Colette, par-delà le bien et le mal ?
188 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Colette, par-delà le bien et le mal ? , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
188 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Cet essai résulte d’une volonté de revenir sur la double injustice dont a souffert la réception scandaleuse de la première partie de l’œuvre de Colette jusqu’au brusque revirement que l’on peut situer dans les années 1920. Colette : par-delà le bien et le mal ? propose une réflexion sur la légitimité des critères moraux sur lesquels reposait ce procès d’intention. Et donc, une relecture particulièrement attentive - et pourquoi pas recréatrice - de l’œuvre de Colette. Mais d’abord, qu’est-ce que la morale ? « C’est l’ensemble des règles de conduite considérées comme bonnes de façon absolue » (Petit Robert). Pourtant, l’absolu n’existe pas… et soulève des interrogations telles que : qu’est-ce que le Bien ? Qu’est-ce que le Mal ? Colette nous aidera à y répondre…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2012
Nombre de lectures 5
EAN13 9782748393897
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Colette, par-delà le bien et le mal ?
Stéphanie Michineau
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Colette, par-delà le bien et le mal ?
 
 

Illustration de dos de couverture : détail de Le Miroir , © Flo Soltar
 
 
 
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://stephanie-michineau.publibook.com
 
 
 
La reproduction qui suit correspond à la peinture sur voile d’un bateau partant de La Rochelle jusqu’au Québec. On pourrait IMAGINER (en page de couverture) qu’elle figure de manière fantasmagorique entre les mains de Colette… comme une émanation de ses pensées.
L’artiste peintre se nomme Flo Soltar.
Elle est l’illustratrice de mon Triptyque Colettien dont cet essai représente le premier pan suivi de Construction de l’image maternelle chez Colette de 1922 à 1936 (éd. Edilivre, 2009) et L’Autofiction dans l’œuvre de Colette (éd. Publibook, 2008)
L’extrait du texte qui apparaît sur la voile et que je reproduis plus bas est d’Eric Charlebois.
 
 
 
 
Il faisait un soleil d’agrumes.
Tout était blanc et
en berne.
Et au bastingage de
L’eaurizon,
L’absolu
S’absolvait.
Peinture sur voile, Œuvre de Flo Soltar
Remerciements
 
 
 
À mon ancienne directrice de thèse, Michèle Raclot, qui depuis est devenue une amie.
À Flo Soltar, pour ses illustrations ornant jusqu’ici, l’ensemble de ma production scripturale.
À Éric Charlebois pour son texte.
Aux nombreux organisateurs de colloques nationaux et internationaux qui m’ont invitée en qualité de spécialiste de Colette et de l’autofiction : le CALS ( Colloque de sémiolinguistique textuelle ), l’Université pour Tous ( de Puisaye-Forterre notamment) ; prochainement : pour réfléchir sur la « Poétique de l’Illisible », l’ERCILIS ( Équipe de Recherche en Civilisation et Littérature de Sfax , en Tunisie) puis, sur l’écriture de soi, l’ Association Musanostra (qui possède sa page Facebook) en Corse,  entre autres…
 
 
 
Toute ma gratitude va également dans le désordre : à Arnaud Genon et Isabelle Grell (Site Internet Autofiction.org ), François le Guennec et Mix-Cité ( Colloque Féministe Orléanais dont je suis membre du comité scientifique depuis 2010), Pierre et Béatrix Marillaud, Robert Gauthier ( CALS : Colloque Albi Langages et signification ), Philippe Lejeune, Pierre Yvard ainsi que l’ APA : Association pour l’Autobiographie de Nantes, Frédérique Baron (conservatrice de la Médiathèque Jacques Demis de Nantes), Jonathan Roux ( Le Journal du Pays Yonnais ), Serge Cabrol (site littéraire Encres Vagabondes ), J-P Rodes (site littéraire de L’Absolu ), Jean-Pierre Thiollet (journaliste à Paris et auteur), Jean-Luc Minier et Serge Breuillé en tant que président de l’UTPF ( Université pour Tous de Puisaye Forterre ) ; Michèle Cléach (site des récits de vie Le Dire et l’Écrire ), en corrélation avec le site Internet de l’Association Internationale des Histoires de Vie en formation et de Recherche biographique en éducation qui a recommandé mon blog littéro-universitaire mentionné page 5 de Colette : par-delà le bien et le mal ?  ; les revues littéraires en ligne : La Cause littéraire qui a conseillé mon ouvrage Pensées en désuétude appuyé par un compte rendu rédigé par le spécialiste de l’écriture de soi contemporaine, Arnaud Genon ainsi que la revue d’actualité, Reflets du Temps pour laquelle je travaille actuellement sur Facebook ; Auteure obligatoirement anonyme (site de psychologie Autofiction/Inceste / Résilience ), Jean-Marc Joubert et Laure Meesemacker ( ICES  : Institut Catholique d’Études Supérieures de La-Roche-sur-Yon), ainsi qu’aux éditeurs trop nombreux à citer mais dont il faudrait retenir, par ordre de mérite, Publibook (filiale du Petit Futé comme MPE ) qui le premier, m’a accordé la chance et l’honneur de retenir ma thèse en « coup de cœur ». Mention particulière néanmoins aux éditeurs qui ont pris la suite en publiant mes différents travaux d’écriture notamment de nombreux articles dans des collections universitaires ( Presses Universitaires Toulouse-Le Mirail, Presses Universitaires de Rennes …) mais aussi l’édition plus spécialisée de Pascale Hummel (éminente philologue, historienne de la philologie, traductrice et essayiste) : Philologicum .
 
