Protocole Nerd
236 pages
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Protocole Nerd , livre ebook

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Description

Bienvenue à East Valley, une petite ville en banlieue de Washington D.C. où vivent les plus nantis de la côte est des États-Unis. C'est aussi dans cette petite ville où se situe une organisation aidant les élèves à tricher à leurs examens. C'est pour payer l'université de mes rêves, Harvard, que moi, William Parker, je me suis embarqué dans cette aventure qui s'est révélée beaucoup plus dangereuse que je ne l'avais imaginé. D'autant plus que j'ai dû faire équipe avec John Baxter, cette espèce de brute sans cervelle qui m'a martyrisé pendant quatre longues années de ma vie. Pour vous rassurer, ce n'est pas encore l'histoire d'un type moche dans un lycée qui tombe amoureux de la capitaine des meneuses de claques, mais bien un récit où l'action et le rire sont au rendez-vous.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332959980
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-95996-6

© Edilivre, 2016
Avant-propos
Par le personnage-narrateur du roman que vous vous apprêtez à lire
Avant de commencer, j’aimerais vous avertir que je me suis écarté du type de narration habituel qui consiste à raconter les événements dont j’ai été moi-même témoin. C’est pourquoi quelques chapitres seront racontés à la troisième personne, mais il n’y a pas de quoi vous inquiéter : vous pouvez compter sur mon omniprésence pour vous guider à travers ces parties où vous vous languirez de mon absence. J’ai scrupuleusement vérifié les faits racontés dans ces parties de l’histoire et je peux attester de leur véracité. Aussi, chaque émotion et pensée ont été retranscrites avec le plus grand des soins après avoir consulté les personnes concernées dans ces chapitres au cours de l’écriture.
Si j’ai décidé de m’étendre sur ces événements en particulier, c’est pour vous permettre de mieux connaître ces personnes qui m’ont été d’un grand secours, même si, contrairement à ce que vous pourriez penser, nous n’étions pas les meilleurs amis du monde. Croyez-le ou non, mais la conversation la plus intime que nous avions réussi à partager était à propos de la température qu’il allait faire le lendemain.
En ce qui concerne l’aventure qui nous a forcés à travailler ensemble malgré nos différences, je m’en serais volontiers passé. Malheureusement, c’est arrivé et si tout était à recommencer, j’ai honte de le dire, mais je peux vous garantir que je commettrais exactement les mêmes gestes. Ne nous jugez pas trop sévèrement.
Chapitre 1 Parker
Mes parents m’ont toujours dit avoir passé les meilleures années de leur vie dans cette institution qu’on appelle le « lycée ». D’après mon expérience personnelle, je ne suis pas certain d’être du même avis. Pour moi, ce fut plutôt les quatre années les plus horribles de toute mon existence et dont le souvenir me hante toujours malgré mes sessions d’hypnose chez le psy et une prescription d’antidépresseurs pour la durée de mes études universitaires. Mais, ce fut ma dernière année qui, pourtant si bien commencée, fut la plus haute en émotion, alors que, généralement, les préoccupations des jeunes de cet âge-là se limitent aux questions incessantes de leurs parents au sujet de leur choix de futures carrières ou celles de leurs camarades à propos de leur cavalier/cavalière pour le bal de promo.
Avant d’entrer dans les détails, laissez-moi me présenter. Je m’appelle William Parker. Mais vous pouvez m’appeler tout simplement Will. Désolé pour celles et ceux qui s’attendaient à ce que j’aie un prénom des plus saugrenus tel que Sherlock, Frodon ou Drago. Le fait que je m’appelle comme n’importe quel gars que vous pourriez croiser en allant acheter votre café le matin ne déterminera pas si vous allez apprécier la suite de cette histoire ou non. Comme on dit, on ne juge pas un livre à sa couverture. Qui plus est, j’ai même eu de la chance d’avoir hérité de ce prénom. Au départ, ma mère, qui a toujours rêvé d’avoir une fille, a voulu m’appeler Jessica. (Ne me demandez pas ce qu’en pensait mon père, au départ il ne voulait même pas d’enfants.) Jessica… pour un garçon… vous imaginez de quoi j’aurais eu l’air !? Heureusement, le lendemain de l’accouchement, mon oncle William a failli perdre la vie dans un accident de voiture. Alors, ma mère m’a donné son nom au cas où il y resterait. Aujourd’hui, ce dernier est en parfaite forme et je n’ai pas le même prénom que ma voisine en cours de maths de troisième année.
Bref, toute cette histoire qui remua mon année de terminale commença il y a plus de vingt ans dans une petite ville du nom de East Valley, en banlieue de Washington D. C, la semaine après les vacances de Noël pour être plus précis.
En ce premier jour d’école de cette nouvelle année, je fis mon entrée dans le hall du lycée Pearl Academy — rebaptisé ainsi dans les années cinquante suite aux événements de Pearl Harbor et considéré comme le meilleur lycée du pays — cinq minutes avant que la cloche ne sonne. La première chose que j’ai remarquée était qu’on avait remplacé les décorations de Noël par une banderole annonçant, dans trois semaines, le premier match de l’équipe de basket-ball dont le capitaine n’était autre que John Baxter — une espèce d’arrogant sans scrupule qui prenait un malin plaisir à me ridiculiser devant tout le monde à la moindre occasion. Il se trouvait être le capitaine de presque toutes les équipes sportives du lycée à part l’équipe de curling et était aussi notre président de promo. De plus, la gente féminine du lycée lui trouvait « un physique digne de rivaliser avec ceux des stars de cinéma ».
