Si une fouine m était contée
156 pages
Français

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Si une fouine m'était contée , livre ebook

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Description

Conter une fouine, c'est parler de ses rêves, de ses passions, de son monde enchanté. Un monde enchanté où s’enchaînent la vie, les joies, les petits bonheurs et la fantaisie. C’est apprendre que la vie peut vous sourire même lorsque vous la croyez triste, il suffit pour cela d’un brin de magie, celle de Noël ou encore de petits êtres imaginaires... Imaginaires, croyez-vous ? Et si tout cela faisait partie du monde réel ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 décembre 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332525987
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-52596-3

© Edilivre, 2015
Dédicace


A Maman
A ma sœur Françoise
« sans toi rien ne serait arrivé »
A mes petites filles et ma fille
« Pour votre enthousiasme, vos idées et… vos dessins »
Je vous aime
A Jean-Loup
« Pour ta patience et tes encouragements »

CRISTAUX DE NEIGE ET « FLOCON » (conte écrit à 14 ans)
Triste Noël ! Pourquoi triste Noël ? Ça n’est jamais triste un Noël. Tout le monde se réunit pour le fêter joyeusement…
Le 25 décembre avait été attendu avec impatience dans chaque foyer. On avait tout préparé : sapins, crèches, gaîté. Et pourtant, quelqu’un manquait… le plus important… la neige ! Elle s’était arrêtée en cours de route. Cette année, il faisait trop froid dans cette ville pour s’y risquer. Aussi était-elle restée sur les hautes montagnes, ou ailleurs, on n’en sait rien. D’abord, on ne saura jamais d’où elle vient… On est bien trop content lorsqu’elle arrive, pour lui demander ce qu’elle a fait. Donc, l’année 1966 ne débuterait pas avec son habituel manteau blanc. Sa parure était toute différente, grise.
Heureusement, elle ne la garda pas bien longtemps.
Madame la neige arriva un beau matin ; les gens dormaient encore, elle voulait les surprendre. Elle croyait qu’on l’avait oubliée, mais on ne pensait qu’à elle ; d’ailleurs elle s’en aperçut plus tard !
La nuit de Noël, d’adorables petits chiens étaient entrés dans ce monde que les humains appellent « vie ». Ils étaient vraiment mignons, tous blancs. Leurs poils fragiles et soyeux formaient comme des cristaux de neige. Un seul chiot resta avec sa mère. Les autres furent donnés à des personnes aimables, qui voulaient les avoir. En souvenir de cette nuit, on nomma le petit chien « Flocon ». Ce nom lui allait à ravir…
Pendant ce temps, la neige continuait à descendre doucement sur la ville endormie. Les plus petits coins eurent droit à cette blancheur qui réjouit tant les gens. Des cristaux peu à peu se formèrent et firent plus brillants les trottoirs et les routes, plus somptueux les jardins qui étaient devenus propriété de la « Belle aux bois dormants ».
Les pas crissaient, les roues patinaient, les luges écrasaient et glissaient. Les bonhommes de neige se formaient. La petite ville tranquille avait repris ses bonnes habitudes. Les arbres recevaient sans rien dire ces flocons tardifs, qui devaient immobiliser leurs branches pour les rendre encore plus solennels. Les antennes tenaient du mieux qu’elles pouvaient ; elles auraient préféré être ailleurs que sur ces toits d’où elles s’élançaient pourtant fières, mais pas toujours droites…
C’est joli une ville enneigée ; bien plus joli qu’une ville triste et grise de poussière de tous les véhicules qui passent. L’enchantement est complet. Pour certains, la neige est une belle dame ; une fée qui descend du ciel dans un beau traîneau doré. Arrivée au terme du voyage, la belle dame envoie des petits lutins dans la ville pour la parer à l’approche de Noël.
Tout de même que c’est beau la neige…
Que c’est beau de rêver…

