Le Travail professoral reconstruit
224 pages
Français

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Le Travail professoral reconstruit , livre ebook

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Description

L'auteur propose de nouveaux cadres théoriques pour analyser et expliquer le travail des professeurs et professeures des universités du Québec dans sa richesse et sa diversité. Il étudie cinq aspects particulièrement importants de cet objet multidimensionnel : les composantes du travail professoral, la charge temporelle de travail, l'importance relative des tâches les unes par rapport aux autres, les constellations de travail et le caractère plus ou moins articulé et intégré des tâches.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 avril 2011
Nombre de lectures 1
EAN13 9782760523197
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La collection « Enseignement supérieur »
La collection « Enseignement supérieur » accueille des rapports de recherche ou d’autres études ayant pour objet l’enseignement supérieur et venant principalement de chercheurs et chercheures de l’Université du Québec. Elle appuie des travaux qui, en raison de leur nature, pourront intéresser pendant plusieurs années un ensemble varié et suffisant de lecteurs et lectrices francophones, regroupant entre autres des chercheurs et chercheures, des professeurs et professeures, des gestionnaires de l’enseignement supérieur, des décideurs et décideuses politiques, des spécialistes et des observateurs et observatrices de la réalité universitaire. Elle est ainsi un lieu de publication et de diffusion privilégié pour le Groupe de recherche sur l’enseignement supérieur (GRES), dont l’objectif principal est de développer, à partir de l’Université du Québec, la recherche sous le thème très vaste de la formation universitaire. Ce thème inclut entre autres les objectifs et la structure des programmes d’études, la pédagogie universitaire, la formation par la recherche, le travail professoral, la gestion en milieu universitaire, l’évaluation, les politiques concernant la formation universitaire, les relations entre l’université et le monde du travail, et l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de communication. La collection « Enseignement supérieur » répond au besoin grandissant de mieux connaître et comprendre ce qui se vit dans les universités, et de mieux évaluer la qualité et la pertinence de leur action.
1993 Presses de l’Université de Québec 2875, boul. Laurier Sainte-Foy (Québec) G1V 2M3
Données de catalogage avant publication (Canada) Bertrand, Denis, 1937-Le travail professoral reconstruit : au-delà de la modulation (Collection ES) Comprend des réf. bibliogr. ISBN 2-7605-0737-8 1. Professeurs (Enseignement supérieur) - Québec (Province) -Charge de travail. 2. Enseignement universitaire - Québec (Province). 3. Université - Québec (Province) - Administration. 4. Enseignement supérieur - Recherche - Québec (Province). 5. Professeurs (Enseignement supérieur) - Charge de travail. I. Titre. LB2331.74.C3B472 1993 378.1’22’09714 C93-096854-9
ISBN 2-7605-0737-8 Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés © 1993 Presses de l’Université du Québec
e Dépôt légal – 3 trimestre 1993 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada Imprimé au Canada
À ma femme, Thérèse, pour sa compréhension. À ma mère, Laurette, qui nous a quittés et qui ne pourra malheureusement pas lire cet ouvrage.
La publication de cet ouvrage a été rendue possible grâce aux conseils judicieux que Pierre Cazalis m’a généreusement prodigués tout au long de sa préparation. Je veux remercier également Jean-Yves Desrosiers pour les suggestions pertinentes qu’il m’a soumises en vue d’améliorer le manuscrit ainsi que l’Université du Québec à Montréal et, plus particulièrement, le Département des sciences administratives. De plus, j’aimerais souligner l’aide précieuse que m’ont apportée Sylvie Tremblay, Manon Bertrand et Lorraine Rémy.
Je tiens enfin à exprimer ma gratitude à Claude Corbo, recteur de l’Université du Québec à Montréal, et à Roch Denis, président du Syndicat des professeurs de l’UQAM, qui ont accepté de préfacer cet ouvrage.
Préface
