La lecture à portée de main
Description
Informations
Publié par | Éditions Payot |
Date de parution | 01 janvier 2013 |
Nombre de lectures | 6 571 |
EAN13 | 9782228908542 |
Langue | Français |
Extrait
1. Lettre à Pierre Louÿs, 22 janvier 1902, in Pierre Louÿs, Natalie Clifford-Barney, Renée Vivien, Correspondances croisées, Paris, À l’écart, 1983, p. 55.
2. Lettre à Natalie Clifford-Barney, 8 janvier 1917, ibid., p. 76-77.
3. Cette dernière lui avait fait parvenir à la parution d’Aphrodite une lettre très enthousiaste.
4. Le nom apparaît en 1866 quand l’éditeur Alphonse Lemerre publie le recueil de poétique Le Parnasse contemporain.
5. Martinez Frédéric, « Faux comme l’antique ou les ambiguïtés du néoclassicisme », Revue d’histoire littéraire de la France, vol. 108, 2008/1, p. 101-132.
6. Ibid.
7. Pierre Louÿs, Natalie Clifford-Barney, Renée Vivien, Correspondances croisées, op. cit., p. 11. « Bilitis » fait référence au premier recueil de poèmes de Pierre Louÿs, Les Chansons de Bilitis, édité en 1894 et mis en musique par Claude Debussy en 1897-1898.
8. Natalie Clifford-Barney, Aventures de l’esprit, Paris, Émile-Paul Frères, 1929, p. 21-22.
9. Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs, une vie secrète (1870-1925), Paris, Fayard, 2002.
10. La Revue blanche fut fondée et dirigée par les frères Natanson (Alexandre, Thadée et Louis-Alfred, dit Alfred Athis). Après avoir vu le jour à Liège en 1889, la revue s’installe à Paris en 1891 et se pose en rivale du Mercure de France, d’où son nom qui marquait la différence avec la couverture mauve du Mercure. Porte-parole de l’intelligentsia culturelle et artistique de l’époque, la revue apporte sa contribution à l’affaire Dreyfus à partir de 1898, à l’instigation de Lucien Herr, prenant parti pour le capitaine accusé de trahison. Elle disparaît en 1903, au bout de 237 numéros. Tout comme son ami Willy, Pierre Louÿs cessera brusquement toute collaboration à La Revue blanche, qui avait eu à ses yeux le grave tort de se révéler dreyfusarde. D’ailleurs, l’héroïne d’Aphrodite, Chrysis, était au départ une juive d’Égypte. Les débuts de l’affaire Dreyfus et la position antidreyfusarde de Louÿs vont le conduire à effacer dans l’édition revue et corrigée d’Aphrodite tout ce qui, dans les pages du Mercure, pouvait laisser supposer que Chrysis était juive (voir Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs, une vie secrète, op. cit.).
11. Un précédent succès, quoique plus modeste, avait été celui d’Au Jardin de l’Infante d’Albert Samain, publié au Mercure en 1893 et pareillement promu par un article de François Coppée.
12. Charles Maurras, « Premiers pas », in Lettres des jeux Olympiques, Paris, Flammarion, 2004. Voir aussi Charles Maurras, Revue encyclopédique, 13 juin 1896, cité par Jean-Paul Goujon dans son édition d’Aphrodite, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1992, p. 370.
13. Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs, une vie secrète, op. cit., p. 12.
14. Sylvie Thorel-Cailleteau, « Aphrodite wagnérienne ou la leçon de classicisme », Revue de littérature comparée, n° 309, 2004/1, p. 37-54.
15. Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs, une vie secrète, op. cit., p. 84.
16. Ibid., p. 86.
17. Pierre Louÿs, « Plaidoyer pour la liberté morale », article paru dans le numéro 94 de la revue Le Mercure de France, repris dans Mercure de France. Anthologie, 1890-1940, Paris, Mercure de France, 1997, p. 159-166.
18. Edward Lockspeiser, « Neuf lettres de Pierre Louÿs à Debussy (1894-1898) », Revue de musicologie, n° 125, vol. 48, juillet-décembre 1962, p. 61-70 ; François Lesure, « Lettres inédites de Claude Debussy à Pierre Louÿs », Revue de musicologie, n° 1, vol. 57, 1971, p. 29-39 ; Pierre Louÿs, Jean de Tinan, Correspondances, 1894-1898, Paris, Éditions du Limon, 1995.
19. Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs, une vie secrète, op. cit., p. 52.
20. Sociologue, auteure de Se dire lesbienne : vie de couple, sexualité, représentation de soi, Paris, Payot, 2010.