L’ESCARGOT SANS LOGIS
Dans un grand jardin où se côtoyaient salades, radis, navets, carottes, fraises, framboises et toutes sortes d’autres légumes et fruits, un petit escargot vivait tranquille et heureux, nettoyant à longueur de journée sa belle coquille toute neuve. Il en était tellement fier qu’il la faisait visiter à tous ses amis. Cette coquille était son logis, sa maison bien à lui, qu’il entretenait avec amour.
Au-delà de son insouciance et sa joie de vivre, rageait un rat vilain et malodorant. Il jalousait ce petit escargot, si bien dans sa coquille et dans sa vie. Il commença à le complimenter sur l’intérieur de son logis, feignant de s’extasier sur la décoration qu’il trouvait intéressante et si originale.
Il fit tout pour devenir son ami, pensant qu’ainsi le petit escargot ne se méfierait pas de lui et qu’il pourrait lui faire toutes les misères qu’il voudrait. C’est terrible la jalousie, cela peut faire beaucoup de mal et de peine. Le rat le savait et s’en moquait éperdument. Au contraire, il rêvait depuis quelques temps déjà, de détruire la si belle coquille de ce gentil gastéropode. Pourquoi ? Pour le plaisir, le sien bien sûr. Il lui demanda de venir chez lui, il avait un petit travail à lui confier, ranger des papiers qui traînaient un peu partout, étant trop désordonné il laissait tout s’accumuler, et même la porte était bloquée par son désordre.
Le petit escargot enfila une paire de botte, prit quelques chiffons pour faire le ménage, car il se doutait que le logis du rat ne devait pas être très propre et il se proposait tout naturellement de le rendre aussi joli que sa coquille. Il était bien brave ce petit escargot, mais il ne se doutait pas de ce que ce vilain rat lui préparait. Une surprise, mauvaise surprise dont le pauvre se souviendrait longtemps malheureusement.
Arrivé chez le rat, il fit tout ce qu’il avait promis, c’est-à-dire, trier, ranger, dépoussiérer, laver, bricoler, réparer. Il dut revenir plusieurs jours de suite, car l’endroit était encore plus repoussant qu’il n’avait pu l’imaginer. Le dernier jour, comme il s’apprêtait à repartir chez lui, le rat lui dit alors.
– Attends je voudrais te remercier, je sais que tu es gourmand, je t’ai mijoté un petit repas, tu m’en diras des nouvelles.
Le petit escargot trouva l’intention très gentille et s’en retourna. Le soir il mangea ce que le rat lui avait préparé. Malheur, il avait tellement salé les plats, que le petit escargot fut pris de nausées toute la nuit, lui qui ne mangeait jamais salé. Pendant plusieurs jours, il se traîna péniblement, n’ayant plus aucune force, même pour astiquer sa jolie coquille. Son estomac le faisait souffrir au point de lui en faire perdre le sommeil. Bien sûr il tomba malade. Le vilain rat, au lieu de prendre de ses nouvelles, lui reprocha d’avoir laissé son repaire plein de détritus, il l’accusa aussi d’avoir déchiré des documents importants auxquels il tenait.
Chaque fois qu’il croisait le petit escargot, il le regardait de façon très méchante et continuait de lui dire de gros mensonges, si bien que la santé de celui-ci se détériora encore plus. Il ne s’alimentait plus et sa belle coquille, petit à petit, perdit ses belles couleurs et des petites fissures apparurent, jusqu’à ce qu’elle se casse définitivement.
La peine du petit escargot était si grande que tous ses amis lui promirent de l’aider du mieux qu’ils pourraient. Il était sans coquille, ce qui ne s’était jamais vu pour un escargot. Cela le rendait encore plus fragile et malheureux.
Le vilain rat quant à lui, était très fier du mal qu’il lui avait fait et continuait sa vie bien tranquillement, comme si rien ne s’était passé. Il ne se sentait pas fautif du tout et continuait à le maltraiter lorsqu’il qu’il le croisait.
Le petit escargot, sans sa coquille, se sentait bien nu et n’arrivait pas à se faire à l’idée qu’il ne la reverrait plus. Cela le mettait dans un état de mélancolie si noire, qu’il ne voulait même plus faire le tour du jardin, car il ne voulait pas rencontrer ses amis tellement il avait honte de ce qu’il était devenu. Il habitait pour le moment chez une petite taupe, elle lui avait amicalement proposé de partager son terrier. Mais il faisait bien trop sombre et le petit escargot étouffait. Il y resta quelques temps, remercia la gentille taupe de son hospitalité et accepta l’offre d’une petite fourmi lui promettant une place dans sa fourmilière. Là encore le petit escargot se sentit gêné, il n’avait pas l’habitude et se faisait piquer de partout. Ce qui le mettait mal à l’aise par-dessus tout, c’est qu’il se sentait intrus chez ceux où il s’installait, avait peur sans cesse de déranger et finissait toujours par faire des bêtises par maladresse.
Il se dit alors que cela ne pouvait pas durer, qu’il fallait qu’il se retrouve une coquille, même si elle n’était pas aussi jolie que la première, mais au moins elle serait à lui, il se sentirait plus en sécurité à l’intérieur.
Il se mit en quête de son nouveau logis et recommença à arpenter le jardin de long en large, jusqu’à ce qu’il trouve enfin sa coquille. Il en trouva une assez confortable mais ne put y rester longtemps, car elle appartenait à un voisin pour qui il avait accepté de la garder, pendant qu’il partait rendre visite à ses enfants. Il en retrouva une autre, cependant bien que celle-ci soit plus grande et fort jolie, elle était trouée de partout et il fallait craindre qu’en hiver il y fasse très froid. Il chercha encore et en dénicha une, petite mais très mignonne. Il dut la nettoyer de fond en comble, car son premier habitant ne faisait jamais le ménage et il eut beaucoup de peine à la rendre enfin brillante et confortable. Elle avait aussi un petit inconvénient, elle se trouvait tout en haut d’une grosse motte de terre, au fond du jardin ; le petit escargot souffrait de vertige et il était hors de question de déplacer cette coquille, bien enterrée dans le sol.
Le petit escargot se dit que tout de même, il est bien content de l’avoir, en attendant d’en retrouver une, semblable à la première. Il va mieux dans sa tête du fait de se retrouver chez lui, et reprend plaisir à faire le tour du jardin afin de saluer ses amis. Ceux-ci viennent lui rendre visite et lui assurent qu’il a fort joliment décoré son intérieur.
Il sourit. Il espère tout au fond de lui, qu’un jour, il sera à nouveau dans une belle coquille où il fera bon vivre. Mais pour cela il sait qu’il lui faut être patient. Alors il attend et ça, attendre, c’est encore ce qu’il fait le mieux !!!

LA RIVIÈRE, LE VENT ET LE POISSON VOLANT
Une petite rivière à l’eau claire et limpide courait

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