Fairy le clan des hommes-loups
176 pages
Français

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Fairy le clan des hommes-loups , livre ebook

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Description

Sevestrius, le chef du clan des hommes-loups, a été kidnappé. Nina, la régente de la communauté sylvestre, va apprendre que son grand-père a un lien étroit avec ce groupe de personnes aux pouvoirs insolites.
Le ravisseur réclame une bien étrange rançon.
Cette fois, Fillan jouera un rôle prépondérant dans cette périlleuse aventure qui changera définitivement son existence et qui le transportera dans un lieu où loups et dragons vivent en harmonie avec un peuple surprenant.
Cette histoire emmènera les héros en Lituanie et dans le nord de la France.
Les protagonistes pourront compter sur la précieuse collaboration des femmes de la communauté et sur l’amour unissant des êtres capables de tirer profit de leurs différences.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 juin 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332939784
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-93976-0

© Edilivre, 2015
Déjà paru

Déjà paru :
• Fairy la communauté sylvestre
Dédicace


A Réjane, Jean, Evelyne, Joseph, Suzanne, Raymond
Chapitre 1 Le manteau noir
Les cours avaient repris depuis presque deux mois. Les vacances arrivaient à grands pas.
Comme promis, Nina invita Marion qui habitait le Nord de la France, à séjourner quelques jours à « Fairy ». Elle devait arriver fin octobre et rester une semaine entière.
Fillan avait passé son permis de conduire avec succès. Laurence, la mère de Nina, le convia ainsi que ses parents à dîner le samedi pour fêter l’événement.
Le matin, il s’empressa d’appeler son amie.
– Bonjour ma princesse, comment vas-tu ? On se voit ce soir ? J’ai hâte de te serrer dans mes bras.
Les aventures et les événements partagés ces derniers temps les avaient rapprochés et leur amitié s’était rapidement transformée en amour.
– Moi aussi je suis impatiente de te voir, j’ai un petit cadeau pour toi.
– Mes parents sont super contents de venir. Si le temps s’y prête, tu pourras leur montrer ta serre. Ma mère va adorer.
– Bien sûr ! N’oublie pas qu’on a prévu d’explorer la pièce secrète. On ne l’a toujours pas fait.
Ils s’étaient promis d’examiner chaque recoin de cet endroit mystérieux découvert alors qu’ils recherchaient la baguette de la Régente.
Ils voulaient étudier le moindre indice susceptible d’apporter des réponses sur les origines de Nina et sur sa communauté.
– Je t’embrasse, je dois aller donner un coup de main à Boubou. A ce soir ma douce, conclut Fillan avant de raccrocher.
La mère de Boubou tenait un des hôtels du village et mettait parfois son fils à contribution.
Ce samedi, il devait monter une armoire neuve pour l’une des chambres et il avait demandé l’aide de Fillan.
Philippe, le père de Nina, fit les courses pour le repas sans oublier le champagne.
La jeune fille passa une bonne partie de la journée à cuisiner.
Elle prépara quelques tapas, puis son fameux « Fish and Chips », recette qu’elle avait rapportée de son séjour en Ecosse, et enfin un énorme gâteau au chocolat.
Elle confectionna également quelques muffins, car elle savait que le père de Fillan les appréciait tout particulièrement.
La cuisine était envahie par un doux parfum de pâtisserie. La lumière déclinait un peu mais il faisait encore clair. Nina décida d’aller se promener avec Bilbo, son petit labrador.
– Nous avons encore du temps avant que nos invités arrivent. Je t’emmène faire un tour au village.
Le chien, reconnaissant, remua la queue car il adorait se balader avec sa maîtresse.
En avançant dans l’allée qui menait à la grille du château, elle aperçut un hérisson suivi de près par un second. Un plus petit trottinait allègrement derrière ses parents.
– Salut, comment va ta petite famille ?
L’adorable mammifère habitait le jardin. Il avait déjà rencontré Nina à plusieurs reprises et semblait beaucoup apprécier sa compagnie.
Bilbo renifla gentiment ces compagnons. Il savait qu’il ne devait pas les effrayer. A son arrivée au château, il avait écouté les consignes de sa maîtresse avec beaucoup d’attention.
Il en était de même pour Edouard le chat. Quand il avait quitté les « Embruns » pour venir habiter « Fairy », Nina avait été catégorique. Il comprit alors qu’il n’était pas question de déranger les autres animaux du jardin. Fort heureusement, sa nature placide l’avait immédiatement poussé à s’adonner plus volontiers à des promenades, de l’observation, et surtout à de longues siestes sur les genoux d’Hugo.
– Je vous donnerai à manger demain.
Le hérisson avait élu domicile près de la statue en marbre qui représentait Cyvéla.
Nina fit un saut jusqu’à la place du marché. Elle trouva l’endroit un peu désert, car la saison touristique était terminée.
Elle jeta un rapide coup d’œil à la vitrine du magasin de bijoux fantaisie.
En rentrant au château, elle longea le mur et repensa au travail qu’elle avait accompli dans ce splendide jardin.
Elle se rappela à quel point elle avait été admirative en découvrant cette végétation extraordinaire, toutes ces fleurs, mais aussi la magnifique serre de sa grand-mère.
A « Fairy », tout semblait pousser mieux et plus vite qu’ailleurs.
