Le petit chapeau rond rouge
20 pages
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Le petit chapeau rond rouge , livre ebook

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Description

Sur l’humeur de l’auteur & Pitch : Ne nous leurrons plus ! Démystifions ! L’auteur, dans ses choix de sujets hétéroclites, à nouveau, dans ce qui se veut être de l’humour et de l’irrévérence, embarque ici ses lecteurs dans un univers déjanté où les contes sont dégommés... gentiment. Même si on lui en a lus durant son enfance. Tout le monde a le droit de grandir. Ou pas ! A vous de voir, si vous trouvez ça débile. Sinon, cachez-vous les yeux !

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 2
EAN13 9782957170180
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Une petite claque sur les fesses des gros contes
Ces si jolis contes que les grands nous lisaient, le soir à la veillée, ou dont on nous offrait les livres, bien chers, ou les cassettes, ou les disques, à Noël, ou pour nos anniversaires, qui parlaient de princesses, de princes, de châteaux magnifiques sur fond de vallons ensoleillés et fleuris, de miracles, de sorcières,d’êtres hybrides, étranges ou mystiques,d’objets magiques,d’animaux apprivoisés, dans une forêt enchantée ou désenchantée,soi-disant pour faire rêver les petits.
C’est tellement mignon,un enfant qui s’émerveille: le gentil géant, les licornes, la sirène, le petit poisson,
Et, à la fin, ou, même au début, paf, on lui tue la licorne, ou la mère de Bambi, (scène qui traumatisera des millionsd’enfantset qui les traumatisent encore à l’heure du troisième âge), on trucide la princesse, on fume le petit lapin, on empoisonne le poisson, ou on en fait une bouillabaisse, peuchère !
C’est comme si ondisait au gamin : « Tu vois le gâteau là, ben,c’est paspour ta pomme ». Et, on lui met dans la poire.C’est dégueulasse !
A quoi pouvaient donc bien penser les fabulistes et les conteurs quand ils écrivaient leurs œuvres?
Tout çan’aurait-il pas été en rapport avec ce qu’ils avaient mangé la veille?
C’est-à-dire,qu’on nous prenait, déjà, pour des cons, dès notre plus jeune âge.
Alors, voilà, Bébé Bidule, bienvenue dans la vie !
C’est sûr qu’à l’âge adulte, un tel entraînement peut aider à gober tout ce qu’on veut nous faire gober
Surtout quand on enrobe les princesses dans des robes importables et improbables, et dont les couleursn’existent pas.Couleur de lune ! Non, mais, et puis, quoi encore ? De quelquartier, d’abord? Saint-Pancrace, à Nice ? Les Chartreux, à Lyon ?
Mais, tout ça, c’étaitinterprété par le joueur de flûte de Hamelin !
Puis, on s’est vite rendu compte, en grandissant :
1.:pour les petits garçons que les princesses, c’était les pétasses avec lesquellesils étaient sorties, ets’étaient peut-être mariés, à présent, et avec des gosses à qui ils racontaient les mêmes histoires à la noix, mais en bouffant les cerneaux, 2.et, pour les petites filles : que les princes, étaientdes pervers narcissiques qu’elles devaient largués régulièrement,et qui, finalement, s’étaient reconverties à la broderie anglaise et /ou à l’onanisme, 3.que les châteaux étaient des deux-pièces à la Garenne-Machin, 4.les miracles, nos feuilles d’impôts perdues par le service des postes ou introuvables, suite à un bug du système informatique, 5.la forêt enchantée, la décharge sauvage où on brûle des pneus, en face de chez nous,
6.et les êtres étranges venus d’ailleurs, le coronavirus, les saloperies qui sont dansla terre, dansl’airet /ou dans l’eau, et les punaises de lit. Et, puis, faut pas croire, les héros de notre enfance avaient les mêmes besoins que nous. Sinon, comment auraient-ils pu tenirplus d’une heure et demiesur la pellicule du film, sans boire un coup ou aller faire pipi ?
Manger, dormir, déféquer, gueuler après les voisins qui jouent du luth trop fort, conduire leur destrier avec la vignette anti-pollution, payer le syndic des douves.
Voilà, c’était ça, la vraie vie.
Et, comme bon nombre d’autres auteurs l’ont déjàfait remarquer : les contes et les fables de notre enfance sont cruels, vicelards, parfois immoraux, bien écrits, bien dessinés, magiques et magnifiques, aux produits dérivés très lucratifs, mais ce sont des gros contes, sur lesquels il convient de donner : « Une petite claque sur les fesses ».
LE PETIT CHAPEAU ROND ROUGE
Il était une fois…
Le petit chapeau rond rouge était comme tous les petits chapeaux. Pratique. Joli. Utile, quand il pleut ou quand il fait soleil.
Il était en tissu feutrine.
Rond, mais pas breton. Rond, mais pas en surpoids. Rond, mais pas bourré.
Rouge,mais pas coco. S’entend, comme les haricots. Rouges. Ceux de la feijoada, par exemple. Les petits qui donnent des flatulences, sauf si on les fait cuire dans deux eaux.
Mais, les petits chapeaux ronds rouges, s’ilsflatulaient pas, rougissaient quand ne même.
Le petit chapeau rond rouge avait une grand-mère qui habitait dans la fôret des chapeaux.
Chaque weekend, après qu’il aitété exposé dans la vitrine, toute la semaine, pour promouvoir tous les beaux chapeaux que faisait son papa, il allait voir sa mémère-grand, qui mesurait deux mètres douze, avait une haleine de chacal, chaussait du quarante-six et roulait en Harley Heritage.
Il cheminait ainsi sur le chemin, parfois, en croisant cette gourdasse de Perrette qui laissaittomber son pot au lait, chaque fois qu’elle se prenait les pieds dans les pierres du sentier, avec ses foutus sabots.
C’est sûr que sielle avait habité à la montagne, elle se serait pris les pieds dans les flocons de neige. Mais, bon, quand on est con, on est con.
Moralité : Mieux vaut apprendre à marcher sur les mains, dès son plus jeune âge. Comme ça, on peut rattraper ses conneries et porter les cruches, avec les pieds.
Chapitre 1Lucien, le loup
Le petit chapeau rond rougecaracolait, sur l’herbe verte, et disait bonjour à toutes les fleurs qu’il croisait.Il arrachait les plus belles, avec les racines,qu’il se mettait tout autour du ventre pour faire une petite jupe de tamouré.C’était son truc, les déguisements.
Dans son petit panier de ronces, il y avait un colt, des surikens, un taser, un ya de cinquante centimètres et quelques fioles de pipi de putois.
Sa mémère-grand, que nous appellerons, Mémé, en avait assez que le loup vienne tous les samedis pour tenter de lui faire vendre sa maison coloniale, lui piquer sa collection de chapeaux et sa bécane vintage.
Elle avait donc emailé à Chapeau pour qu’il vienne en renfort et le dégomme. Et, aussi, pour qu’elle puisse enfin le porter,… le chapeau.
Ca suffisait comme ça. L’arrière-grand père de ce loup avait déjà bouffé la mère-grand de Mémé et ça allait bien avec les en-cas.On n’allaitnourrir toute la forêt, non pas plus !
On commençait à être en pénurie de mémés !
Donc, le petit chapeau rond rouge sautillait sur le sentier, en réfléchissant à la façon dontil allait s’y prendre avec le loup.
Ca lui prenait la tête, cette histoire, faut dire. Un comble pour un chapeau !
Chapitre 4petite fille aux allumés et la Ruine La des Neiges
La Ruine des Neiges : « Libérééééééééée, Délivrééééééééée ! Jene…»
Ginette, la petite fille aux allumés, en lui coupant la parole : « Ooh, ta gueuuuule, Ruine, tu vas faire fuir les clients. Tu vois pas que mon panier n’est mêmepas entamé. Franchement, t’enas pas marre de cette chanson ? Tu veux pas nous jouer un petit air de flûte avec Trois-quat’-cinq, ça nous ferait des vacances ? »
La Ruine : «T’es drôle, toi. Et, tu veux que je chante quoi, à la place ? Et, Trois-quat’-cinq, il a un oursin dans le porte-monnaie. A part, son piafaux œufs d’or, il fait l’impasse sur tout le reste. Avec lui, je ne suispas prête de l’avoir mon château en dur.
Ginette, la petite fille aux allumés : « Si tu pouvais aussi te tirer un peu plus loin, j’aurais moins froid. Regarde dans quel état je suis. J’ai les doigts, les pieds et le visage tout bleus.
«Tout à l’heure, il y en a un qui s’est arrêté pour me demander où il pouvait trouver le village des Schtroumpfs. Tu parles d’! Un vieux en bonnet et desune pub champignons ! »
Auteur : Myriam H. (Nom de plume) La plume éphémèreEditions en ligne Crédit photo / maquette : Myriam H. Pages : 20 Langue : Français ISBN 978-2-9571-701-8-0 EAN 9782957170180 Date : Février 2020 Email : editionslaplumeephemere@gmail.com
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