War of hearts
165 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

War of hearts , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
165 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


De ses traits gracieux et enjôleurs, cette diablesse n’a fait qu’une bouchée de moi pour finalement creuser ma tombe...



Le proverbe dit "un sourire constant est un rire forcé". Mon sourire est le masque que je m’infligeais à porter à chaque instant de ma vie. Mon rire, lui, était étudié pour vous berner.


Mes seules satisfactions étaient la direction de mon night-club le jour, et les races qui accompagnaient ma quête perpétuelle d’adrénaline la nuit.


Jusqu’à ce qu’une déesse débarque dans ma vie sans saveur, mettant fin à cette mascarade bien rodée.


Arriviste, vénale, déterminée et sans scrupule, Sierra a complètement retourné mes sens au point de ne plus pouvoir me passer de cette divine croqueuse de diamant.


Seulement, nos sentiments l’un pour l’autre n’étaient pas prévus dans ses plans machiavéliques.




Qui de la reine des garces et du prince de la nuit remportera cette guerre des cœurs sans y laisser le sien au passage ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 février 2023
Nombre de lectures 0
EAN13 9782958375195
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

War
of
Hearts
 
MARJORY KENLAY
 
Table des matières:
 
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Vingt-deux ans auparavant…
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Vingt ans auparavant…
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Huit ans auparavant…
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Quatre mois plus tard …
Instant Guimauve…
Ma chère lectrice,
De la même Romancière
Extrait Death’s Falcons - Carmen
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3


Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce live ou de quelque citation que ce soit sous n’importe quelle forme. Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n’ont d’autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l’imagination de l’auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
 
 
Contact : marjorykenlay@gmail.com
ASIN : B0B6RT4QZ9
Cover : Madness cover designer
Dépôt légal : 02/2023
 
 
 
 
 
 
 
«  Toute cette histoire est complètement vraie.
Sauf les parties qui sont totalement inventées ! »
 
Inventing Anna
 
 
 
 
 
 
 
 
 
«  À Sébastien, je sais que tu ne m’as pas quitté car je sens ta présence à chacun des battements qu’émet mon cœur… »
 