Elle savait désormais que ce phénomène était dû à la relation étroite qui existait entre sa communauté et la nature, un lien presque physiologique, un peu comme si toutes deux dépendaient l’une de l’autre.
A l’époque où Nina avait tardé à retrouver sa baguette, elle avait été désolée de constater que les plantes de la serre dépérissaient alors qu’elle-même s’étiolait. Heureusement, tout était rentré dans l’ordre à l’instant même où elle l’avait enfin tenue dans sa main.
Hugo avait dressé la table dans la salle à manger avec la belle vaisselle en porcelaine. Le vieil homme, heureux que sa demeure retrouve toute cette animation, appréciait la nouvelle joie de vivre ambiante.
Il était proche de sa petite-fille qui savait illuminer son existence. Elle ressemblait tellement à Cyvéla, les mêmes traits du visage, le même sourire et surtout le même caractère bien trempé, ce qui n’était pas non plus pour lui déplaire.
Un immense bouquet de fleurs trônait au milieu de la table.
– Magnifique, Hugo ! S’exclama Nina.
Enfin la voiture des invités s’engagea dans l’allée.
Fillan sortit d’un bond du véhicule. Bilbo se précipita vers lui en remuant la queue.
– Salut mon pote !
Le chien se roula sur le dos.
Fillan lui gratouilla énergiquement les poils.
– Il est à qui ce venventre ? Il est au gentil chienchien !
– Parfois je me dis que tu es plus gaga que moi avec ce chien, fit remarquer Nina en souriant.
Jean-Christophe, le père de Fillan, avait ramené plusieurs instruments de musique pour animer la soirée.
Avant de s’installer au salon pour boire le champagne, Nina fit visiter la propriété. Les parents du jeune homme s’extasièrent devant la végétation luxuriante et si bien entretenue.
Céline, sa mère, admira la serre qui regorgeait de fleurs, de plantes et de boutures en tous genres.
Après cette agréable exploration, ils retrouvèrent leurs hôtes au salon.
Installés dans les confortables fauteuils cabriolets et le canapé club, ils portèrent un toast à la réussite de Fillan. Nina lui offrit un autocollant avec un A pour les jeunes conducteurs.
– Super, tu vois maman, maintenant plus rien ne t’empêche de me prêter ta voiture ! Gloussa-t-il ravi.
Le repas se déroula dans la bonne humeur. Bien sûr, à aucun moment, il ne fut question des dons de Nina et on n’évoqua pas non plus le sujet de la communauté.
Même si Jean-Christophe avait déjà eu l’occasion d’entendre Nina parler chinois, il respecta sa promesse en ne posant aucune question. Il savait que tout cela devait rester secret.
On aborda cependant le projet des vacances chez Fidélia au printemps, puisque Fillan était invité à séjourner avec la famille de Nina dans la propriété que leur tante possédait à Antibes.
Après le délicieux gâteau au chocolat, Laurence proposa de servir le café au salon et demanda à Jean-Christophe de leur jouer un peu de musique. Celui-ci déballa une guitare, un psaltérion et une vielle à roue.
En se levant de table, Fillan regarda Nina et se tapota la tempe avec le bout de l’index.
Ils avaient instauré ce code entre eux. Nina avait promis à son ami de ne jamais lire dans ses pensées sans son autorisation, mais parfois, cela s’avérait bien pratique pour communiquer discrètement.
C’était donc le signal qu’il souhaitait lui dire quelque chose sans que personne ne s’en doute.
– C’est peut-être le moment de s’éclipser et d’aller visiter la pièce secrète, pensa-t-il.
Nina essaya d’être la plus convaincante possible.
– Si vous le voulez bien, nous allons vous laisser quelques instants. Je voudrais montrer mon devoir d’histoire à Fillan.
Ils s’empressèrent de grimper les escaliers et de se diriger vers la chambre qui abritait la fameuse pièce.
Nina tendit la main vers la lampe en forme d’écureuil. Elle appuya sur la queue en panache et déclencha le mécanisme qui fit glisser doucement le pan de mur.
Elle trouva rapidement l’interrupteur pour allumer le petit lustre en cristal qui éclaira aussitôt cet endroit fabuleux où régnaient une atmosphère sereine et une douce odeur de parfum aux notes fleuries.
Elle regarda la petite table en marqueterie pour s’assurer que l’écrin qui contenait sa baguette était toujours à sa place.
Fillan s’aperçut qu’elle l’avait immédiatement cherchée du regard.
– Ne t’inquiète pas, elle est là.
Son amie paraissait troublée, elle fixait la lettre de Cyvéla posée à côté de la boîte.
Il se décida à prendre les recherches en main.
– Bon, c’est pas tout ça mais par où commence-t-on ?
Nina contemplait les capes de sa grand-mère.
– Si on regardait dans les poches ? On ne sait jamais.
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Ils se mirent chacun à un bout de la penderie et commencèrent à fouiller minutieusement.
Ils déposaient délicatement le fruit de leurs recherches sur la table, quand soudain, Nina s’arrêta l’air intriguée.
– Ça, ce n’est pas une cape ni un manteau de femme !
Elle saisit le porte-manteau et sortit un vêtement d’une longueur impressionnante. C’était une pelisse noire en laine épaisse. Une large ceinture pendait de chaque côté. Des boutons dorés permettaient de la fermer jusqu’au col.
Fillan, admiratif, passa la main sur le tissu.
– Ouah ! On n’en fait plus des manteaux comme ça !
– Tu as vu ? Sur chaque bouton, il ya une tête de loup gravée en relief. Ils sont magnifiques, murmura Nina, sous le charme de ces petites œuvres d’art.
La fouille terminée, ils inspectèrent leur butin. Il y avait une grande quantité de pe

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