Le fruit de la confrontation

Abdellatif Charrouq

Description

Lorsqu’on franchit les limites de nos facultés, on s’aventure dans les ténèbres de l’inconnu. Imaginons ensemble une société basée sur le respect de l’autre.
Ceux et celles qui auront la chance de faire partie de cette société doivent être munis du savoir et d’une stratégie d’analyse. Autrement, ils ne feront que contempler le train partir.
Ce qui démarque l’individu de cette société est son état d’équilibre.
L’amour, l’admiration, le pardon, la réconciliation et d’autres courants qui parcourent son corps auront une autre dimension.
Cependant, le couple, la famille et la société seront autres que ce que nous sommes.
De l’autre côté des limites de nos facultés, nous serons confrontés à une société encadrée par la magie du courant du respect.

Informations

• Publié par: Distribulivre
• Date de parution: 17 décembre 2019
• Nombre de lectures: 4
• EAN13: 9782925014379
• Langue: Français

Extrait

Le fruit
 
de
 
la confrontation
 
 
 
 
 
Abdellatif Charrouq
 
 
 
 
 
La confrontation
 
 
A u-delà de la limite des idées qui passent par notre cervelle, et précisément dans la zone de l’imagination, s’est créé un monde. Il est une immense atmosphère de confrontations des façons de voir, d’idées, des pensées et de défis.
Lorsqu’on franchit cette limite de nos facultés, on s’aventure dans le monde de l’inconnu, là où seuls le savoir et l’analyse de l’information pourront nous guider vers l’exactitude. Cette dernière qui deviendra le pouvoir social pour donner naissance à la vraie démocratie, dont malheureusement l’humanité n’a encore jamais eu de la chance de s’enjoliver avec.
Le savoir et la sagesse de ce monde ne feront qu’instaurer une loi qui respecte l’existence de chacun de nous, parmi ses semblables.
Lorsqu’on franchit pour exister dans ce monde de l’au-delà de notre réalité, nous devons être prêts à accorder notre diapason avec celui des individus intelligents ou malins. Ainsi, nous devenons membres de l’orchestre. Nous devons nous engager à vivre dans la dignité de l’humain, car nous serons impliqués dans un état soudé par le courant de la sociabilité.
Au seuil de ce monde et entre les deux, l’humain se pose tellement de questions avant d’y accéder ou de choisir le retour à son confort qui est son petit monde, dans sa routine et dans la soumission à son sort.
Adopter une nouvelle réalité dont il ne connait pas les règles, mais encadré par le respect, l’obligera à changer de comportements et procéder à une mise à jour.
Au-delà de cette limite se trouve le monde de ceux et celles qui n’ont pas hésité à dépasser le cadre de leurs connaissances en faisant appel à l’ensemble de leur savoir-faire. Là, où le savoir-vivre et la sagesse seront maitres.
Ce monde est un champ où la confrontation est une évidence pour accéder au plus haut niveau de l’échelle, qui est celui des défis.
Il est un intervalle de temps où notre existence changera de forme. Là où l’individu est poussé à aller vers l’avant sans hésitations et sans faute. Autrement, il sera non conforme et broyé par la machine issue de la confrontation.
Il est le présent de notre existence, choisi ou par accident. Là où nous devons nous mesurer à l’autre et comparer l’harmonie du degré de l’homogénéité de notre réalité de la nouvelle société, qui est issue de ceux et celles qui ont eu la chance d’avoir ce privilège, et de posséder le mot de passe pour y séjourner.
Ce monde est le présent, où l’individu, peu importe sa culture et ses valeurs, pourrait faire valoir ce qu’il est dans le cadre du respect de l’autre, et cela dans le but d’éprouver son existence. Le fait d’avoir accédé à ce lieu oblige l’individu à se connecter à lui-même, afin de gérer son savoir-faire, et ce qu’il a retenu de ce qu’il a appris.
Lorsqu’on franchit cette limite, le mécanisme de notre imagination se déclenche afin de faciliter l’intégration. Il peut par la suite transmettre le sujet imaginé au département de l’analyse ou le rejeter si jamais elle le juge non conforme aux normes de la confrontation encadrée.
Dans cette zone il y a des mémoires qui emmagasinent des données qui peuvent constituer l’image de l’imaginable et de l’inimaginable, et ce, jusqu’à la limite de l’impossible absolu, car nous ne parviendrons jamais à lui donner une image.