 
 
Préface
 
 
 
« Le Miroir » illust. Flo Soltar

Cette préface correspond à la transposition d’une communication que j’ai donnée dans le cadre d’un Colloque International de Sémiolinguistique Textuelle, le 14 juillet 2010 1 . Je l’ai adaptée en fonction c’est-à-dire que, lorsque je l’ai jugé utile, j’y ai effectué des suppressions ou des ajouts, l’ajout le plus important résidant en des commentaires sur le Triptyque sur Colette en d’autres termes l’entourage du Triptyque proprement dit, comme nous le verrons par la suite.
J’avais ouvert cette communication en juillet 2010 sur des remerciements mérités aux organisateurs Pierre Marillaud et Robert Gauthier qui, après m’avoir accueillie chaleureusement, dans le même cadre (centre culturel Saint-Amarand à Albi 2 ) en 2009 pour traiter d’un genre qui fait, encore à l’heure actuelle, polémique, l’autofiction, (dans une communication ayant pour titre : « L’Autofiction : entre transgression et innovation 3  ») m’ont renouvelé leur enthousiasme, cette année, pour la communication suivante que j’ai intitulée « Vers une critique créatrice » ; communication qui me semble parfaitement s’insérer ici, en guise de préface. En voici la teneur :
À vrai dire, l’application a précédé chez moi la théorie et c’est à la soutenance de ma thèse, l’Autofiction dans l’œuvre de Colette , en 2007, lorsqu’il est demandé au candidat d’exposer sa méthode en vingt minutes que le traitement de cette question m’a permis de poser ce qui n’était encore, à l’époque, que des jalons qui se sont affermis depuis. Mais pour la clarté de mon propos, je vais donc en premier lieu globalement exposer en quoi consiste cette méthode pour y revenir par la suite point par point en l’illustrant à l’appui de ce que je considère comme mon Triptyque sur Colette composé à l’origine (à rebours de l’ordre de publication, donc 4 ) de Colette  : par-delà le bien et le mal ? (2010) dont la genèse est un mémoire de master I. – anciennement maîtrise (comme en atteste la lettre encourageante de Mme Marguerite Boivin 5 ) effectuée de 1995 à 1997 6 – largement retravaillé depuis ; Construction de l’image maternelle chez Colette de 1922 à 1936 7 (2009) et L’Autofiction dans l’œuvre de Colette 8 (2008).
La théorisation
Par-delà une critique dogmatique « qui hérite du respect du texte […] et fait de ce texte un usage figé », je défends l’idée, selon l’expression de Jacques Dubois dans La Critique et l’invention 9 « d’une critique qui se donne à tâche de faire fructifier le récit, de féconder l’imagination dont il est la trace vive ». Cela me conduit à envisager non pas une critique universitaire qui déformerait le sens du texte (c’est l’idée défendue actuellement par l’équipe Fabula , à l’École Normale Supérieure de Paris 10  ; idée à laquelle je ne souscris pas car j’y vois, pour ma part, une dénaturation de la démarche du critique) mais à agrandir certains aspects du texte suivant les affects ou centres d’intérêt du critique. Cette critique moins académique ne se réduirait pas à l’interprétation de l’interprétation (selon l’idée défendue par Marcel Proust dans Le Temps retrouvé pour qui « écrire n’est pas inventer mais traduire le monde ») mais à l’interprétation du monde que lui laisse entrevoir l’écrivain.
La pratique : entre objectivité et subjectivité
Il ne faudrait pas pour autant se méprendre sur le sens de la démarche qui a sous-tendu mes travaux universitaires, elle se situe entre « objectivité » et « subjectivité ». Objectivité dans la mesure où certains aspects scientifiques (tels que la prise en compte du contexte culturel et littéraire de l’écrivain, la poétique et la génétique 11 pour les principaux) fondent et légitiment cette démarche mais laissent place à une certaine subjectivité que j’ai réservée au péritexte. J’entends par péritexte « tout ce qui se trouve autour du texte » suivant la définition de Gérard Genette 12 , en l’occurrence il s’agit ici dans le Triptyque que j’ai composé des dédicaces, épigraphes, citations de Colette mais aussi photographies et œuvres autobiographiques de Flo Soltar au milieu, en cahier hors-texte. Péritexte qu’a par ailleurs relevé Nicole Grépat dans son compte rendu du 7 juin 2010 au titre paronomastique « Du Duel au duo : Colette et sa mère » de mon essai CIMC sur le site de la recherche en littérature, Fabula 13 … et qui l’a – semble-t-il – désagréablement surprise. Je cite : « déroutant dans un travail universitaire » puis plus loin, dévoilant le fond de sa pensée « un peu fantaisiste par rapport à la doxa universitaire ». Si je reprends les termes mêmes de Nicole Grépat, c’est plus à titre d’exemple (son compte rendu est par ailleurs bien argumenté et mérite à cet égard d’être lu) et afin d’expliciter ma démarche. Alors qu’elle fait mention d’une phrase attribuée à la publication dans l’essai de la lettre 14 de Madame Marguerite Boivin (qui m’avait renouvelé dans cette même lettre son soutien) « un lecteur soucieux d’éclairer sa réflexion sur Colette et son œuvre » pour mieux me l’attribuer (je n’aurais tout de même pas eu une telle outrecuidance !), le paradoxe du compte rendu réside en ce qu’il clame le peu d’intérêt de l’essai tout en révélant… son aspect déroutant. Mais peut-être est-ce justement parce que la forme n’est pas « p

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents