Capital fraternité

Léticia Joguin-Rouxelle, Émilie Coste-Gandois, Lulla Bell, William Royer, Fabienne Romans

Description

Vos chiffres fétiches : 29 (nouvelles et poèmes) + 5 (auteurs) = 1 (mission). Celle de relier les humanistes citoyens. Thèmes intenses, humour, vibrations, émotions, témoignages poignants au cœur de la vie. Aimer à corps et à déraison, façonner son idéal et sa route en résistance, rejouer son enfance mais aussi fuir un pays en guerre ou l’enfer conjugal, subir le décès d’un proche, vivre le grand âge en solitude, attendre un don d’organes ....et, en bonus, d’extraordinaires récits où une abeille fait notre présent, où un bond au 22ème siècle réouvre l’horizon « 2017 », où un extraterrestre se pose la question de Dieu... Et le mystère derrière des bijoux de titres comme Cœur Volcan, Rouge chant, Le bord de la vie ou l’Œil de Lucie...

Sujets

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Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 14 septembre 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414108268
• Langue: Français

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ISBN numérique : 978-2-414-10824-4

© Edilivre, 2018
Nos auteurs
Fabienne Romans est née quelque part dans les années 60 en bord de Méditerranée. Son enfance solitaire, en tant qu’aînée et chef-contestée d’une fratrie de quatre, l’a vouée très tôt à rechercher l’intelligence et la sensibilité dans la littérature essentiellement française du XIX° siècle plutôt que dans sa famille. Exilée au pays des Lumières, elle grandit doucement à l’ombre de ses grands frères écrivains tels que Zola, Victor Hugo, La Fontaine, Voltaire, Rousseau, Rimbaud. Elle croyait dès lors avoir tout compris de la vie à 20 ans et surtout, qu’elle ne serait à jamais qu’une lectrice infidèle, zappeuse humaniste et joyeuse amatrice de cinéma et de rock and roll. Mais l’avenir exigeait un métier. Sans conviction, elle s’inscrivit en Faculté de Droit où loin de rechercher un bon parti, elle préféra piocher dans sa cervelle qui se révéla, fort heureusement, plus prolixe que celle du héros d’Alphonse Daudet. Bref, après de longues études offertes à sa passion intellectuelle pour le Droit et une « riche » expérience dans le Privé, elle tenta sa chance dans l’Administration qui lui rappela que la vie a un prix, et que le corps a ses raisons que l’art et la fantaisie ignorent. Jonglant entre ces impératifs-tous vitaux-elle tenta d’écrire et ne trouvant pas son style, elle finit par tapisser ses tiroirs de pattes de mouches au parfum de succès auto-censuré. Un jour de l’an de grâce 2017, dotée d’un compte Facebook plein de 3.000 précieux amis invisibles, elle eut enfin une idée : celle de réunir les meilleurs d’entre eux pour écrire un ouvrage collectif. L’aventure fut épique, pleine de rebondissements et elle prend son envol aujourd’hui devant vous, dans sa version resserrée autour de cinq pivots de talent, sa concrétisation positive et moderne autour d’un thème citoyen humaniste dont elle n’est finalement qu’une infime, mais précieuse, composante. Ainsi s’accomplit son destin, son corps ancré à La Rochelle mais son âme pleine d’une vie qui s’accroche aux étoiles de ses rêves qui ont enfin cessé d’être frustrés. Et elle fait aussi de la moto (SV 650 Suzy).
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Lulla Bell a commencé sa carrière en tant que chanteuse puis cracheuse de feu dans des spectacles de rue et des sons et lumières alors qu’elle se prédestinait à devenir comédienne. Après avoir passé deux ans au Conservatoire D’Art Dramatique de Perpignan, elle s’est produite, notamment, au Festival Off D’Avignon en 1991. À la naissance de sa fille, elle choisit de se consacrer à son enfant, se lança alors à cœur perdu dans la peinture et l’écriture de poèmes essentiellement. Elle a participé à plusieurs expositions régionales avec un joli succès. Mais l’écriture s’impose comme son moyen d’expression préféré. Lulla Bell aime relever des défis et une première nouvelle « Mes maux bleus » sera primée lors d’un concours dans la Région P.A.C.A. Depuis, elle n’a de cesse de s’exprimer à travers sa sensibilité parfois exacerbée, de traiter des sujets souvent difficiles comme la maladie, la mort et certains faits de société jugés tabous. Sa plume est sincère et spontanée. Ses textes très forts en émotions : elle les veut un peu comme des clichés salis et froissés, comme des tableaux peints dans l’exacerbation des sens et qui gardent les traces – telles des cicatrices – de chaque passage de pinceau, brosse ou couteau. Des textes comme écrits au scalpel, dans l’urgence et un style qui tient essentiellement du réalisme contemporain, du témoignage ou de l’autofiction, un style particulier et définitivement moderne. Lulla Bell écrit dans l’urgence parce que se vie en est une.
Site : http://www.rebell-vibration.com/
http://short-edition.com/auteur/lulla-bell
E. Mail : [e-mail]
