Robin-Ninja
168 pages
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Robin-Ninja , livre ebook

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Description

Cennelli, une jeune étudiante en journalisme, rêve de rencontrer sa star préférée, Peter Facinelli, le célèbre acteur de la saga Twilight. Mais son chemin croise celui de Ju-Lia, une autre fan à l'obsession malsaine. Cennelli, bien décidée à protéger Peter, devra devenir quelqu'un d'autre. Aidée de son ami In-Chu, elle sera Robin-Ninja, la protectrice de Peter, qui ne se doute pas de la double identité de sa journaliste préférée. Mais le destin réserve bien des surprises à la jeune américaine...

Entre réalité et fiction, sur fond de show-biz et de légendes japonaises, ce roman évoque la relation teintée d’amitié et de respect entre une fan et son acteur. L'auteur, aimant le cinéma et les super-héros, nous embarque dans une aventure forte en émotion, en suspense et en action !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 février 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332879929
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-87990-5

© Edilivre, 2015
Dédicace


A Peter Facinelli et à ses fans
Prologue
Je m’appelle Cennelli, j’ai vingt-deux ans ; je suis originaire de Washington D.C. Il n’y a pas si longtemps, mon rêve le plus cher était de rencontrer un jour mon acteur préféré, Peter Facinelli. Mon espoir, ma détermination, et un étrange concours de circonstances que mon maître appelle « la destinée », ont transformé mon rêve en réalité.
Vous aussi, fans du monde entier, vous pouvez réaliser vos rêves ; il suffit d’y croire, rien n’est impossible ! Mais atteindre les étoiles a un prix…
Je vais vous raconter mon histoire.
Six mois plus tôt…
Chapitre 1 CENNELLI Mon Rêve