Pour ceux qui se le demanderaient, oui, c’était bien ce zigoto qui fut le responsable de toutes mes années de calvaire. Et la raison de ces persécutions était tout simplement que je suis, enfin j’étais, un élève plus doué que la moyenne. Autrement dit, un lycéen qu’on appellerait dans la langue commune, un nerd .
Et non, ce n’est pas encore l’histoire d’un type moche dans un lycée qui est amoureux de la capitaine des meneuses de claques, et bien qu’il ne semble pas être son genre, ils vont se retrouver ensemble à la fin du roman. Premièrement, parce que le gars n’est pas si laid que ça (quoi ? je suis peut-être quelqu’un d’intelligent, mais je n’ai jamais porté une paire de lunettes aux verres en fond de bouteille ou une coupe de cheveux ringarde) et deuxièmement, je n’ai jamais eu l’envie de sortir avec ladite fille parce que je ne pouvais pas la supporter, et vice-versa. Je vous le jure. Je pourrais vous le prouver si jamais vous décidiez de continuer votre lecture au lieu de remettre ce livre sur l’étagère de la bibliothèque ou de la librairie où vous vous trouvez.
Donc, pour retourner à nos moutons, retenez que, grosso modo, entre John et moi, c’était la guerre et vous ne serez pas trop perdu pour le reste. Malheureusement, je ne pouvais pas compter sur le proviseur pour envoyer ce fauteur de troubles dans la plus lugubre école de troisième zone, car John, comme la majorité des élèves, était en quelque sorte « intouchable » étant donné les moyens dont ses parents disposaient pour compenser l’attitude de leur progéniture.
N’en soyez pas étonnés, qui dit meilleur lycée du pays dit parents riches qui cherchent à tout prix à assurer un avenir à leur enfant. East Valley était la ville tout indiquée pour cet Eldorado du prestige plus que de la connaissance ; même si ce n’était peut-être pas aussi gros que Dallas, il n’en demeurait pas moins que c’était là où les sénateurs, les députés et autres politiciens richissimes avaient élu domicile. Ici, vous aviez la chance de vivre dans des manoirs d’une trentaine de pièces avec piscine, court de tennis et un jardin digne de figurer en couverture du dernier numéro de Martha Stewart.
Excepté que, dans mon cas, c’était un peu différent, puisque ma famille n’était pas riche, ce qui ne m’ennuie pas du tout. Sur tous les points, j’ai eu une enfance heureuse : je n’étais pas pauvre au point de vivre dans un taudis pas très net côté hygiène. Je pourrais aussi m’estimer chanceux de ne pas vivre chez un oncle et une tante démoniaques qui m’enfermeraient dans le placard sous l’escalier. Et je n’ai pas de beau-père ou de belle-mère démoniaque non plus, puisque mes parents sont bien en vie et toujours ensemble aujourd’hui. Mais je ne pourrais pas dire que mes parents étaient milliardaires. Mon père était un simple enseignant à l’université de Georgetown, et ma mère travaillait comme procureure.
– Excusez-moi, dis-je à une bande de filles bronzées qui étaient en train de papoter de leurs vacances au Bahamas en plein milieu du hall d’entrée et qui bloquaient la circulation qui se massait autour d’elles.
Elles s’interrompirent et toisèrent mon teint cadavérique d’un air hautain avant de s’écarter de mon chemin.
On m’avait toisé de cette façon tellement de fois que je ne prêtais même plus attention à ce type de réaction. De toute façon, il restait moins de six mois avant de quitter cette école pour commencer une nouvelle vie à l’université de mes rêves : Harvard. Avec mon excellente moyenne, mes nombreux prix reçus à diverses compétitions internationales et mon classement au tableau d’honneur national, le conseil d’administration n’avait pas perdu son temps avant d’accepter ma candidature. La preuve : j’avais reçu l’e-mail confirmant mon inscription juste avant de partir pour les fêtes, contrairement aux autres qui priaient encore tous les soirs pour que leur dossier fût pris en considération dans l’université de leur choix afin d’y poursuivre la tradition familiale ou, comme dans mon cas, tout simplement afin de s’assurer un avenir dans un milieu de travail stimulant quoique hyper-compétitif.
Si je me souviens bien, John avait fait sa demande pour Yale… ou Princeton, malgré sa moyenne scolaire largement inférieure à la mienne. À l’époque, j’avais été très surpris de savoir qu’il avait été accepté alors que le seul domaine dans lequel il excellait, excepté les cours de gym, était son ingéniosité à préparer des mauvais coups.
Comme je composais la combinaison de mon cadenas, je vis du coin de l’œil le professeur de français donner une retenue au groupe de filles de tout à l’heure à cause de la longueur inadéquate de leur jupe d’uniforme qui découvrait plus de la moitié de leur cuisse.
Le karma est une chose extraordinaire.
Le règlement de l’école exigeait que tous les élèves portent un uniforme afin que tout le monde soit sur un pied d’égalité, même si un étranger pouvait facilement faire la différence entre un boursier et quelqu’un qui ne l’était pas. Les gens qui avaient de l’

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