Les Castelnau-Tursan (Tome Ier)
310 pages
Français

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Les Castelnau-Tursan (Tome Ier) , livre ebook

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Description

Réunir les matériaux qui peuvent servir à l’histoire de notre pays ; conserver à la postérité le souvenir des hommes qui l’ont illustré ; soustraire aux dangers de l’incurie qui finit par tout perdre, les chartes de nos manoirs, les chroniques, les fors et coutumes, les libertés de nos fières bastilles, tel fut le rêve de notre jeunesse. Nous venons aujourd’hui soumettre pour la seconde fois à la curiosité du public les résultats de nouvelles et laborieuses recherches.


Or, tandis que nos yeux se fatiguaient douloureusement à déchiffrer les archives de nos bibliothèques et de nos vieux châteaux, un nom que nous retrouvions partout a frappé notre attention. L’antique, la grande et très noble famille de Castelnau-Tursan nous est apparue comme un centre autour duquel pouvaient se grouper avec ordre tous les documents, fruit de nos recherches. Les annales de cette illustre maison, à laquelle des liens historiques attachent presque toutes celles qui ont ennobli le Tursan, sont passées devant nous, et nous avons essayé d’en enregistrer les gloires...» , extrait de la Préface de l’édition originale de 1887.


Joseph Légé (1824-1895), né à Aire-sur-l’Adour, prêtre, historien et généalogiste. On lui doit d’importantes monographies relatives à l’histoire des Landes : Les diocèses d’Aire et de Dax, ou Le département des Landes sous la Révolution française, 1789-1803 ; Monastère et abbaye royale de Saint-Jean de La Castelle à Dufort ou Duhort, et, enfin et surtout, sa monumentale étude historico-généalogique sur les Castelnau-Tursan.


Réédité et, pour la première fois, entièrement recomposé, voici un des ouvrages majeurs pour l’histoire et la généalogie de la Gascogne, à mettre à côté de ceux de J. de Jaurgain (La Vasconie), du Baron de Cauna (Armorial des Landes), de Dufau de Maluquer (Armorial de Béarn), etc.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782824054155
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Même auteur, même éditeur







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Tous droits de traduction de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.
Conception, mise en page et maquette : © Eric Chaplain
Pour la présente édition : © edr/ EDITION S des régionalismes ™ — 2019/2020
Editions des Régionalismes : 48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 cressé
ISBN 978.2.8240.1005.2 (papier)
ISBN 978.2.8240.5415.5 (numérique : pdf/epub)
Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l’informatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N’hésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra d’améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.


AUTEUR

a bbé joseph légé








TITRE

LES CASTELNAU-TURSAN TOME I er




PRÉFACE
R éunir les matériaux qui peuvent servir à l’histoire de notre pays ; conserver à la postérité le souvenir des hommes qui l’ont illustré ; soustraire aux dangers de l’incurie qui finit par tout perdre, les chartes de nos manoirs, les chroniques, les fors et coutumes, les libertés de nos fières bastilles, tel fut le rêve de notre jeunesse.
Nous venons aujourd’hui soumettre pour la seconde fois à la curiosité du public les résultats de nouvelles et laborieuses recherches.
Dans notre premier travail, Histoire des diocèses d’Aire et de Dax sous la Révolution, que le Conseil Général des Landes, en la séance du 20 août 1875, a accueilli avec une si cordiale sympathie, nous n’avons poursuivi qu’un but : la gloire de l’Église.
A l’amour de la sainte Église, nous joignons l’amour de notre pays. L’un inspire l’autre.
Or, tandis que nos yeux se fatiguaient douloureusement à déchiffrer les archives de nos bibliothèques et de nos vieux châteaux, un nom que nous retrouvions partout a frappé notre attention. L’antique, la grande et très noble famille de Castelnau-Tursan nous est apparue comme un centre autour duquel pouvaient se grouper avec ordre tous les documents, fruit de nos recherches. Les annales de cette illustre maison, à laquelle des liens historiques attachent presque toutes celles qui ont ennobli le Tursan, sont passées devant nous, et nous avons essayé d’en enregistrer les gloires.
Aurons-nous réussi dans notre entreprise ?
Les appréciations de la critique n’ont jamais froissé et ne froisseront jamais nos humbles illusions d’auteur.
Qu’il nous soit permis d’offrir nos remerciements à M. Gaston Balencie, à M. l’abbé Cazauran, archiviste du grand séminaire d’Auch, et surtout à M. Jules de Carsalade du Pont qui a bien voulu, en nous confiant tous les trésors des archives du château de Poyanne, nous aider de ses conseils et de sa bienveillante action.
Joseph LÉGÉ.