1
Depuis que j’ai découvert la saga Twilight, le rôle que joue Peter Facinelli me fascine un peu plus à chaque chapitre ; il est formidable en père aimant qui protège les siens, d’autant qu’il est le même dans la vraie vie ! Cela me touche car je n’ai pas eu cette chance-là. Le désir de rencontrer un jour mon acteur préféré est de plus en plus fort.
Orpheline, j’habite chez ma tante Saphira et ses deux filles, Anastasia et Jouvence. Si la seconde est plutôt douce et discrète, la première est comme sa mère : désagréable, cruelle et me prenant littéralement pour sa bonne.
Anastasia me répète souvent : « Cennelli, sors de tes rêves ! Tu ne pourras jamais rencontrer Peter ; c’est une star et il me semble impossible pour toi de l’approcher ! En revanche moi, j’aurais tous les atouts pour attirer son attention ! Bon, tu as la vaisselle à faire ainsi que du repassage, travaille un peu au lieu de rêver ! »
J’essaie de ne pas faire cas de ses piques ; moi, je sais qu’un jour je rencontrerai Peter.
Dans la journée, je prends des cours de journalisme à Washington. Je m’y suis faite une amie, Ju-Lia. On se retrouve souvent avant les cours. C’est là que tout a commencé.
Ce jour-là, j’arrive à l’université particulièrement fatiguée et même l’égocentrique Ju-Lia le remarque : « Ça va, Cennelli ? Tu sembles exténuée…
– Ne m’en parle pas, ma famille est terrible et avec toutes ces corvées, je me couche trop tard ! Galère ! »
Ju-Lia fait la moue, mais très vite enchaîne, la voix enjouée : « Regarde ! J’ai des nouvelles photos de Peter Facinelli : comme il est beau !
– oui, tu as raison ; ce que j’aimerais le voir un jour… ! Pourquoi tu me regardes comme ça, Ju-Lia ?
– je ne veux pas te vexer mais tu serais bien trop timide pour lui parler !
– Merci pour tes encouragements ! » dis-je, un peu vexée.
Chaque fois qu’on parle de Peter, c’est pareil : Ju-Lia prend un ton cynique qui ne me plaît pas du tout ; je trouve qu’elle se conduit parfois bizarrement. Mais elle continue : « Tu sais quoi ? Après-demain, Peter fait une dédicace dans un grand palace de Washington ! Il faut une invitation mais… j’en ai une !
– Comment as-tu fait ?
– Nous sommes amis sur Facebook ! Et comme on discute souvent, je lui ai demandé de me mettre dans la liste des fans invités !
– je peux y aller aussi, s’il te plaît !
– Désolée, c’est une invitation pour une personne !
– Tu as de la chance, dis-je, dépitée.
– Il faut qu’on aille en cours ! » lance-t-elle, ignorant mon désarroi. Elle m’a tellement démoralisée que j’ai envie de m’enfuir en courant.
En plein cours, In-Chu, un camarade de classe placé derrière moi, me chuchote : « Cennelli, j’ai entendu ta conversation avec Ju-Lia ; ne t’inquiète pas, tu le rencontreras ton Peter, je le sais ; sois patiente et aies foi en toi !
– Merci, c’est gentil !
– Je le sais, je le sens, j’ai un don pour ça !
– Tu m’intéresses ! » Lui dis-je, un brin ironique. Le professeur Allan nous interpelle : « Cennelli ! In-Chu ! Vous avez quelque chose à ajouter ?
– Non, monsieur.
– Alors, préparez vos questions.
– Oui, monsieur. »
A la pause, In-Chu vient à ma rencontre : « Alors, c’est pas la joie chez toi ?
– Non, ma cousine et ma tante sont odieuses, non seulement elles m’exploitent, mais en plus elles n’ont de cesse de me briser mes rêves et en vérité, ça commence à me miner !
– Tu as invité Peter Facinelli sur ton compte Facebook ?
– Oui, on a même discuté deux ou trois fois ! Mais je ne veux pas l’importuner.
– Je comprends. Elle le sait, Ju-Lia ?
– Non, j’ai voulu lui dire mais en ce moment je ne sais pas ce qu’elle a, elle se montre un peu agressive ; et au lieu de me soutenir, elle me nargue !
– Elle est très égoïste, tu sais.
– Oui, je m’en rends compte…
– Si jamais tu rencontrais Peter, il faudrait trouver une astuce pour qu’il te remarque.
– Je sais bien, mais quoi… ? »
Le cours reprend ; notre professeur nous demande de choisir un thème journalistique et de le développer. Je réfléchis tandis qu’In-Chu me chuchote : « Cennelli, tu vas écrire sur quoi ? Moi, j’ai choisi la nature, le sens de la vie, le yin et le yang !
– Cool ! Moi, je n’en sais rien… à moins que… » Je repense à mon acteur préféré, à l’envie de le connaître vraiment, et là, j’ai une révélation : « J’ai trouvé : Être ou ne pas être !
– Mais tu es hors sujet !
– Non ! Je t’explique : j’aimerais rencontrer Peter Facinelli, le connaître plus personnellement ; malheureusement, comme tu me l’as dit toute à l’heure, pour la petite Cennelli, c’est impossible, tu es d’accord avec moi ?
– Oui, et… ?
– Réfléchis, si je devenais une journaliste spécialisée dans le parcours de cet acteur, mon rôle serait justement de l’approcher régulièrement !
– D’accord, cependant, pour devenir sa journaliste attitrée, ça va être compliqué, alors que… » In-Chu s’interrompt, perdu dans ses pensées. Je le presse de continuer mais il me fait signe de me taire. Je m’impatiente quand soudain il crie presque : « Tu vas devenir son héroïne ! » Le professeur nous jette un regard noir, nous incitant à baisser d’un ton. « Tu vas le protéger ! Tu seras son Spiderman ! ajoute-t-il en riant.
– Et toi, tu délires !
– Pourquoi donc ?
– D’abord, je suis incapable de me battre !
– Ça peut s’arranger, mon oncle est un maître en arts martiaux, il peut t’apprendre des techniques de combat et même à tirer à l’arc. Tu es fine et souple ; si tu es déterminée, ça pourrait fonctionner !
– Merci In-Chu, c’est bon à savoir ! » Mon ton se veut moqueur, mais cette idée saugrenue me fait sourire… Y aurait-il un espoir ?
Je retourne chez moi où la triste réalité m’attend : « Tiens Cennelli, me lance ma tante, tu tombes bien, je voudrais que tu ranges la cuisine.
– Oh la la, non, pitié ! » Mais ma tante ne souffre aucun refus ; je laisse cours à mes rêves tandis que je m’active, pressée d’en finir pour retrouver le calme de ma chambre.

