Comment rater sa vie de couple en 10 leçons – Tome II
216 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Comment rater sa vie de couple en 10 leçons – Tome II , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
216 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Piaffeur, l’oiseau moqueur qui vous raconte la vie des autres, est de retour. Plus méchant, plus drôle, plus sarcastique que jamais, il nous explique, dans le détail, comment certains hommes ou femmes font tout pour rater leur vie de couple, au lieu d’être tout simplement heureux comme ils le devraient. Des histoires vraies, pleines de fureur et de passions, celles de gens que l’on pourrait connaître ou reconnaître, et qui nous aident à voir notre propre parcours sous un angle différent. Un livre qui parle d’amour, et de l'Amour, pour nous éviter de faire, encore et toujours, les mêmes mauvais choix.
Cet ouvrage est le second volume de la collection Les Chroniques de Piaffeur.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 décembre 2018
Nombre de lectures 3
EAN13 9782414305070
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue Président Wilson – 93210 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-30508-7

© Edilivre, 2019
Du même auteur
Du même auteur :
CRIME POUR L’HUMANITÉ
Édilivre, 2009
LE CRIME D’ÊTRE PÈRE
La boite à Pandore, 2014
ON CHANTE À PARIS
Nirvana Prod, 2017
COMMENT FOUTRE SA VIE EN L’AIR EN 10 LEÇONS
(pour ne pas faire pareil)
Édilivre, 2018
http://www.sylvainmoraillon.com
Pour contacter l’auteur :
contact@sylvainmoraillon.com
Dédicace



