Janvier 1998. Crise du verglas. Panne généralisée. Nicolas, 14 ans, est confiné dans sa maison avec sa grand-mère malade. Tous les voisins ont déserté le quartier, mais la grand-mère de Nicolas refuse d’aller dans un refuge. Dans cette ville fantôme aux allures apocalyptiques, un homme erre de maison en maison affublé d’un masque à gaz, et des événements inquiétants se multiplient : vols de génératrices, disparitions d’animaux… et enlèvements d’enfants. Nicolas parviendra-t-il à trouver de bonnes âmes pour lui venir en aide?
Une aventure de survie trépidante qui nous fait frissonner aussi bien de froid que de peur. Son regard survola la chambre, occupée par un grand lit. Il faisait sombre. Elle plissa les yeux. Le vent triturait les rideaux. Des ombres dansaient sur le plancher, sur les murs. Le lit. Il y avait quelque chose de bizarre avec le lit. Sophie dut s’avancer pour bien comprendre ce qu’elle voyait. (…) — Nicolas…, murmura-t-elle. Il y a quelque chose dans le lit… Le matelas était recouvert. Le lit avait été refait. À la hâte, sans doute. Ou plutôt… On avait simplement jeté un drap dessus. À moins que… Oui : sous la couette… Des milliers de fourmis se mirent à courir dans les cheveux de Sophie, dans ses paumes. Livide, étourdie, elle se montra à la fenêtre. — Nicolas… Il y a quelqu’un couché dans le lit, dit-elle. — Quelqu’un ? Endormi, tu veux dire ? Ils se regardaient sans ciller. — Non… il y a un drap qui le recouvre et… il ne bouge pas… Un bruit sourd retentit soudain. Cela venait de plus loin dans la maison. Des jappements éclatèrent aussitôt. — C’est quoi ça ? paniqua Sophie. — Une porte ! s’écria Nicolas. Il y a quelqu’un dans la maison ! D’autres bruits suivirent. Des bruits de pas. Ils se rapprochaient.
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