Les Créateurs
156 pages
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Les Créateurs , livre ebook

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Description

Tess, 16 ans, a le coeur brisé. Après une épreuve de force dans les bois, elle retourne se mettre à l’abri dans sa communauté d’Isolationnistes. Encouragée par des alliances nouvelles et plus que jamais résolue à protéger ceux qu’elle aime, elle sait cette fois qu’elle peut revenir plus forte et plus puissante qu’auparavant pour reprendre ce qui lui appartient. Pendant qu’elle s’entraîne à combattre et gagne en confiance, Tess reçoit de magnifiques lettres de la part de son amour interdit, l’élu James, qui lui écrit depuis sa prison dans le quartier général du conseil à Templeton. Il agit maintenant comme garde du corps auprès des créateurs — l’équipe de scientifiques qui, la première, a créé la vie artificielle. Et ce qu’il a découvert au sujet de la véritable origine de la maladie qui menace la vie naturelle pourrait tout changer. Les ennemis deviendront des alliés, et la mort sera porteuse d’espoir dans ce dernier volet renversant de la trilogie héroïque de Tiffany Truitt, Les âmes perdues.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 juillet 2015
Nombre de lectures 9
EAN13 9782897525781
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Tiffany Truitt
Titre original anglais : The Lost Souls: Creators
Copyright © 2015 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Entangled Publishing, LLC
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Kurt Martin
Révision linguistique : Daniel Picard
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89752-576-7
ISBN PDF numérique 978-2-89752-577-4
ISBN ePub 978-2-89752-578-1
Première impression : 2015
Dépôt légal : 2015
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Truitt, Tiffany

[Creators. Français]
Les créateurs
(Les âmes perdues ; t. 3)
Traduction de : Creators.
Pour les jeunes de 13 ans et plus.
ISBN 978-2-89752-576-7
I. Martin, Kurt, 1970- . II. Titre. III. Titre : Creators. Français IV. Collection : Truitt, Tiffany. Âmes perdues ; t. 3.