 
Chapitre 1
 
Andrea 
 
— Comme d’hab’ Andrea ? me questionne Fabian, un des barmans.
J'acquiesce d'un hochement de tête. Regarde ce dernier me préparer mon verre de Maximo avant de le déposer, avec une grande délicatesse, devant moi sur le bar de chêne massif. Je m'en empare et fais tourner le liquide ambré dans son écrin de cristal, admirant la robe subtile du rhum. Je le porte à mon nez, hume la fragrance de cet alcool charismatique et hors de prix, puis le porte à mes lèvres. Je prends une petite gorgée que je n’avale pas immédiatement afin de laisser tous les épices et aromates enivrer mes papilles gustatives pour finir par m’en délecter. Un verre de Maximo, ça se déguste et s’apprécie à sa juste valeur, comme le spiritueux noble qu’il est. 
La journée a été éprouvante, et ce ne sont pas les deux interminables heures passées au commissariat qui me diront le contraire. J’ai, me semble-t-il, bien mérité un petit moment de lâcher prise. L'alcool enflamme ma trachée sur son passage, comme une punition divine. J’ai bien l'intention de me casser la tête cette nuit et de me faire sucer aussi… ouais, excellente idée ça ! Pour se faire, il ne me reste plus qu'à faire mon choix dans cette marée humaine se déhanchant à un rythme effréné sur le dancefloor du Panam. Les propositions ne manquent pas ni les tentations d’ailleurs. Qu'elles soient blondes, rousse, brune, rouge, rose, bleu, violette, bref… vous l’aurez compris, je n’aurais aucun mal à mener à bien mes projets pour cette soirée.
L'ivresse du rhum commence à se faire sentir. Je me détends peu à peu en sirotant mon verre. Je fais signe à Fabian de me resservir en lui tendant le contenant en cristal. Mon barman l’attrape avec un sourire en coin avant de saisir la bouteille.
—Tu es chaud, patron, ce soir ! clame-t-il assez fort pour passer au-dessus de la mélodie entraînante d’Hangover de Dynoro que crachent les enceintes.
Je souris à mon tour en lui lançant un regard approbateur.
— Besoin de relâcher la pression, Fabian !
— Ce n’est pas moi qui vais t’en empêcher ! ricane-t-il.
— Ce serait regrettable pour ta fiche de salaire, en effet ! raillé-je.
Fabian lève les bras au ciel en signe de reddition. Ouais, il fait bien de ne pas me contrarier. C’est plutôt un bon élément, ça me ferait chier de le lourder, je dois bien l’avouer. Je le suis du regard virevolter d’un client à l’autre derrière son bar avec l’aisance et le professionnalisme pour lesquelles je l’ai embauché quelques mois plus tôt. OK, je vous l'accorde : sa belle gueule n’y est pas pour rien, of course . C’est prouvé, avoir du personnel au physique avantageux accroît les ventes. Fabian plaît à notre clientèle. Ces dames se l’arrachent. Le sexe est le moteur de notre existence et ce dernier fait vendre. Ce n’est rien de plus que la base du business et dans ce domaine j’excelle ! De ce fait, le virer n’est pas une option dans un futur proche. 
Quand je croise le regard de ce dernier, je lui indique que je monte. Je slalome entre les fêtards, frôle au passage Anita, une de mes hôtesses. Je n’aime pas le terme de serveuse, il me fait penser à un bouge. Et le Panam n’a rien avoir avec un bar mal famé. C'est un Club huppé et branché où la jeunesse dorée de New York aime se déhancher. 
Ici le droit d’entrée est très strict, ne rentre pas qui veut. Pour plusieurs raisons : la principale est l’espace. Le club n’a pas une grande capacité d’accueil, ce qui le rend davantage convoité. Dites à un enfant de bourge « peut-être... », et vous deviendrez son obsession. Ces gamins n’ont pas l’habitude d’essuyer des refus. C’est un peu comme l’interdit, il vous pousse à l’enfreindre. Et la seconde raison : son prix. Si vous souhaitez passer le pas de la porte du Panam, il vous faudra débourser la coquette somme de cent dollars par tête. Je sais ce que vous vous dites, c’est horriblement cher pour une boîte de nuit ! Je vous arrête tout de suite, ici ce n’est pas juste un night-club comme un autre…
Les alcools, vins et spiritueux sont du très haut de gamme. On ne vous servira pas une Budweiser à la Homer Simpson, coupé à la flotte. Nan, c’est mort. Chaque famille d’alcool est puisée dans son pays d’origine. La bière est soit Belge, Irlandaise, etc. Les vins sont français, italiens ou californiens. La vodka est Russe, le rhum vient des Antilles et ainsi de suite, plus quelques exceptions, pour sûr. 
Mais surtout, c’est l’ambiance des lieux qui fait toute la différence avec d’autres endroits. Dean, notre DJ résident est un véritable artiste, à la pointe de la technologie et des tendances musicales. Sur les quatre soirées d’ouverture, deux sont réservées à des DJ guests, mondialement connus. Ça me coûte un max de blé, mais c’est un retour sur investissement. Ces nuits-là, le fric coule à flots. La sécurité refuse au bas mot des centaines de personnes, tant le Panam est réputé. Le pied ! Je vous entends vous demander comment un petit con, rital polonais de vingt-
Premièrement : mon sens inné des affaires. Deuxièmement : mon ADN d’enfant de mafieux, très certainement , plus les contacts de mes frères, assurément. Troisièmement : Luciann, mon associé et meilleur ami dans la vie de tous les jours. 
J’ai tout pour être le plus heureux des hommes ? En effet, mais vous êtes loin, même très loin du compte. Néanmoins, attendons d’être un peu plus intimes avant d’en arriver aux confidences.
Je me dirige donc vers mon spot attitré, le coin VIP. C’est une mezzanine surplombant le club. Ici, les prestations y sont un peu différentes. Le service se fait en salle et non au bar comme au rez-de-chaussée et les hôtesses sont dévouées à nos riches clients. Bah oui, encore une fois c’est une question de sélection . Seuls certains clients, les plus gros consommateurs, sont les bienvenus à l’étage. Mon coin à moi est au centre. Trois banquettes en velours noirs, type baroque, forment un petit salon cosy. D’ici, j’ai une vue à quasi trois cent soixante degrés. C’est l’endroit idéal pour observer qui rentre ou sort de mon établissement sans bouger d’un pouce. À l’étage au-dessus se trouve mon penthouse, ma tanière, comme j’aime l’appeler. 
La porte du hall d’accès est astucieusement dissimulée dans le mur. Peu de personnes y ont accès libre, enfin presque libre. Luciann, Livia, ma nièce plus mes deux frères Aurelio et Luca. Les autres et mon personnel n’y mettent pas les pieds, jamais.
Il est à peine 0h10 et pourtant le Panam est presque complet. Dean envoie du lourd niveau son et ça m’aide à me détendre légèrement. Je me vautre sur la banquette de velours tout en continuant ma dégustation. Je ne fais pas partie de ceux aimant fouler le dancefloor . Quand j’y mets un pied, c’est pour une raison bien précise : choper ma proie ! Et ce soir je ne suis absolument pas d’humeur à faire le moindre effort pour trouver de la compagnie. Elles viendront à moi, comme à l’accoutumée, dans l’ombre ! Vous trouvez que je me la raconte ? Alors, attendez de voir le déroulement de la soirée.
Je suis simplement réaliste ; les nanas me tombent dans les bras sans avoir à bouger le petit doigt. Je suis loin d’être un de ces cons s’affichant dans les magazines de mode, mais je me défends sans problème. Mon regard d’onyx, énigmatique, et mon sourire ravageur les envoûtent. Ah oui, j’allais oublier, mon blé et mon club les font grimper dans mon lit à la vitesse de la lumière ! Ouais, j’aurais dû commencer par-là !
Je ne fais que profiter de cette attention, toute relative certes, mais m’assurant néanmoins de bonnes parties de jambe en l’air. À mon âge, ça serait dommage de ne pas profiter de ces délices à profusion… Un salopard moi… ? Peut-être bien… Peu importe, l’essentiel est de prendre son pied. Alerté par ses vibrations, je sors mon smartphone de la poche arrière de mon jeans.
 
SMS Luciann : 
« Je couche Perla et j’arrive,
j’ai besoin de décompresser ! »
 
SMS Andrea :
« OK » 
 
Je verrouille mon iPhone et le pose sans délicatesse sur la table basse face à moi à côté de mes pieds croisés. J’inspire fortement, chasse les souvenirs pesants de la j ournée, puis arbore mon sourire de faç

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents