Pandora et la peur
144 pages
Français

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Pandora et la peur , livre ebook

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Description

Pandora a réussi à capturer six des grands maux qu’elle avait «accidentellement»
libérés ; et maintenant, notre quatuor — Pandie, Alcie, Iole et Homère — est à la poursuite du pire de tous: la Peur. Ensemble, ils doivent se rendre dans les Enfers redoutés pour leur dernière aventure. Pendant ce temps, d’ignobles vilains comme Tantale, Sisyphe et les Danaïdes ont été libérés de leur punition éternelle… et ils se trouvent sur le chemin de Pandie ! Humm, qui serait possiblement derrière eux? Pandora pourra-t-elle vaincre Héra une fois pour toutes et trouver l’endroit où se cache
la Peur? Dans l’excitante conclusion de la série bien-aimée des mésaventures mythiques, le septième Mal doit être retourné.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juin 2014
Nombre de lectures 46
EAN13 9782897338572
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2013 Carolyn Hennesy
Titre original anglais : Pandora Gets Frightened
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Bloomsbury U.S.A.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Renée Thivierge
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Illustration de la couverture : © 2013 Weng Chen (Jade)
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-855-8
ISBN PDF numérique 978-2-89733-856-5
ISBN ePub 978-2-89733-857-2
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Hennesy, Carolyn
[Pandora gets frightened. Français]
Pandora et la peur
Traduction de : Pandora gets frightened.
« Tome 7 ».
Pour les jeunes de 12 ans et plus.
ISBN 978-2-89733-855-8
I. Thivierge, Renée, 1942- . II. Titre. III. Titre : Pandora gets frightened. Français.
PZ23.H447Paf 2014 j813’.6 C2014-940825-0

Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À Donald
Chapitre 1
Suspense
— Iole ?
— Mmmmm ?
— Tu vas ouvrir les yeux ?
— Laisse-moi réfléchir un moment… ouais… je dirais que c’est un négatif sans équivoque.
— En grec, s’il te plaît.
— Non.
Pandie se mit à rire malgré elle — et leur situation.
— Mais nous sommes déjà presque au sommet de la falaise, dit-elle en baissant les yeux vers la cime des arbres maintenant au moins 80 mètres plus bas.
La campagne verte se répandait aussi loin qu’elle pouvait voir. À part une ligne de la mer Égée bleue au sud et un mince ruban de fumée qui indiquait un feu quelque part vers la ga uche, il n’y avait que des collines couvertes d’arbres.
— Très bien, je vais te corriger sur ce point, dit Iole, alors qu’elle plissait très fort les paupières, ses longs cils à peine visibles. Nous ne sommes pas presque au sommet de nulle part ; Homère est presque au sommet, et à ce sujet, je vais devoir me contenter de me fier à ta parole parce que je n’ai aucune intention d’ouvrir les yeux. Nous sommes simplement en train de l’accompagner, pour ainsi dire. Comme des sacs de choux. Ou des chèvres sacrificielles. Tu veux trouver la Peur, Pandie ? Tu veux récupérer le plus grand et le plus important de tous les maux, Pandora Atheneus Andromaeche Helena d’Athènes, fille unique de la grande maison de Prométhée ? Alors, ne cherche plus : la Peur est ligotée comme un faisan un jour de festival et elle se balance à moins d’un demi-mètre de ton nez sous la forme de ta meilleure amie !
— Seconde meilleure amie ! arriva la voix d’Alcie d’en haut.
Pandie fixa la corde soigneusement enroulée autour de leur taille et de leurs jambes. Elle suivit la simple ligne tendue contre le côté de l’abrupte paroi. À environ cinq mètres au-dessus de sa tête, elle aperçut le bord inférieur du manteau d’Homère, et ses pieds nus à la recherche de crevasses dans la falaise pour trouver une prise solide.
— Si nous nous mettons à chuter et que nous mourons, ça ne fera pas beaucoup de différence si tes yeux sont ouverts ou…
— Arrête et cesse ton bavardage incessant ! cria Iole à Pandie.
— Que se passe-t-il en bas ? s’écria Alcie.
— Rien, Alce, répondit Pandie. Nous sommes simplement en train de regarder le coucher du soleil, heureuses d’être de retour en Grèce.
— Thrace, pour être précis, dit Iole tout en serrant son emprise sur la corde. Nous sommes à Thrace, et cesse de parler !
— Iole a-t-elle ouvert les yeux ? demanda Alcie.
— Pas encore, cria Pandie.
Juste à ce moment, le pied gauche d’Homère perdit sa prise dans la pierre, et pendant un instant, les filles furent secouées vers le bas.
— Ahhhhhhhhhhhhhh ! cria Iole, ses paupières s’ouvrant soudainement.
Le cri de Pandie se coinça dans sa gorge alors que la corde se serrait à nouveau.
— Désolé ! cria Homère, reprenant pied et libérant ses doigts de tout le poids. Je suis désolé ! Tout va bien. Je vais bien.
— Arrête de lui parler , Alcie ! ordonna Iole. Cesse de le distraire, ou, par tous les Olympiens, je vais te donner toute une raclée ! Si nous survivons, bien entendu.
— Toi et quelle armée assyrienne ? dit Alcie en riant.
Pandie tendit la main vers Dido, qui était suspendu dans son propre harnais de corde, et elle lui tapota le nez pour le consoler. En même temps que son derrière frôlait la paroi rocheuse, il la regarda avec amour comme pour dire qu’il lui pardonnait de l’avoir placé dans cette situation précaire. Pandie souhaita désespérément que la falaise contre laquelle elle était suspendue, où elle se cognait les genoux et meurtrissait ses bras, ait été l’Acropole de sa bien-aimée Athènes et qu’ils eussent été en route, peu importe à quel point le chemin pouvait être dingue, vers le Parthénon. À Thrace, le terrain était quelque peu semblable à la partie de la Grèce qu’elle connaissait, et son cœur se serra, sachant qu’elle était de nouveau si près — et pourtant encore si loin — de chez elle. Il y avait eu deux jours de marche intense du port d’Abdère où ils avaient débarqué du navire qui venait de Rome. « Vers le nord. Allez au nord. Vous ne pouvez pas manquer la montagne », avait dit l’aubergiste de la ville, et il avait raison. Maintenant, la saillie qu’il avait également mentionnée était en vue, ce qui signifiait que la célèbre grotte d’Orphée était tout près.
— Tu vas bien ? demanda Pandie à Iole en soulevant le rabat de son sac de transport en même temps qu’elle essayait de redonner un rythme régulier à son cœur.
Iole demeura silencieuse pendant un long moment ; elle se contenta de fixer Pandie d’un air de reproche.
— Je pense que c’est la chose la plus incroyablement débile que nous avons faite jusqu’à présent dans cette quête, finit-elle par dire. Et, comme tu le sais, ce n’est pas peu dire. C’est plus ridicule que quand tu es devenue une vieille femme en Égypte, plus stupide que quand tu as essayé de franchir les montagnes de l’Atlas en traînant deux petits garçons…
— Je ne pouvais pas tout simplement les laisser, coupa doucement Pandie.
— … plus idiot que quand nous avons tous essayé de prendre la pomme dorée d’Aphrodite, plus absurde encore que de vagabonder dans les égouts de Rome après le couvre-feu. Juste maintenant, dans ton sac, tu as une très bonne corde magique à utiliser dans des occasions comme celle-ci, mais quand Homère a insisté pour escalader de lui-même ce piège vertical mortel, tu as accepté.
— Ce n’est pas si haut, Iole, répliqua Pandie en fouillant dans le sac. Et il a supplié pour le faire. Il a dit qu’il avait besoin d’exercice. Tu l’as entendu, il a dit que ce serait un jeu d’enfant. Il a dit qu’il lui fallait faire travailler ses muscles au cas où nous aurions besoin d’une aide sérieuse dans les Enfers.
— Mais avait-il vraiment besoin qu’Alcie s’assoie sur ses épaules pendant le trajet ?
— Il a expliqué que ça équilibrait les choses, dit Pandie, sa main se fixant finalement sur ce qu’elle cherchait dans son sac. D’ailleurs, tu le sais, elle et Homère sont restés des semaines sans se voir à Rome. Ça leur donne une chance de parler.
— Il n’est pas censé parler , dit Iole, les dents serrées, cessant enfin de regarder Pandie et jetant un coup d’œil un instant au derrière d’Homère. Il est censé escalader en silence et en se concentrant. Qu’es-tu en train de chercher ? Arrête de farfouiller ! Tu nous bouscules… tu vas glisser… arrête !
Pandie leva un doigt sur ses lèvres pour qu’Iole se taise, puis elle éleva l’extrémité de la corde magique.
— Tu as raison, dit-elle. Juste au cas où il perd effectivement sa prise, je prépare la corde. Mais je ne veux pas froisser ses sentiments.
— Oh, ne te gêne pas. Indubitablement. Pendant que nous tombons comme des pierres, inquiétons-nous des sentiments d’Homère, répliqua Iole en marmonnant, alors que Pandie commençait à chuchoter des consignes par mesure de précaution à sa corde.


Aussi insupportable qu’eût été l’escalade, ils se retrouvèrent soudain sur la terre ferme alors qu’Homère les soulevait, une à la fois, du flanc de la montagne à une large saillie.
— Cette saillie est plus large qu’elle en avait l’air pendant qu’on montait. En fait, il s’agit bien plus d’un plateau, dit Homère pendant qu’il tirait d’abord Iole, puis Pandie à la volée.
— Un plateau ? Joli mot, répondit Iole, son ton de voix sarcastique.
Homère lui lança un regard neutre.
— Iole, je ne suis pas stupide.
Instantanément, Iole eut honte ; c’était vrai. Tout au long des nombreuses semaines où les quatre avaient été ensemble, peu importe s’il s’était montré vaillant ou si ses propos avaient été clairs, peu importe qu’il se soit soucié non seulement d’Alcie, mais d’eux tous, peu importe si ses idées et ses suggestions étaient brillantes, elle n’avait jamais tout à fait dépassé sa perception d’Homère, le prenant pour un être… simple. En un éclair, cette idée disparut. Et même s’il n’était pas la flèche la plus aiguisée du carquois, elle avait été impolie, et

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