À Marie-Hélène
L’amour, c’est ce qu’il y a de plus beau (ou pas)
Salut, c’est encore moi, Piaffeur. Je suis de retour. L’insupportable volatile, l’oiseau de l’apocalypse, le Néron de votre piteuse existence. Je persifle et signe. J’ai dû vous manquer un peu depuis le temps. C’est que j’étais très occupé, voyez-vous. J’avais tellement de gens prometteurs et brillants à saboter, de bonnes nouvelles à juguler, d’amants à séparer ! Être moi, c’est n’avoir jamais droit au repos : cette inclination humaine à toujours vouloir tout faire de travers, à tout prix, il faut bien qu’elle vienne de quelque part ☺ . Et c’est mon job. Je l’entretiens savamment, je l’encourage, je la fais naître quand elle n’existe pas encore.
Parfois, il m’arrive de prendre un peu de recul sur mon œuvre, et quitte à vous paraître un peu mégalo, j’admire la qualité du travail : vous, l’espèce humaine, étiez celle qui avait le plus d’atouts pour réussir. On peut même dire que votre échec était impossible. Et pourtant, vous êtes le pire désastre de tout l’univers connu. Haha ! Vous avez une belle planète, que vous pourrissez ; des enfants magnifiques, que vous laissez mourir de faim ; des cultures et des nations riches et passionnantes, qui s’entretuent. Vous avez de l’intelligence, du talent, du pouvoir, des valeurs, une conscience, des ressources… Et de tout cela, vous ne faites qu’une bouillie d’existences anarchiques, violentes, pathétiques. Vous rêvez de ce que vous n’aurez jamais, en oubliant de profiter de ce que vous avez. Vous enviez vos semblables, ou les haïssez, quand ils ne demandent qu’à être aimés. Lorsque vous êtes en couple, c’est encore pire. Vous passez votre vie entière à vous plaindre de l’autre, tout en restant avec, ou vous divorcez, puis vous remariez, puis divorcez à nouveau. Johnny. Je suis seul. Vous êtes toujours en train de vous dire que vous auriez mieux fait d’en épouser un autre, ou que la voisine est tellement plus sexy que votre femme ! Haha !
Ne cherchez pas d’où ça vient.
Je plaide coupable. Je suis seul responsable de tous vos malheurs. Enfin presque. Vous participez un peu. Souvenez-vous, la dernière fois, je vous ai raconté comment j’avais foutu en l’air la vie d’une dizaine de pauvres bougres, qui avaient pourtant tout pour réussir. Absolument tout. Mais voilà, à force de m’écouter, ils ont fait n’importe quoi. Et comme le ban et l’arrière-ban m’écoutent toujours, le monde est un fiasco. Le mien. Haha ! Simple. Basique. Je suis le grand ordonnateur du désordre, l’illuminé qui sème le chaos et la fureur, la folle zizanie cosmique.
J’espère que vous êtes prêts pour la grande aventure, parce que je suis en pleine forme. Je vais vous en conter des vertes et des pas mûres, des à peine croyables qui sont pourtant tout droit sorties de la réalité. Car je n’invente rien, à part les idées débiles que je vous rentre dans la caboche à grands coups de bec empoisonné.
Mes nouvelles victimes n’ont rien à envier aux précédentes. Année après année, je leur ai appris à transformer leurs espoirs et leurs ambitions en tragédies. Sur le sujet le plus sensible de tous, l’amour, l’un de mes préférés ☺ . De l’adultère à l’erreur de casting, du mariage contraint à l’escroquerie sentimentale, je manipule les hommes et les femmes avec une dextérité exemplaire. Je suis cette petite voix, dans votre tête, cette pensée délétère qui vous envahit soudain pour devenir obsessionnelle et prendre la force de l’évidence alors qu’il s’agit d’une connerie titanesque. Haha ! Je ne voudrais pas paraphraser Robert Merle, un autre type d’oiseau, mais même si je n’ai pas eu le prix Goncourt ni celui de la Fraternité, le pire est mon métier. Dites-vous bien, que vous soyez riche ou pauvre, laid ou beau, idiot ou intelligent, que vous ne pouvez pas m’échapper. C’est plus facile avec les idiots, je vous le concède ☺ . Ils sont moins résistants. Mais ça ne change rien. Je fais mon affaire de vous tous avec la même délectation, et la même virtuosité. Quoi de plus charmant qu’un gentil benêt se mettant soudain à croire que Mercredi Addams est la femme de sa vie et qu’elle ressemble à Monica Belluci ? Quoi de plus jouissif qu’une affriolante ingénue tombant amoureuse du Golem parce qu’elle pense qu’il va se transformer en Robert Redford ? Haha !
Vous me trouvez cruel ? Vous avez raison. Je n’y peux rien, la nature m’a ainsi fait. L’équilibre des forces, sans doute. Imaginez une humanité où tout le monde serait heureux et épanoui, ce serait insupportable ! Non, non, je suis là pour pimenter un peu tout ça. Quelques chagrins d’amour, de l’amertume et du désespoir, ça vous aide à vous sentir vivants, et moi je vous apporte tout ça sur une couronne d’épines déguisée en plateau d’argent. Franchement, que réclame le peuple ?
Je n’y avais jamais pensé, mais en fait, vous devriez me remercier. Tous les oiseaux ne sont pas aussi généreux que moi, surtout les rapaces, que certains de vos congénères essaient lamentablement d’imiter ☺ . En vous séparant les uns des autres, en empêchant les couples de rester unis, je participe activement à la lutte contre la surpopulation mondiale. Regardez les choses en face : il y a de plus en plus de célibataires grâce à moi, et donc beaucoup moins d’enfants. En France, on a même atteint le seuil critique de non renouvellement des générations en 2018. Vous pouvez applaudir. Oui, oui. Merci beaucoup, je sais, je suis épatant, tellement que parfois, j’ai envie de parler de moi à la troisième personne, ou de m’embrasser moi-même. Mais j’ai le triomphe modeste, et je risque de rougir de vos flatteries, alors passons à autre chose.
Dans « Comment foutre sa vie en l’air en 10 leçons » , j’avais donné à mes personnages, afin de préserver leur anonymat, dont ils ne seraient de toute façon jamais sortis, des noms de divinités en rapport avec leurs facultés particulières ou leurs tempéraments. Cette fois, j’ai décidé de leur donner des noms de couples célèbres. Ça donne un côté très ironique à leurs histoires, et puis ça m’évitera de me retrouver avec des centaines de procès pour atteinte à la vie privée. Haha !
Je suis peut-être le diable, après tout. Vous l’avez toujours imaginé avec des cornes et des pattes de bouc, mais si ça se trouve, il a un bec et des ailes, il est plutôt beau gosse et il s’appelle Piaffeur ☺ . D’ailleurs, on a un point commun, c’est la queue. Et n’y voyez rien de phallique, parce que si les hommes avaient la même que moi, elle leur serait sans doute beaucoup plus utile. La première fois qu’un représentant de votre lamentable espèce m’a croisé dans le noir, au petit matin, il m’a sans doute mal vu. Il m’aura confondu avec une cornemuse ou une brebis égarée, je ne sais pas trop, d’où ces représentations fantaisistes et si peu convaincantes de l’ange déchu. Mais ne croyez pas que la vie d’un oiseau moqueur, même rusé comme un renard, soit si facile. Nous les irrisors, nous avons aussi nos problèmes. Nous sommes des animaux très sensibles. Moi, par exemple, je ne supporte pas de voir un couple heureux. Ça me rend hystérique, j’ai l’impression d’avoir mal fait mon travail, et je n’en dors plus jusqu’à ce que j’ai enfin trouvé comment le conduire à la rupture ☺ . Je prends le temps nécessaire, c’est souvent très long. Et vas-y que je te fais des déclarations, que je t’écris des poèmes ou des lettres enflammées ; et vas-y que je te promets la lune, et que je te fais des cadeaux, et que je cède à tous tes caprices ; et vas-y que je te fais des mamours, et que je te couvre de baiser et de câlins, et que même si tu veux, je réalise tous tes fantasmes… Oh, c’est tellement… sirupeux ! Ça craint. Tous ces gens qui s’aiment, franchement, ça me répugne. En plus, à quoi ça sert ? À faire des enfants, qui leur ressembleront, en pire, et feront les mêmes âneries, en beaucoup plus graves ? Bonjour la survie de l’espèce ! On n’a jamais dit que l’instinct de reproduction impliquait de reproduire la partie du cerveau la moins développée ! Haha !
Ça démarre tôt, en même temps. C’est vrai, le jeune, c’est un truc bizarre, on ne comprend pas toujours ce qu’il dit ou ce qu’il fait, encore moins ce qu’il pense. Il ne faut pas chercher d’ailleurs, il ne pense pas vraiment, il réagit de manière épidermique aux stimuli qu’on lui envoie. C’est pour ça qu’il est si facile à berner, pour moi, et que je commence souvent à contaminer mes proies dès l’adolescence. Les idées à la con, ça leur parle aux gamins. Haha ! Il y a ceux qui commencent très tôt, qui choisissent leur futur mari ou leur épouse à quinze ou seize ans et n’en démordront jamais : ils ont trouvé leur alter ego, peu importe les trahisons, les souffrances, les humiliations, ils passeront leur vie avec, parce que c’est comme ça. Ou alors, ils se disent naïvement que ce n’est pas si grave s’ils se trompent, ils auront tout le temps de recommencer… Et plus tard, avec la même imbécillité, ils recommenceront effectivement et rateront leur seconde, leur troisième, leur quatrième union ! Haha ! J’y veillerai. Avec au passage toutes les plumes qu’ils laisseront dans leurs procédures de divorces ou leurs séparations, j’aurai largement de quoi me refaire une toison cousue de fil d’or ! Remplumé gratis aux frais de la princesse galleuse, ou du

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents