Felix Vortan et la Forteresse rouge
150 pages
Français

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Felix Vortan et la Forteresse rouge , livre ebook

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Description

Un mois s’est écoulé depuis la disparition de quelques apprentis du royaume, qui ont été vendus comme esclaves et gladiateurs à la Forteresse rouge. On raconte de cet endroit maudit qu’il se situe en plein coeur de l’océan des Pirates, vaste étendue d’eau sillonnée par des navires clandestins. Les Tétradors, tels que Felix et sa bande se sont surnommés, parviendront à prendre part à la périlleuse expédition qui sera menée pour délivrer les captifs, en dépit des nombreux avertissements leur déconseillant de le faire. Ainsi sept navires prendront le large, les voiles gonflées d’espoir, vers la destination la plus sombre de toutes. Seront ils les premiers à survivre à la malédiction de cette Forteresse, d’où nul n’est jamais revenu vivant?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 avril 2015
Nombre de lectures 1
EAN13 9782897525439
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2015 Louis-Pier Sicard
Copyright © 2015 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photos de la couverture : © Thinkstock
Illustrations : © 2015 Mathieu C. Dandurand
Mise en pages : Sébastien Michaud, Sylvie Valois
ISBN papier 978-2-89752-541-5
ISBN PDF numérique 978-2-89752-542-2
ISBN ePub 978-2-89752-543-9
Première impression : 2015
Dépôt légal : 2015
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Sicard, L. P., 1991-

Felix Vortan et la forteresse rouge
(Felix Vortan ; 2)
Pour les jeunes de 13 ans et plus.
ISBN 978-2-89752-541-5
I. Titre.

PS8637.I235F442 2015 jC843’.6 C2015-940125-9
PS9637.I235F442 2015
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Prologue
B arbemousse siégeait grassement sur son trône de bois lorsque l’on frappa à quatre reprises contre le portail métallique gardant l’entrée de ses luxueux appartements. Il déposa sur la table la lettre visiblement griffonnée à la hâte qu’il était en train de lire.
— Qu’on laisse entrer mon messager, ordonna-t-il à ses deux gardes du corps de sa voix aussi juvénile qu’autoritaire.
Seul le messager du Grand pirate frappait quatre fois de cette manière, et ce dernier attendait impatiemment sa venue, n’ayant pas reçu la moindre nouvelle des flottes envoyées en éclaireur quelques semaines plus tôt. Les gardes s’exécutèrent, ouvrant les deux volets de la lourde porte. Le messager pénétra ensuite dans la pièce, tirant des chaînes au bout desquelles deux hommes étaient attachés par un collier de fer.
— Je vous fais cadeau de ces deux prisonniers, Grand pirate, déclara-t-il en tirant vigoureusement les chaînes, ce qui fit mordre la poussière aux deux hommes.
— Où les avez-vous donc trouvés ? demanda Barbemousse sans leur porter la moindre attention.
— Ils naviguaient non loin de la côte, à bord de quelque rafiau qu’ils avaient probablement volé.
— C’est faux ! s’écria l’un des prisonniers en s’agenouillant. Jeune homme, ce bateau nous appartenait, il…
Barbemousse, qui s’était levé de son trône, vint le gifler si puissamment qu’il retomba au sol.
— Jeune homme ? répéta-t-il avec fureur, son visage rougissant de colère. Pour qui me prends-tu ? Un enfant ?
Il se pencha vers le prisonnier, qui tendit instinctivement les mains devant lui pour se protéger, lui empoigna la mâchoire et le dévisagea longuement de ses yeux gris.
— Tous ces jours passés à regarder crever mes esclaves comme de vulgaires insectes, toutes ces années passées à brandir le fouet lorsqu’ils se retournaient pour me maudire en silence et tous les pleurs de ces mères à qui j’enlevais les enfants pour les jeter à la mer m’ont fait vieillir bien mieux que le temps n’aurait su le faire.
Aussi sèchement qu’il l’avait prise, il lui relâcha la mâchoire et retourna s’asseoir. Devant lui, le messager attendait patiemment sa décision.
— Envoyez-les dans l’arène, tous les deux, le somma-t-il après un bref instant de réflexion. Nous n’avons pu trouver de gladiateurs pour affronter Goom dans l’arène en vue du spectacle de demain ; ceux-ci feront deux parfaits poteaux à massue. Je me délecte déjà du bruit que feront leurs os lorsque notre champion les broiera.
— Assurément, répondit le messager en inclinant brièvement la tête.
Il tira à nouveau sur les chaînes afin d’entraîner avec lui les esclaves qui gisaient au sol. Implorant la pitié du Grand pirate en larmoyant, ils tentèrent vainement de se retenir en plaquant leurs mains contre le plancher de pierre.
— Ce qui me fait penser, poursuivit Barbemousse à l’intention de son messager, insensible aux supplications, avez-vous eu vent de l’arrivée de la galère en provenance d’Élador ? On m’avait promis une dizaine d’esclaves au début du mois.
— Elle vient d’arriver il y a quelques heures.
— Excellent.
Les deux volets métalliques étouffèrent ensuite les derniers hurlements des prisonniers au moment où les gardes du corps les refermèrent derrière eux. Barbemousse reprit la lettre posée sur la table et poursuivit sa lecture en fronçant les sourcils.
— Les prochains mois verront le sang couler, en voici la preuve indéniable, murmura-t-il pour lui-même au terme de sa lecture.
Il chiffonna la lettre et la lança derrière lui, un sourire dément apparaissant sur son visage imberbe.
— Et le sang coulera, jusqu’à ce que l’océan entier s’imprègne de sa couleur.
Il se leva d’un bond de son trône.
— Gardes ! Avertissez de ce pas la vigie : le temps est enfin venu d’éveiller la horde des Noyés.
Les gardes postés près du portail échangèrent un regard interdit.
— Grand pirate, les… les Noyés dorment depuis plus d’un siècle, balbutia l’un d’eux en baissant la tête, qui sait ce qui arrivera lorsque…
Il se tut en se rendant compte que Barbemousse se rapprochait de lui d’une démarche véhémente. Il n’eut le temps que de lever les yeux avant de recevoir son poing en plein ventre, lui coupant le souffle et le faisant plier sous la douleur soudaine.
— Qui es-tu pour oser avilir ma pensée de tes stupides conseils ? persifla-t-il en se penchant vers lui. Un garde ?
Il s’esclaffa d’un rire excessif et cruel.
— Un garde… vraiment ?
Le Grand pirate se tourna vers le second garde, qui contemplait silencieusement la scène avec appréhension.
— Dis à ton camarade que sa prochaine bévue vous conduira tous deux dans l’arène, cracha-t-il froidement. Et surtout, allez au pas de course porter mon message à la vigie. Les Noyés fouleront à nouveau les profondeurs de mon océan, quoi qu’il en soit ! Et tous les navires qui s’aviseront de s’approcher de ma Forteresse s’ajouteront aux milliers d’épaves qui en ornent déjà les profondeurs !
I
L’audience
M odi !
L ’arbre devant lequel se tenait la princesse Florence abaissa lourdement sa large ramure jusqu’à ce qu’elle touche le sol. Elle s’en approcha et s’y assit comme s’il s’agissait d’un simple banc en retenant sa robe beige d’une main.
— Tu viens ? demanda-t-elle à Felix, qui ne s’était vraisemblablement toujours pas accoutumé à de tels enchantements.
Sceptiquement, Felix prit place sur la même branche. Aussitôt, celle-ci se redressa lentement, les élevant jusqu’à la cime de l’arbre. Après avoir failli perdre l’équilibre, il se cramponna au feuillage alors que Florence éclatait de rire.
— Je fais ça depuis que je suis toute petite. Tu verras, on a une vue magnifique du royaume, là-haut.
— Si nous n’arrêtons pas de monter de cette manière, je n’en ai aucun doute !
La branche poursuivit vertigineusement son ascension et la freina lorsque les têtes de ses deux occupants émergèrent de la frondaison.
— C’est magnifique, je l’avoue ! s’exclama Felix, un vent frisquet faisant onduler ses boucles brunes.
Devant lui, le royaume d’Élador étalait ses innombrables toitures orang

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