GÉNÉALOGIE DES CASTELNAU-TURSAN
RAYMOND-BERNARD DE CASTELNAU 1023.
Le Sire de CASTELNAU 1121.
I. GÉRAULD DE CASTELNAU, baron de Castelnau, épouse Barthélemie de Sadirac ; il périt assassiné en 1273 par Auger de Miramont. Sa veuve fut inhumée dans l’église de Pécorade. Ils eurent pour fils :
(A) Raymond Bernard qui suit ; (B) Starnaud présent au contrat de mariage de 1309 ( Voir plus bas ) .
II. RAYMOND-BERNARD I DE CASTELNAU, seigneur de Castelnau-Tursan, Urgons, Roquefort de Tursan, rend hommage au roi d’Angleterre en mars 1273. Il avait épousé Navarre de Mauléon, laquelle fit son testament le 5 août 1322. Ils eurent :
(A) Pierre qui suit ; (B) Raymond-Bernard, clerc ( Testament de 1322 ) ; (C) Gérauld, seigneur de Jupoy ( ibid. ) ; (D) Agnès ou Na Annoos, mariée le 17 juillet 1309 à Deinot, baron de Miramont de Tursan ; (E) N., femme du seigneur de Saint-Jean-Poudge qui doit être Fortanier de Lupé, seigneur de Saint-Jean-Poudge et Aunian ( Courcelles, Tome IV) ; (F) N., dame de Cadelhon, femme sans doute de Guiraud de Sédillac ou Sédirac, seigneur de Cadelhon et Saint-Léonard, et père de Raymond-Bernard de Sédirac, seigneur des dits lieux.
III. PIERRE DE CASTELNAU, seigneur et baron de Castelnau, Roquefort, Urgons, Geaune, Jupoy, Vielle, etc., fonda en 1321 la bastille de Geaune. Le 17 janvier 1325, il fit procéder à une enquête sur le meurtre de son aïeul Gérauld tué sur l’emplacement de la bastille de Geaune en 1273. Il servit dans les guerres de son temps et mourut avant 1350. On ignore le nom de sa femme. Il fut père de :
(A) Raymond-Bernard II qui suit ; (B) Marquèse, mariée à Ispain de Lyon, et mère du grand sénéchal Ispain du Lyon si souvent cité dans Froissart ; (C) Agnès dont il est fait mention au testament de sa grand-mère Navarre de Mauleon ; (D) Bertrand, présumé fils de Pierre. Il est fait mention de lui dans un titre de la commanderie de Pécorade.
IV. RAYMOND-BERNARD II DE CASTELNAU, baron de Castelnau, seigneur de Geaune, Jupoy, Vielle, Buanes, etc., etc. Il fonda en 1346 au lieu de Buanes la bastille de Villeneuve. Il servait en 1344 dans l’armée du comte de l’Isle contre les Anglais, et fut fait prisonnier. Il mourut après 1370. Il avait épousé en premières noces : Rose de Marsan, fille de N. seigneur de Roquefort de Marsan ; et en secondes noces : Béarnèse de Foix, sœur naturelle de Gaston Fébus comte de Foix.
Il eut du premier lit :
(A) Pierre, marié à Douce d’Orthe, fille du vicomte d’Orthe, laquelle étant veuve se remaria avec Auger, seigneur de Doazit. Pierre ne laissa pas d’enfant. Il fut témoin du Vidimus fait en 1396 de la charte d’affranchissement donnée aux habitants de Castelnau en 1289 par Gaston, vicomte de Béarn (Arch. de Pau. E, 1597) ; (B) Conder, mariée à Arnaud-Guillaume seigneur de Morlanne dont elle n’eut qu’une fille — Jehanne — qui épousa Arnaud-Guillem de Béarn, fils naturel du comte de Foix, et fut mère de Gratien de Béarn.
