Le Jour du Z et autres histoires à lire aux enfants
60 pages
Français

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Le Jour du Z et autres histoires à lire aux enfants , livre ebook

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Description

Un hibou et un coucou qui partagent le même nid, des jouets qui protègent les rêves d’un enfant, une baleine et des poissons rouges qui se chamaillent... Entre monde merveilleux et drôles d’histoires, les joyeuses aventures de ce recueil raviront tous les enfants.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 août 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332970879
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-97085-5

© Edilivre, 2015
Le Jour du Z
Au zoo de Zanzibar, le zébu joue au zanzi, le zèbre broute le gazon, la zorille danse un zapateado, la zibeline fait du trapèze. Des oiseaux gazouillent, les mésanges zinzinulent.
Au bazar de Zanzibar, un zouave zieute un zeppelin qui zigzague tous azimuts au zénith, un cuisinier zoulou zigouille un citron d’un zeste, Zoé zippe sa veste d’un geste.
Au bazar de Zanzibar, un zouave voit un éclair zébrer l’azur, un cuisinier zoulou frit du zan, Suzon vient d’arriver.
Zoé et Suzon sont entre le zist et le zest. Elles hésitent :
– Zoo, pas zoo ?
– Zut ! zézaye Zoé.
– Zéro ! zozote Suzon.
Le zoo de Zanzibar est fermé. Le zébu tricote un fez, le zèbre a trouvé une pizza dans sa nourriture, la zorille recompte jusqu’à onze, la zibeline crie «  Zizanie ! »  Des oiseaux bavouillent, les mésanges gesticulent.
On en apprend tous les jours
Je m’appelle Armand et j’ai six ans. Je suis à l’arrière de la voiture familiale. À l’avant, mon père et ma mère. Nous sommes sur le boulevard périphérique parisien. C’est le week-end et nous partons pour la plage. Enfin, en ce moment, nous n’allons nulle part. Nous sommes arrêtés.
Il y a un monde ! Devant, derrière, à droite, à gauche, partout tout autour, c’est incroyable. Des voitures zé des voitures zé des voitures. Il y en a peut-être même sur le toit de la nôtre. Faudra que je regarde.
Maman, elle, regarde sa montre, soupire. Elle a coupé le moteur. Autour de nous, les phares, deux par deux, s’éteignent.
– Qu’est-ce qu’il se passe ?
– Bouchon, me répond Maman.
– Bouchon ?
– Oui, un embouteillage.
– Embouteillage ? Tu veux dire qu’on nous a mis dans une grosse bouteille ?
– Oui !
– Et qu’un bouchon nous empêche d’en sortir ?
– C’est ça, me répond Papa.
Soit ils me prennent pour un gosse débile, soit ils sont mabouls. C’est que j’ai une bonne vue et j’ai beau regarder tout autour de moi, je ne vois pas de bouteille.
– Dis, Maman, un embouteillage, qu’est-ce que c’est ?
– Un embouteillage est un encombrement de véhicules qui engorge le flot de la circulation.
Puis, des hommes sur des voitures à deux roues sont arrivés. Ils avaient des sifflets et ils s’en servaient drôlement bien. Même que Maman à tout de suite bouclé sa ceinture en disant qu’on allait bientôt repartir.
Un camion équipé d’un tire-bouchon géant est ensuite arrivé, et il a emmené avec lui une automobile qui claquait du capot.
– C’est à cause de cette voiture que nous sommes arrêtés ? je demande.
– Oui, elle a eu un accident. Elle a dû faire des tonneaux après être partie en crabe à la suite d’une queue de poisson.
Alors là, je ne comprends plus rien. Des tonneaux, du crabe, une queue de poisson. Papa éclate de rire.
– Bien sûr, que ça ne sent pas le poisson. Je vais t’expliquer. Regarde.
Papa prend son cahier de vacances et un crayon et fait des dessins pour m’expliquer pourquoi on est arrêté et ce qui est arrivé à la voiture.
Voilà, ça y est, j’ai compris. Un bouchon, ou un embouteillage, c’est pareil, c’est quand on n’avance pas, et ce n’est pas grave. Mais faire des tonneaux, partir en crabe à la suite d’une queue de poisson, ça, c’est grave !
Nous roulons dans la nuit. Le bouchon est résorbé et je suis maintenant rassuré. Je ne suis pas débile et mes parents ne sont pas mabouls. C’est quand on roule vite qu’on est débile et maboul.
Un nid bien gardé
Gérard est un coucou, Globule est un hibou. Ils partagent le même nid, dans un arbre entouré d’arbres dans une forêt entourée de forêts.
Le coucou est un oiseau diurne : il se lève et se couche avec le soleil.
Le matin, il se lève et prend son petit déjeuner. Puis il sort se promener.
L’après-midi, il volette, grimpe dans les arbres, picore des insectes, coucoule dans la lumière du soleil.
Le soir, il dîne puis il se couche.
Le hibou est un oiseau nocturne : il se lève et se couche avec la lune.
Le soir, il se lève et prend son petit déjeuner, puis il sort se promener.
La nuit, il déploie ses grandes ailes, s’envole au-dessus des arbres, chasse les mulots, bouboule dans le halo de la lune.
Le matin, il dîne puis il se couche.
Matins et soirs, Gérard et Globule se disent bonjour et bonsoir, quand l’un se lève et que l’autre se couche, quand l’un prend son petit déjeuner et que l’autre prend son dîner. C’est comme ça !
Gérard et Globule partagent le même nid, dans lequel ils dorment à tour de rôle. Ainsi, le nid est toujours gardé chaud.
Le Blouson brûlé
J’ai brûlé mon blouson !
Quand Jérémy me demanda pourquoi mon blouson était brûlé, je lui répondis que je n’en savais rien.
«  Je l’ai retrouvé comme ça. Je l’avais posé sur un banc pour jouer au rugby, pour ne pas le salir, et voilà.   »
Mais Jérémy ne me crut pas.
Quand Chloé me demanda pourquoi mon blouson était brûlé, je lui répondis que j’avais été attaqué par un cracheur de feu.
«  Non mais, tu te rends compte. Parce que je ne voulais pas lui donner d’argent. C’est une chance que je cours vite, sinon je partais en fumée.  »
Mais Chloé ne me crut pas.
Quand Arnold me demanda pourquoi mon blouson était brûlé, je lui répondis que c’était l’œuvre d’un grand styliste.
«  C’est un cadeau. Mon père l’a acheté à Londres. Il l’a payé très cher. C’est un blouson pour les gens à la mode.  »
Mais Arnold ne me crut pas.
C’est moi qui ai brûlé mon blouson, avec une loupe, pour faire le malin devant les copains. Mais maintenant, je rentre chez moi. Et je ne sais pas ce que je vais pouvoir raconter à mes parents. La vérité ?
Le Laveur d’enfants
Je suis laveur d’enfants. Je travaille pour SOS enfants crasseux (crasseux, c’est pire que sale, crasseux, c’est quand il y a des croûtes).
Je pratique un métier dangereux. Par exemple, j’ai un jour été appelé pour...

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