Lors de l’excitation de cette zone par la manifestation du courant dit curiosité, la production de l’image qui sera subordonnée à l’intensité se déclenchera. Ainsi se manifesteront des courants qui seront un facteur majeur dans l’exactitude et la clarté de l’image. Parmi ces courants on retrouve celui de l’admiration, de l’émerveillement, celui de la haine, de la jalousie et bien d’autres.
Sur le terrain, ceux et celles qui ne seront pas armés d’un plus haut niveau de savoir-faire dans la vie, et qui se sont rendu compte que ce n’était que par accident qu’ils se sont retrouvés dans ce monde, ne pourront que faire la fausse note de cette société. Leurs pensées pourront être séduites et même possédées par celles des autres, avec un risque de les adopter. Ils seront démarqués dans cette société. C’est cette catégorie qui avait donné la naissance à l’opposition.
Au-delà de la limite de nos pensées est l’ensemble de la confrontation avec ce que nous sommes et ce qu’est l’autrui. Il est un terrain qui pourra donner naissance à un nombre incalculable de courants qui pourront à la fois être bénéfiques ou nocifs. Cependant, ils seront à l’origine de la transformation de l’individu et de son comportement.
J’ai pu comprendre, lors de mon brusque passage dans ce monde, que la confrontation n’est pas vraiment de se mesurer avec ce que possède l’autre, mais plutôt d’aller chercher ce qui manquait pour repartir sur de bonnes bases. Elle est une façon de s’épanouir, en excluant la peur, puisqu’elle est une société encadrée par le respect.
Nous nous surpassons et, guidés par notre curiosité de comprendre, nous pourrons découvrir ce qui nous a poussés à faire un saut de l’autre côté. Elle est une découverte qui donnera naissance au fruit de la confrontation, qui goutera la saveur de l’entente et que nous baptisons : la réalité. Cette dernière qui dans certains cas pourrait nous aider à revoir notre façon de faire dans la vie ou procéder à une mise à jour dans notre histoire pour un nouveau départ.
Je ne sais à quel point je serais correct en décrivant ce que j’ai pu concrétiser dans mon esprit, en me laissant parcourir par les courants issus de la confrontation des individus honnêtes de cette société.
C’est au milieu et en pleine confrontation des pensées de l’autre, et sur le terrain de l’au-delà de la limite, que j’ai pu découvrir des courants sensationnels, désagréables, agréables et sublimes. Je peux citer ici celui de l’amour, du voisinage, de l’amitié, de la jalousie et d’autres.
C’est lors de cette confrontation que j’ai pu découvrir l’existence d’autres courants tellement nocifs et qu’ils peuvent pousser les sujets au suicide pour mettre fin à l’atrocité des douleurs engendrées par leur passage dans leur corps, provoquées par la jalousie, la colère, la déception, la séparation et d’autres dont je vous ferai part. Ce sont des courants qui engendrent le déséquilibre qui nous fera perdre tout contrôle.
Dans le monde de la confrontation est l’ensemble des élites. Ceux et celles qui ont compris ce qu’ils ont appris à un certain niveau plus élevé que d’autres qui n’ont jamais assimilé ce qu’ils ont appris.
Ceux et celles qui ont vécu et adopté la bonne logique qui engendre l’équilibre feront la société de ce monde. Ils pourront vivre l’harmonie de l’ensemble des merveilleux courants qui vont parcourir leurs corps, ainsi jusqu’aux derniers neurones pour donner naissance à la pensée de la sécurité qui sera le fruit de la stabilité.
Il n’est pas le monde parfait, mais il est bien fait. Les relations entre les composants sont plus raffinées, puisqu’elles passent par le filtre du respect qui encadre l’échange.
J’ai compris, et vous pourriez peut-être avoir la même façon de voir, ou comprendre autre chose, car chacun de nous à une façon d’analyser l’information. Mais seule la logique mère pourra nous juger dans le but de nous évaluer.
Ce que j’ai pu retenir, concernant cette société qui forme le monde de la confrontation, est la majesté du respect, dont la formule est : se respecter pour respecter afin de se faire respecter.
Lorsqu’on se respecte, le risque de l’erreur est minime et non exclu, car nous sommes imparfaits.
J’ai pu comprendre que c’est un monde aux dimensions qui ne sont pas celles de la majorité sur notre planète. Il est un monde où le quotient spirituel est maitre de l’existence, et ceux qui auront cette dernière plus développée que d’autres seront les mieux placés pour être au plus niveau de la pyramide. Aussi ils pourront mettre en exécution toute décision prise par la majorité, et ce, sans po