2
Le lendemain, lorsque ma tante Saphira vient me réveiller, elle s’écrie : « Cennelli, tu es en retard pour tes cours ! Mais tu as une mine affreuse ! Qu’as-tu fait cette nuit ?
– J’ai réfléchi au sujet de mon prochain devoir de journalisme.
– Pff ! Cela ne te servira à rien ! »
Alors que j’avale en vitesse mon petit déjeuner, ma tante et Anastasia en profitent pour me provoquer : « Elle a encore rêvé toute la nuit ! Minaude ma tante.
– Oui maman, elle croit qu’un jour elle va rencontrer Peter Facinelli. Autant croire aux contes de fées ! » réplique ma cousine en riant. Je ne peux m’empêcher de lui lancer : « Tu seras bien étonnée le jour où ça arrivera ! »
J’arrive en cours essoufflée en même temps que Ju-Lia.
« On est en retard, Ju-Lia !
– Je sais, mais j’ai passé une partie de la nuit sur Facebook ; la soirée dédicaces est suivie d’un bal ! Je suis toute excitée !
– Vendredi soir, c’est ça ?
– Oui ! Il paraît qu’il est adorable avec ses fans ! Je vais pouvoir le toucher ! Je suis si impatiente !
– Dire que je ne peux assister à ça ! dis-je en soupirant.
– T’inquiète, j’essaierai de lui parler de toi !
– Ça m’étonnerait, marmonné-je.
– Si tu lui parlais sur Facebook, tu aurais plus de chance d’être invitée aussi !
– Je lui parle parce que je l’admire, pas pour quémander une invitation ! Je ne suis pas comme ça, moi ! C’est une star, il faut le respecter ! »
Pas de réponse ; elle se moque éperdument de mes états d’âmes !
« Bon, ce soir je vais m’acheter une belle robe ! Tu viens avec moi, j’aimerais avoir ton avis. A tout à l’heure ! »
Je soupire : « OK ! »
Trop bonne, trop c… Enfin !
Après les cours, on file dans une galerie marchande où Julia dégote la robe de ses rêves. « Alors, qu’en penses-tu, Cennelli ?
– Ça ne va pas du tout, c’est trop court et trop… vulgaire !
– Ce que tu es coincée ! C’est parfait pour moi !
– Et puis, fais comme tu veux… Au moins, toi, tu y vas à ce bal !
– Hé oui ! Nous n’avons pas les mêmes valeurs ! » Ce qu’elle est agaçante ! Je me demande pourquoi je l’ai accompagnée. Je la quitte désemparée, l’imaginant aux côtés de Peter, riant et parlant avec lui… dans sa robe ridicule ! Mince consolation.
Quand j’arrive à la maison, je découvre que ma chère famille ne m’a rien gardé pour le dîner ; je monte directement dans ma chambre, n’ayant pas le courage d’affronter ces harpies ce soir. Mais Anastasia m’attrape le bras et me lance, affichant un sourire cruel : « Alors la rêveuse, quand est-ce que tu interviewes le beau Facinelli ? Au fait, j’ai oublié de te dire : j’ai une invitation pour sa soirée dédicaces ! Mais ne t’inquiète pas, je te raconterai ! »
Je me dégage le bras et je monte sans répliquer, les larmes aux yeux ; je suis si fatiguée de tout ce cirque ! J’entends mon autre cousine, Jouvence, dire à Anastasia : « Tu es dure avec elle !
– Et alors, il faut qu’elle redescende sur terre !
– Tu es jalouse, je suis certaine qu’elle réussira un jour ! »
J’entends les pas délicats de Jouvence dans l’escalier ; lorsqu’elle entre dans ma chambre,

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