PZ23.T7995Cr 2015 j813’.6 C2015-940522-X
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À GiGi : Puisses-tu toujours te battre et te déchaîner lorsque c’est nécessaire.
Il était temps de se battre.
Il était temps de se déchaîner.
Pour la fille qui vivait en moi.
Chapitre 1
— Tessie ? Es-tu blessée ?
Ma bouche était devenue sèche, et je tentai de déglutir malgré la boule qui s’était formée dans ma gorge. Je ne savais pas quoi répondre à sa question. Ça aurait dû être simplement oui ou non. Mais je n’arrivais pas à parler. J’arrivais à peine à respirer. Ce n’est pas à la question qu’il était impossible de répondre — c’est à l’homme qui la posait.
Mon père.
Il était vivant.
Pendant des années, j’avais cru que l’homme qui se tenait devant moi était mort. Il m’avait été enlevé par le conseil, une organisation d’hommes qui avait depuis longtemps remplacé le gouvernement disparu suite à la guerre civile. Mon père avait été considéré comme un traître. Alors les Élus, des surhommes génétiquement créés pour constituer l’armée du conseil, étaient venus un jour et avaient emmené mon père loin de moi. Il n’y avait qu’une certitude dans cette v ie — tous les traîtres, tous les hommes et toutes les femmes qui tentaient de se dresser contre le conseil tout-puissant seraient éliminés.
Ou, du moins, c’est ce que je pensais.
J’ouvris la bouche. Je tentai encore une fois d’avaler. J’avais besoin de parler. J’avais tant de choses à dire, tant de questions à poser. Mais tout ce que je pus faire fut un signe de la tête. Il tendit avec précaution une main vers moi. Je figeai sur place. Je craignais que si je le touchais, ma main passerait à travers lui et qu’il ne serait rien de plus qu’un fantôme. Mais lorsque mon père souleva le bas de ma chemise, révélant la blessure de couteau qu’on m’avait infligée un jour plus tôt seulement, il ne disparut pas.
Au lieu de cela, il blêmit. Ses yeux se rétrécirent, et sa tête fut agitée par un léger tremblement. Mais il ne disparut pas. Il fouilla dans une sacoche qu’il portait près de la taille.
— Je suis navré de la tournure des événements. Je l’avais envoyée pour te ralentir. Je savais que je ne pourrais arriver à temps, et je ne voulais pas que tu rencontres cette créature sans moi. Une armée, et même s’il s’agit d’une petite armée, ne peut se déplacer aussi rapidement qu’une femme seule. Elle était une de mes plus rapides, expliqua-t-il en versant le liquide d’une bouteille sur un morceau de tissu. Je pensais qu’en la voyant ébouriffée et mal en point, tu la pren­dra is e n pitié. Je voulais qu’elle te ralentisse. Mais je ne lui ai jamais demandé de te poignarder.
Une armée ? Mon père avait une armée. Et il avait envoyé la fille pour me ralentir ? Je sentis une lourdeur pénible, une brume, envahir mon esprit. J’étais désorientée. Je voulais seulement rester assise ici à écouter mon père, à boire ses paroles. Chaque respiration que je prenais entre ses mots renforçait ma certitude que l’homme qui se tenait devant moi était vraiment vivant. Il appuya le linge mouillé sur ma blessure, et la brume se dissipa à l’instant même. Je me mordis l’intérieur de la joue pour m’empêcher de hurler de douleur. Le liquide brûlait, faisant naître des décharges électriques sur toute la surface de mon abdomen.
Mon père esquissa un sourire.
— Désolé, Tessie. J’aurais probablement dû te dire que ça fait un mal de chien. Il est vraiment important que la blessure reste propre. Surtout dans ces conditions.
Dans ces conditions. La réalité me frappa de nouveau, dissipant le rêve dans lequel je m’étais presque enlisée. Nous étions dans les bois sous l’autorité des Isolationnistes, dans les Terres centrales — le refuge des hommes et des femmes voulant échapper au conseil de l’Ouest et au gouvernement de l’Est. Ces humains étaient venus conquérir leur liberté dans ces territoires rudes et implacables, mais ils devaient en payer le prix. Les conditions étaient dures, et maintenant que la guerre entre l’Est et l’Ouest se rapprochait, leur patrie était devenue le nouveau champ de bataille.
Les Naturels, ceux qui n’avaient pas été créés en laboratoire, ne participaient pas à cette nouvelle guerre. Elle s e déroula it entre les conseils de l’Est et de l’Ouest. Ces g ouvernements n’av aient plus besoin de nous, puis­qu ’ils pouvaient mainte nant créer une nouvelle race d’humains pour leur obéir aveuglément. Maintenant, ces conseils s’affrontaient pour savoir qui allait conquérir ce nouveau monde de la vie artificielle.
Les Naturels avaient deux choix. Attendre et mourir, ou combattre pour la liberté — peu importe la forme qu’elle pourrait prendre.
Mon père avait choisi de se battre.
— Comment ?
Il écarquilla légèrement les yeux. Comment se faisait-il ? Il ne m’avait pas vue depuis des années, lui non plus. Il devait être étrange d’avoir quitté une enfant et de trouver une femme à sa place. Je m’éclaircis la gorge.
— Comment es-tu là ?
Ses commissures s’étirèrent vers le haut.
— C’est une bien longue histoire.
Malgré la douleur que je sentais aux côtes et mon cœur qui battait de le voir là, je souris.
— J’ai toujours aimé tes histoires.
Il baissa les yeux vers le sol, me cachant l’émotion qui pouvait les traverser. Avec hésitation, il leva la main et me toucha la joue.
— Et je te promets que je vais te la raconter un jour, mais ces bois ne sont pas sûrs, et nous devons rester en mouvement.
Il ôta sa main de ma joue, et je voulus aussitôt la serrer fortement. Il était réel. Il était vivant et, d’une certaine façon, cela semblait replacer les choses, même si ce sentiment ne devait être qu’éphémère. Cela atténuait la douleur d’avoir perdu à nouveau James, l’élu dont j’étais devenue amoureuse. Cela apaisait l’inquiétude de ne plus avoir de foyer o ù rentre r, depuis que j’avais été bannie du camp des

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