-10: 9956-552-58-5 ISBN-13: 978-9956-552-58-0
© Bill F. Ndi 2022

All rights reserved. No part of this book may be reproduced or transmitted in any form or by any means, mechanical or electronic, including photocopying and recording, or be stored in any information storage or retrieval system, without written permission from the publisher
Table of Contents
Notes Introductive et Avis de Traducteur
CHAPITRE Ier : 1720-1742
CHAPITRE II : 1743-1748
CHAPITRE III : 1749-1756
CHAPITRE IV : 1757-1758
CHAPITRE V : 1757-1758
CHAPITRE VI : 1758-1759
CHAPITRE VII : 176075
CHAPITRE VIII : 1761-1762
CHAPITRE IX : 1763-1769
CHAPITRE X : 1769-1770
CHAPITRE XI : 1772129
CHAPITRE XII : 1772143
LA MORT DE JOHN WOOLMAN

The Journal of John Woolman, (1720-1772)
CHAPTER I : 1720-1742
CHAPTER II : 1743-1748
CHAPTER III : 1749-1756
CHAPTER IV : 1757-1758
CHAPTER V : 1757-1758
CHAPTER VI : 1758-1759
CHAPTER VII : 1760
CHAPTER VIII : 1761-1762
CHAPTER IX : 1763-1769
CHAPTER X : 1769-1770
CHAPTER XI : 1772
CHAPTER XII : 1772
THE DEATH OF JOHN WOOLMAN
Notes Introductive et Avis de Traducteur
Ayant par ailleurs postulé qu’entreprendre le traduire de tout texte relève des subjectivités du traducteur, la présente traduction du JOURNAL DE LA VIE ET DES LABEURS DE JOHN WOOLMAN, AU SERVICE DE L’ÉVANGILE eut été motivée par la fascination du traducteur avec le sacrifice que de nombreux petits gens ordinaires—souvent ignorés—avaient fait ainsi qu’ils continuent de le faire pour avancer la race humaine. Ceci amène à penser à la juxtaposition du nom du sujet de la présente traduction, John Woolman ainsi que celui de Benjamin Franklin.
De cette juxtaposition découle le fait que le nom de Benjamin Franklin est tout de suite reconnu alors que celui de John Woolman n’en est pas. Et pourtant, le chemin de ces deux personnalités eut croisé quand John Woolman devait publier son pamphlet contre l’esclavagisme chez l’éditeur que fut à l’époque Benjamin Franklin. Ce pamphlet marquerait et changerait la perspective que Benjamin Franklin avait jusqu’à lors des opprimés c’est-à-dire des Africains assujettis à l’esclavage dans les plantations aux Amériques.
Né il y a de cela 300 ans et décédé il y a 250 ans cet infatigable chevalier de l’abolitionnisme de l’esclavage ainsi que prédicateur de l’égalitarisme demeure jusqu’ici très peu connu et nous mettons l’emphase sur « Très peu » car les descendants de ceux dont il luttait pour la libération et le traitement d’égaux, ne s’en souviennent guère de lui. Et comme traducteur, nous ne trouvons guère d’autres moyens plus efficace à rendre hommage à ce saint non-béatifié de l’abolitionnisme que de croitre le lectorat de son journal par la conscientisation du publique francophone de sacrifices qu’il consentit.
L’autobiographie de John Woolman en est une qui met en exergue la pureté du cœur d’un homme ordinaire qui de manière extraordinaire servit l’humanité avant de quitter la terre des hommes il y a 250 ans. Il anticipa les mouvement contestataires tels le Mouvement de droits civiques américaines ainsi que la théorie critique de la race i.e. « Critical Race Theory ». Cette pureté transcrite sur papier n’est autre qu’un délice à savourer quelle que soit la langue cible de sa traduction. Ainsi le traducteur confie avec grand plaisir au lectorat francophone l’occasion de découvrir ce rare et précieux cadeau que l’humanité eut connu.
CHAPITRE I
Sa naissance, sa filiation ainsi que certains comptes rendus des opérations de la grâce divine sur son esprit dans sa jeunesse—Son premier débarquement dans le Ministère—et ses considérations sur le maintien de Esclaves lorsqu’il était jeune.
J’ai souvent senti une pression d’amour pour laisser quelques indices dans l’écriture de mon expérience de la bonté de Dieu; et maintenant, dans la trente-sixième année de ma vie, je commence ce travail.
Je suis né à Northampton, dans le comté de Burlington, West-Jersey, en l’an 1720; et avant que je n’eus sept ans, je commençai à me familiariser des œuvres de l’Amour divin. Grâce aux soins de mes parents, ils m’apprirent à lire presque aussitôt que j’en eus été capable. Ainsi, comme je sortais de l’école du dimanche, me souviens-je, tandis que mes compagnons allaient jouer par ailleurs, je fus allé précipitamment hors de vue, et, me fus assis, et eussé-je lu le 22 ième chapitre des Apocalypse:
- Puis il me montra le fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau.
Et, en la lisant, mon esprit fut attiré à chercher cette pure habitation, alors que je croyais, que Dieu ne l’eut préparé que pour ses serviteurs. Le Lieu où je m’asseyais, et la Douceur qui accompagnait mon Esprit, me restent frais dans la Mémoire.