Il eut du second lit :
(A) Raymond-Bernard III qui suit ; (B) Pierre, d’abord moine, puis abbé de Saint-Jean de la Castelle, et évêque de Dax ; (C) Pierre, marié à la dame de Bahus. Il était seigneur de cette terre en 1368. Jeanne de Castelnau, femme du seigneur de Viella, doit être fille de ce Pierre ou de Jean qui suit ; (D) Jean qui fut marié et eut une fille. Il fut un des meilleurs capitaines de l’armée du comte de Foix ; il embrassa le parti des Anglais et mourut en Sicile en 1394 ; (E) Marguerite, épouse de Jean de Doazit. Son frère lui fait un legs dans le testament de 1412. Elle fonda avec son mari une prébende à Brocas, près de Montaut, le 19 janvier 1416. Elle n’eut pas d’enfant ; (F) Blanche, femme de Guillem-Ramon de Lescun mort en 1373. Sur la demande d’Odon, évêque de Lescar, le comte de Foix donna des tuteurs aux enfants de Guillem-Ramon (Arch. de Pau. E. ,302). Ramond, seigneur d’Andoins, paya les frais funéraires du dit de Lescun (Ibid. E. 302), qui fut père de Guillem-Arnaud évêque d’Aire ; (G) Jeanne, mariée (avant 1371) à Pierre d’Ornésan, seigneur de Saint-Blancart ; (H) Blanche, mariée à Odet, seigneur de Castetpugon près de Garlin ; (I) Blanche, mariée à Raymond, seigneur d’Andoins (8 avril 1374), lequel emprunta 60 florins d’or à Guillaume Cassaver pour payer les frais funéraires de G.-R. de Lescun. Il est probable que Raymond d’Andoins avait épousé la veuve de Lescun mort en 1373, et que ces deux Blanche de Lescun et d’Andoins ne sont qu’une seule personne (Pau. E. 302) ; (J) Jeanne, mariée à Jean Denot, seigneur de Besaudun, et morte sans enfant ; (K) Douce, mariée à Pey, seigneur d’Orthe. Son frère lui fait un legs dans le testament de 1412 ; (L) N., tige des Castelnau de Bayonne, d’où sont sortis les Castelnau de Langon.
Raymond-Bernard II de Castelnau fut inhumé dans l’église de la Castelle, puis transporté aux Augustins de Geaune.
V. RAYMOND-BERNARD III DE CASTELNAU, baron de Castelnau, de Miramont, seigneur de Geaune, Bats, Vielle, Jupoy, Buanes, etc., épousa en 1380 Matheliote d’Aydie. Il passa (4 février 1368) un accord avec son frère Jean au sujet des droits légitimaires de ce dernier ; emprunta (28 décembre 1371) 220 écus d’or au comte de Foix pour payer la dot de sa sœur mariée au seigneur d’Ornésan. Le 14 avril 1374, sur le point de partir pour l’Angleterre, il fit son testament en faveur de Jean son frère. Il était encore en Angleterre en 1376. Il prit une part active aux guerres de son temps. Froissart fait souvent mention de Raymond-Bernard III. A la mort de Gaston Fébus, comte de Foix, Raymond-Bernard fut nommé membre du conseil de régence (Pau, E. 313 ) . Il fonda à Geaune

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