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Emilie Coste-Gandois a écrit ses premiers poèmes avant l’âge de 10 ans et a foulé la scène pour la première fois à 11 ans. A 16 ans, elle entre au Conservatoire National de Région de Clermont-Ferrand en art dramatique et commence parallèlement la radio en tant que chroniqueuse, puis animatrice, sur France Bleu Pays d’Auvergne. A 22 ans, elle intègre la classe libre de l’école Florent mais ne s’y sent pas à sa place. Électron libre, elle se sauve de Florent au bout d’un trimestre et est recrutée comme chroniqueuse sur RFM Paris. La voie est royale et toute tracée, jusqu’à ce que la vie lui impose d’emprunter des chemins de traverse boueux et accidentés. Il lui faudra sept ans pour retrouver sa route. A 30 ans, elle revient avec ses trois enfants vivre en Auvergne où elle multiplie les expériences, par nécessité et par envie : animatrice radio, manager d’un groupe de rock français, programmation artistique, chargée de communication… Comme la vie est joueuse, elle lui fait un nouveau croche-pied. Mais désormais armée d’une bonne boussole, Emilie se relève et reprend la scène avec un spectacle de « poézik » dans lequel ses maudits maux sont dits, créés, chuchotés, chantés, projetés sur de la musique. Elle publie 3 recueils de textes courts et poèmes et un roman court en autoédition et enchaîne les spectacles. Comédienne, auteure et chanteuse, maman de quatre enfants, amoureuse des volcans d’Auvergne et des arts, elle se consacre aujourd’hui à l’écriture – cherchant actuellement un éditeur et un illustrateur – et au développement personnel, via son blog « Rêve ailé sonnant vie ». Elle est également la chanteuse et parolière du groupe de rock français Les Coupables .
Facebook : Emilie Gandois-Coste
Blog : https://reveailesonnantvie.wordpress.com
Courriel : [e-mail]
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Léticia Joguin-Rouxelle naît en 1979 en région parisienne. Issue du milieu du cirque, elle possède déjà, sans le savoir, des racines bien ancrées marquées par des relations familiales fortes, des rencontres exceptionnelles et de riches découvertes culturelles. Tout cela lui permet de se découvrir une passion pour les arts. Chant, théâtre, écriture, Léticia se cherche et peaufine ses apprentissages tout en menant sa vie de femme et de maman de deux garçons. Investie aujourd’hui dans l’écriture, elle signe des histoires riches en aventures. Son premier roman « Le Secret de Prespa » proposé en auto-édition en 2015, lui permet de se faire connaître auprès du public. Puis elle décide de tenter l’aventure de l’édition avec Run, son second roman, tout en nous préparant bien d’autres récits, telle une plume inépuisable…
Les deux premiers tomes de sa saga dystopique RUN ont été édités en octobre 2016 et février 2017 chez Something Else Editions.
Facebook : Leticia J-R auteure
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William Royer a toujours souhaité découvrir d’autres horizons plus lointains que la cime de ses collines de Franche-Comté d’où il est natif.
À 18 ans, il décide de s’engager dans l’armée d’active. En 1988 et après quelques années de service, il bénéficie d’une affectation en Nouvelle-Calédonie. Malgré les événements politiques de l’époque sur cet archipel des antipodes, tout ce qu’il aime y est réuni pour qu’il tombe amoureux de ce petit coin de paradis et qu’il s’y installe.
Après l’armée, il vit près de neuf ans dans le Pacifique avant de s’installer dans l’Océan Indien. Il revient en métropole en 2004 après avoir parcouru plus de 18 ans à « barouder » à travers le monde.
Aujourd’hui, souhaitant apporter un relief calligraphique à l’imagination du lecteur, c’est au travers de sa passion d’auteur et de tisserand des mots qu’il voyage par sa plume, tentant de broder et de dessiner les aventures de Melody, sa petite reporter de guerre du Fort Myers Times. Passionné d’histoire et de journalisme, sa plume se veut humaniste, puisant son encre dans l’échafaudage architectural de mots pleins d’espoir contre les maux.
Pour aller plus loin https://www.edilivre.com/…/au-dela-des-sept-collines-tome…/…
En préambule : Je suis une puissance
« Le monde est donc plus fort que moi.
À son pouvoir je n’ai rien à opposer que moi-même mais, d’un autre côté, c’est considérable.
Car tant que je ne me laisse pas écraser par le nombre, je suis moi aussi une puissance.
Et mon pouvoir est redoutable tant que je puis opposer la force de mes mots à celle du monde, car celui qui construit des prisons s’exprime moins bien que celui qui bâtit la liberté […]
Telle est ma seule consolation. Je sais que les rechutes dans le désespoir seront nombreuses et profondes, mais le souvenir du miracle de la libération me porte comme une aile vers un but qui me donne le vertige : une consolation qui soit plus qu’une consolation et plus grande qu’une philosophie, c’est-à-dire une raison de vivre ».
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Stig Dagerman (1923- 1954) – « Notre besoin de consolation est impossible à rassasier »
Préface : un amour d’en France (Fabienne Romans)
« Eteins-moi cette télé, tu veux bien, j’en ai assez de la langue de bois », soupira François, excédé.
« Mais il faut bien quand même que je sache pour qui voter ? » répondit Françoise.
« Et tu comptes sur leurs blablas bourrés de marketing pour faire ton choix ? »
« Et sinon, je fais comment moi ? »
François se souvient qu’il avait pris le temps de la réflexion. Oui, au fait, on avait fait comment pour choisir les représentants de notre France en 2017 et on avait fait comment pour pouvoir, après les élections, continuer à dialoguer avec eux ?
Il avait failli répondre vite, trop vite, en picorant une idée qui l’avait séduit dans un programme, puis un autre angle de vue dans un second, puis un troisième qui l’avait fait réfléchir et puis, il avait été saisi d’un vertige.
Et si on en avait pris plusieurs et qu’on les avait incités à se