Ceci, et les semblables Visitations gracieuses, eurent cet effet sur moi, que quand les garçons ont employé le mauvais langage cela me troublait ; et, par les grâces éternelles de Dieu, j’en eus été préservé.
Les instructions pieuses de mes parents étaient souvent fraîches dans mon esprit, quand il m’arrivait d’être parmi les enfants méchants, et m’eurent été de l’utilité. Comme mes parents avaient une grande famille d’enfants, ils utilisaient fréquemment, les premiers jours, après l’Assemblée, pour nous mettre les uns après les autres à lire Les Écritures saintes, ou certains livres religieux, le reste assis et sans beaucoup de conversation. Depuis toujours, j’ai souvent pensé que c’était une bonne pratique. D’après ce que j’avais lu et entendu, je croyais qu’il eut des gens, dans des siècles passés, qui marchaient dans la droiture devant Dieu dans un degré dépassant tout ce que je savais ou dont j’avais entendu parler de mon vivant; et la crainte qu’il y eut moins de stabilité et la fermeté parmi les gens dans l’époque présente me troublait souvent alors que j’étais un enfant.
Je peux mentionner ici une remarquable circonstance qui s’est produite dans mon enfance. Alors que je partais à la maison d’un voisin, je vis en chemin un merle assis sur son nid, et tandis que je m’approchais, elle partit ; mais ayant des poussins, elle s’envola et, avec de nombreux cris, exprimant son inquiétude pour eux. Je me fus levé et lui eussé-je lancé des pierres, et l’une d’elles l’eut frappée, elle tomba morte. Au début, j’étais satisfait de l’exploit, mais quelques minutes après je fus saisi d’horreur, d’avoir, d’une manière sportive, tué une créature innocente alors qu’elle protégeait ses jeunes. Je la vis morte, et je pensai que ces jeunes, dont elle s’occupait si prudemment, devaient maintenant périr faute de leur mère pour les nourrir. Après quelques considérations douloureuses sur le sujet, je grimpai à l’arbre, pris tous les jeunes oiseaux, et les tua, supposant que c’était mieux que de les laisser se languir et mourir misérablement. Dans ce cas-ci, je croyais que le proverbe de l’Écriture était accompli : « Les tendres miséricordes des méchants sont cruelles. » J’allai alors faire ma course, et pendant quelques heures je ne pus penser qu’aux cruautés que j’avais commises, et je fus très troublé. Ainsi, celui dont les tendres compassions dominent toutes ses œuvres eut placé un principe dans l’esprit humain, qui incite à exercer la bonté envers toute créature vivante ; et cela étant pris individuellement, les gens deviennent tendres et compatissants; mais lorsqu’ils sont fréquemment et totalement rejetés, l’esprit devient enfermé dans une disposition contraire.
Vers la douzième année de mon âge, mon père étant à l’étranger, ma mère me reprocha une certaine inconduite, à laquelle j’eus donné une réponse imprudente. Le premier jour suivant, comme j’étais avec mon père de retour de l’Assemblée, il me dit qu’il comprenait que j’avais mal agi envers ma mère, et me conseilla d’être plus prudent à l’avenir. Je me savais blâmable, et dans la honte et la confusion, fus-je resté silencieux. Étant ainsi réveillé à un sentiment de ma méchanceté, je ressentis des remords dans mon esprit, et de retour chez moi, je pris ma retraite et je priai le Seigneur de me pardonner, et je ne me souviens pas que j’eus parlé ensuite sans ménagement à l’un ou l’autre de mes parents, même si c’était insensé dans d’autres choses.
Ayant atteint l’âge de seize ans, je commençai à aimer la compagnie des indolents; et bien que j’eus été préservé du langage profane ou de la conduite scandaleuse, je perçus pourtant une plante en moi qui produisait beaucoup de raisins sauvages ; mon Père miséricordieux, cependant, ne m’abandonna pas complètement, mais parfois, par sa grâce, je fus amené à réfléchir sérieusement à mes manières ; et la pensée de mes reculades m’affecta avec tristesse, mais par manque de bien m’occuper de la réprimande de l’instruction, la vanité s’ajouta à la vanité, et la repentance à la repentance. Dans l’ensemble, mon esprit était devenu de plus en plus aliéné de la Vérité, et je me fus précipité vers la destruction. Tandis que je méditai sur la falaise vers laquelle j’avais voyagé, ainsi que je réfléchis sur ma désobéissance de jeunesse, pour ces choses je pleure, mon œil coule avec de larmes.
Avec l’âge, le nombre de mes accointances augmenta, et ainsi mon parcours devint plus difficile. Bien que j’eusse trouvé du réconfort en lisant les Saintes Écritures et en pensant aux choses célestes, j’en étais maintenant séparée. Je savais que je quittais le troupeau de Christ et que je n’avais aucune résolution de revenir, c’est pourquoi de sérieuses réflexions m’inquiétaient, et les vanités et les distractions de la jeunesse étaient devenus mon plus g

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