Comme d’autres sociétés sans doute, la société québécoise éprouve des sentiments partagés envers l’institution universitaire. D’une part, elle en reconnaît l’importance critique croissante pour son destin comme société originale dans un monde dominé par la concurrence internationale, la technologisation croissante du travail, la perméabilité des frontières aux influences culturelles les plus diverses. Dans ce contexte, la société attend beaucoup de ses universités : formation de la relève, développement, appropriation et transfert des connaissances de pointe vers l’entreprise et l’industrie, contribution à la compréhension et à la solution de problèmes sociaux complexes, etc. Il est permis de penser que la société québécoise tire une grande fierté de ses établissements universitaires. D’autre part, pour cette même société, l’institution universitaire apparaît souvent loin de la « vraie vie » ; elle plane loin du quotidien des gens ; elle demeure une « tour d’ivoire » ; elle demande de plus en plus de ressources financières sans qu’on puisse mesurer précisément si elle en fait le meilleur usage concevable. Ces sentiments partagés s’affirment parfois plus crûment lorsque l’on considère les professeurs eux-mêmes et leur travail. Les professeurs d’université, en raison de leurs grandes connaissances, de leur présence quotidienne aux frontières du savoir, de leur rôle de pédagogues sinon de maîtres à penser, sont investis d’une aura presque sacrée, un peu comme les clercs d’autrefois. Le titre « monsieur le professeur » ou « madame la professeure » confère à son titulaire un prestige certain, encore que toujours un peu mystérieux. Ces personnes oeuvrent dans un environnement et assument des tâches qui impressionnent le commun des mortels, surtout cette fraction d’entre eux qui ont peu ou pas fréquenté l’université. Pourtant, dans le cas des professeurs tout comme dans celui de l’institution universitaire elle-même, les sentiments respectueux et admiratifs sont contrastés par d’autres, plus sceptiques ou critiques. La
X
Préface
longue période estivale, au cours de laquelle l’enseignement universitaire entre en une espèce d’hibernation inversée, le célèbre congé sabbatique, la large autonomie dont jouit le professeur dans l’organisation de son temps et de son travail, les conditions matérielles et salariales du travail professoral, la sécurité d’emploi et la liberté académique, tous ces facteurs font du professeur d’université un travailleur qui apparaît bien privilégié, du moins aux yeux de plusieurs personnes qui, dans ou hors l’institution universitaire, observent les choses d’une certaine distance. Décrire leprofesseur d’université comme «privilégié » est la forme encore respectueuse d’un sentiment que d’autres expriment d’une façon beaucoup plus brutale. Les professeurs d’universités québécoises travaillent-ils assez ? Deux cours par semaine huit mois par année justifient-ils de tels salaires et avantages ? Ne devrait-on pas accroître la tâche d’enseignement des professeurs, puisque, de toutes façons, on ne peut guère contrôler le reste de leur emploi du temps ?
Ceux et celles qui s’intéressent aux choses universitaires auront retrouvé dans les lignes qui précèdent des questions désormais bien familières. Le Rapport Gobeil, le Rapport Archambault, le Rapport Smith, au Québec ou au Canada, ont soulevé, répété, réitéré ces questions, nourrissant de ce fait un soupçon que les explications – pour ne pas dire : les plaidoyerspro domodes universitaires (sinon des universités elles-mêmes) – n’ont pas encore réussi à dissoudre complètement. Et les besoins financiers croissants exprimés par les universités, dans un contexte où les gouvernements se lamentent de contraintes budgétaires incontournables, ne sont pas de nature à éteindre le soupçon.
L’important ouvrage du professeur Denis Bertrand,Le travail professoral reconstruit,arrive donc à un moment très approprié. Il s’agit assurément de l’étude la plus fouillée réalisée au Québec sur cette question. Le livre du professeur Bertrand propose un découpage nouveau de la tâche professorale et suggère des résultats nuancés. La recherche de Denis Bertrand rappelle plusieurs études antérieures en ce qui concerne le nombre d’heures de travail réalisées par les universitaires, qui, dans l’ensemble, ne prennent pas leurs responsabilités professionnelles à la légère. Le grand mérite du livre est d’établir de façon convaincante la complexité et la diversité de la tâche et de la carrière du professeur d’université. L’on ressort de la lecture de ce livre avec la certitude que les discours simplistes sur la tâche professorale sont inacceptables. Cela ne signifiepas que l’on doit cesser tout questionnement critique sur le travail professoral ; au contraire, le professeur Bertrand soulève lui-même un certain nombre de questions que les universitaires ne sauraient esquiver ; sa recherche rendra possible une meilleure compréhension de la situation.
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